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| [Ecrits] Orakthy | |
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Orakthy Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 293 Age : 38 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: [Ecrits] Orakthy Lun 25 Juin 2007 - 23:59 | |
| C'est rare qu'un forum sur les manga compte une partie littéraire ^^ J'ai écrit quelques petites choses il y a longtemps. Ce n'est pas terrible-terrible, mais j'en étais assez content sur le coup : ) J'aimerais me remettre un peu à écrire, mais je n'arrive pas à trouver de sujet sur lequel me lancer... Soleil de glace (Il y a une suite à ce texte, mais comme c'est une fic à quatre mains et que la seconde partie n'est pas de moi, je ne la mets pas : ) )- Spoiler:
Il ouvrit les yeux et fut prit d'un vertige en découvrant l'immensité qui s'étalait devant lui. Il tronait seul au sommet d'un pic rocheux. Assis sur un support de pierre. Il détailla d'abord le paysage en partant du ciel. Le ciel était teinté par un rouge carmin seulement entaché de quelques nuages ocres. Son regard, tandis qu'il descendait, découvrit la ligne d'horizon. Celle-ci terminait les cieux ensanglantés et annonçait la naissance de la terre. Une terre Brune, aride, entièrement vierge de toute civilisation. Plus bas encore il y avait une vaste plaine à laquelle le reflet rouge du ciel donnait une couleur brunâtre qui n'etait pas sans rappeler la couleur du liquide coulant dans nos veines lorsqu'il a sèchés plusieurs heures à la lumière du soleil. Son regard arriva au pied du pic rocheux sur lequel il était perché. Il s'agissait d'une puissante masse rocheuse profondément enracinée dans le sol. Lorsque son regard atteignit le niveau de ses pieds, ses yeux s'écarquillèrent puis se crispèrent, figeant l'expression de son visage dans l'effroi.
La où auraient dû se trouver ses membres inférieurs, siègeaient des jambes et des pieds qu'il n'avait jamais vu. Il fit bouger son mollet et réalisa que c'était effectivement le siens, mais pas sous la forme qu'il connaissait. Une étincelle éclaira son regard et il jetta ses mains devant son visage. Il constata à nouveau que son corps lui était étranger. Pendant un instant il parut désemparé, tremblant de tout son être, fremissant à la vue de son corps, ne se regardant que furtivement avant de chaque fois replonger son visage dans ses mains. Puis il se calma, ferma paisiblement les yeux et, après quelque secondes d'obscurité, les ouvrit tout aussi délicatement.Alors il leva à nouveau une main devant son visage, elle était toujours la même... Il décida d'affronter la situation avec sang froid et logique. Il entreprit en premier lieu de mieux connaitre cette nouvelle enveloppe. Ses jambes tout d'abord, elles étaient colorées par le soleil et marquées par la vie, il s'agissait de deux puissants membres couverts d'écorchures en tout genre et relativement velues. Il songea que s'il avait été bucheron elles n'auraient certainement pas été très différentes. Vint le tour du bassin et du torse, le constat aurait pu être le même que pour les membres précédents : Puissants, solides et velus. En se tâtant les bras il arriva finalement à la conclusion que ce corps était celui d'un homme dont le travail devait être épuisant physiquement et non sans danger, il devait sûrement aussi l'exercer en extérieur.Pour seuls vêtements il portait une chemise et un pantalon de toile, leur couleur originale devait être le blanc, mais ils avaient été jaunis par le temps.Il portait aussi aux pieds une paire de sandales en cuire abîmées. N'ayant aucun objets dans lequel il aurait pu se mirer, il ne put découvrir son visage.
