Résumé :Qui prend encore le temps aujourd’hui de grimper à un arbre en pleine ville ? D’observer les oiseaux, de jouer dans les flaques d’eau après la pluie ? D’aller jusqu’à la mer pour lui rendre un coquillage ? L’homme qui marche, à travers ses ballades souvent muettes et solitaires, nous invite à partager le bonheur de déambuler au hasard.
Histoire :Il n’y a pas vraiment d’histoire mais une succession de petites histoires sans rapport les unes aux autres. On suit le bien nommé « Homme qui marche », puisqu’à aucun moment n’apparaît le nom des protagonistes (sûrement dans le but de pouvoir s’identifier plus facilement au personnage) à travers ses escapades solitaires et muettes (très peu de dialogue).
Il nous sort de notre cycle métro-boulot-dodo et nous montre peut-être les choses essentielles de la vie, de courts mais nombreux moments de bonheur où l’on prend le temps de faire ce que l’on veut malgré le regard des autres.
Graphisme :Le graphisme de Taniguchi est particulier puisqu’il se doit d’être réaliste mais somptueux et colle parfaitement au style de ses œuvres, celle-ci ne fait pas exception.
Les décors sont très variés et détaillés, le but de ce manga étant de déambuler et de prendre le temps d’observer.
Avis personnel :A tous ceux qui veulent découvrir autre chose, ceci est fait pour vous.
Taniguchi nous livre ici une œuvre littéraire et poétique qui nous permet de nous évader momentanément de notre morne cycle de vie.
On peut aimer Taniguchi et ne pas aimer cette œuvre très originale.
Pour ceux qui aiment Taniguchi, c’est mon cas, et qui recherche autre chose dans les mangas n’hésiter pas, les autres passez votre chemin et subissez votre triste vie…
(J’en fais un peu trop là…)