Leur première intervention a lieu dans une série parodique d'exploration spatiale, Les rescapés du crypté, qui devient après quelques jours de diffusion Objectif : nul, clin d'œil à Tintin et à Star Trek. Les acteurs en étaient Bruno Carette, Alain Chabat, Chantal Lauby, Alexandre Pottier et Blats. Dominique Farrugia collaborait à l'écriture mais apparaissait rarement à l'écran. L'émission reçut le Sept d'or en 1987.
C'est d'ailleurs en 1987 que le quatuor se forme, prenant, un peu malgré eux, le nom suggéré par le feuilleton. Dès la rentrée 1987-88, ils animent un faux journal en direct, le JTN, enregistrent des fausses publicités et divers sketches, l'ensemble étant diffusé dans la jeune émission de Nulle Part Ailleurs, aujourd'hui mythique.
À la saison 1988-89, Les nuls décident de prendre une année sabbatique. Ils sont remplacés à l'antenne par Les Arènes de l'Info (qui deviendront ensuite Les Guignols de l'info). Cependant, la chaîne leur demande de livrer trois projets au long de l'année. Ils n'en délivreront que deux: TVN 595 et La nuit la plus nuls. En 1989, un autre Sept d'or vint récompenser l'émission TVN 595, la télévision des Nuls.
Malgré la mort de Bruno Carette fin 1989, ils lancent en 1990 de nouvelles émissions sur Canal + ; d'abord Histoire(s) de la télévision puis Les Nuls l'émission. Sorte de Saturday Night Live à la française, l'émission est entièrement réalisée en direct, technique qui a pratiquement disparu de la télévision française à l'époque. Chaque émission comporte un invité qui participe à différents sketchs. On y retrouve également les fameuses fausses publicités, et une déclinaison du JTN, les Nuls : l'édition. L'émission est récompensée en 1991 par le Sept d'or de la meilleure émission en direct.
Les Nuls se séparent à la fin de les Nuls : l'émission en 1992. Ils suivent depuis des carrières liées à la télévision et au cinéma. Ils se sont retrouvés pour réaliser et jouer dans le film comique La Cité de la peur qui parodie les films d'horreur et le festival de Cannes.