Le prmeir film de Goro Miyazaki.
Le fils Miyazaki, avant qu'il ne prenne la succession de son père et Masao Takaha ( Hotaru no Haka ( Le Tombeau des Luciole en V.F.)). A 40 il réaluise son tout premier film.
Pour celles et ceux qui ne l'on pas vu, je les maudis
Bref. C'est un véritable chef-d'oeuvre.
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LES CONTES DE TERREMER
(GEDO SENKI)
Japon - 2005 - 115 minutes
Réalisé par : Goro Miyazaki
Producteur : Studio Ghibli/Toho Company/Hakuhodo DY Media Partners
Scénario : Goro Miyazaki & Keiko Niwa
Photo :
Musique : Tamiya Terajima
Avec : Mitsuko Baisho, Yûko Tanaka, Bunta Sugawara, Junichi Okada, Aoi Teshima
Mad Expresso par Zak, le 10.04.2007
Sorti l’été dernier au Japon, le premier film de Goro Miyazaki se traîne depuis une réputation des plus désastreuses. La presse nippone allant même jusqu’à lui décerner le titre de "pire film de l’année". Si à la vision du film, ce tourbillon de haine semble un poil exagéré, il faut reconnaître que le résultat final n’est guère probant. Les Contes de Terremer raconte l’histoire d’Arren, le jeune prince du royaume d’Enlad et d’Epervier, le grand Archimage, voyageant dans le but de rétablir l’équilibre du monde. Bien qu’inspiré du Cycle de Terremer d’Ursula K. Le Guin, c’est l’ombre du père, Hayao bien sûr, qui plane tout autour de ce premier long-métrage. Nausicäa, mais surtout Shuna no Tabi, un manga que le maître dessina en 1983, sont cités à tour de bras. À l’instar de ces derniers titres, Goro décrit un monde en perdition, cruel et très désespéré. On y évoque la drogue, le meurtre, le viol, l’esclavagisme... Vous l’aurez compris, nous sommes très loin d’une œuvre destinée à nos chères petites têtes blondes (surtout que l’humour est totalement absent !). Un titre adulte donc mais pas forcément très mature comme le souligne ces petits défauts typiques de la première œuvre (rythme inégal, personnages caricaturaux, manque d’ampleur visuelle et scénaristique...). Les Contes de Terremer déçoit surtout par l’approche manichéenne de son histoire. Le sorcier Aracnéide, le responsable du fléau, est un être définitivement mauvais, sans possibilité de rédemption. Il y avait tellement à faire avec ce thème de la dualité (Arren est constamment tiraillé entre son côté clair et obscur). Ici à la fin, le héros devient bon et se débarrasse du méchant de service. Banal, en somme.
source:
http://www.mad-movies.com/fiche.php?id=521