Le pic rocheux fut difficile à quitter. Il n'y avait aucun chemin, aucune piste, qui auraient pu l'aider à en descendre. Son seul atout fut son corps, qui avec sa vigueur lui permit d'atteindre le sol sans dommages. Depuis le sol, le paysage était beaucoup moins impressionant. Quelques colines et autres extravagances du reliefs ne permettaient plus de distinguer l'horizon. La couleur morbide de la terre avait fait place à une teinte moins effrayante, un brun mat à la texture craquelée. L'atmosphère était silencieuse, seul quelques hurlements du vent dans le lointain venaient le rompre. Ce calme ne le rassura pas et il commença son chemin en direction d'une place fumante qu'il avait apperçut depuis le haut du rocher. Plus le temps passait et plus la température montait, la plaine prenait des allures de désert, et lui fit un instant penser à une sorte d'enfer terrestre.Dans ce lieu il avait l'impression d'être le seul être vivant, il cru entendre par moment un caillou bouger derrière lui, dissimulant un quelconque scorpion, mais à chaque fois il se rendit compte qu'il ne s'agissait que de tours que lui avait joué son esprit. Surement à cause de la chaleur qui ne cessait de s'intensifier. Au bout de plusieurs heures il arriva en vue de la source de fumée. Elle provenait de derrière une colline. Il courut en son sommet pour découvrir au plus vite ce se cachait derrière. Lorsqu'il vit ce paysage caché il se laissa choir sur ses genoux. Un amas de cendres duquel s'élevait une encore odeur âcre maculait le sol à perte de vue. Il perdit espoir un instant se disant que s'envolait avec ces cendres la chance de trouver âme qui vive. Des bruits métalliques le sortirent de sa torpeur. Il ne perçut pas immédiatement d'où cela provenait mais instinctivement il se cacha derrière un pant de mur à moitié effondré. Se créèrent dans les cendres deux spirales qui creusaient le sol de façon à ouvrir un trou dans celui ci. En sortirent deux personnages. Ils avaient forme humaine mais n'étaient vêtus que de pièces méttaliques qui produisaient un bruit épouvantable lorsqu'ils se déplaçaient.Les deux individus se mirent à communiquer l'un avec l'autre. Cependant ils utilisaient un langage qui lui était étranger. - Galiop camop ? - Grute Iesto ! Aussitot eurent ils echangés ces quelques syllabes qu'ils se séparèrent et partirent chacun de leur côté. La cacofonie que créait le choque du métal de leur équipement résonnait jusqu'au plus profond de son crâne. À tel point que la douleur lui fit saisir sa tête avec ses deux mains. Il ne put retenir un cri. Dans l'instant les deux patrouilleurs s'arrêtèrent et se dirigèrent vers lui. D'un coup de poing l'un d'eux fit s'éffondrer le mur derrière lequel il s'était dissimulé. Appeuré il se recroquevilla en ramenant ses genoux contre sa poitrine, observant les entités étrangères avec crainte. Il les voyait maintenant beaucoup plus distinctement. Ils portaient un anneau autours du cou, de celui ci partaient cinq longs fils descendant jusqu'à auteur du sol, et sur toute leurs longueur étaient disposées des plaques métalliques grises mates de forme carrée d'environ vingt centimètre de côté. Ils portaient sur leur tête une masse métalique qui ne semblait pas comporter d'ouverture. Ils lui lancèrent : - Mapoc guerid ! Herkat Zul ! Il fronça les sourcil en se reculant d'avantage. Surpris par son comportement l'un des deux homme-métal laissa lourdement choir sa main sur le crâne de l'autre. Ils reprirent : - Levez vous ! Enoncez votre identité ! Cette fois il avait compris, il se leva avec crainte et déclara : - Je m'appel Jhyume Halen , je ... L'un des deux hommes le coupa brusquement. -Veuillez nous suivre, votre nom n'est pas conforme aux lois en vigueur dans cette partie de Ferno. Jhyume fronça les sourcils et voulu s'éxprimer, mais l'un des hommes avait deja plaqué sa main contre son torse, ce qui eut pour effet de le priver de toute liberté de mouvement...
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| | | Orakthy Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 293 Age : 38 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy Mar 26 Juin 2007 - 0:01 | |
| (je suis désolé pour le multi-post de suite, mais le forum n'accepte pas les messages trop longs) Rupture - Spoiler:
Il est six heure et comme tous les matins mon réveil se mets à sonner, m’extirpant de mon sommeil. D’un geste las je laisse ma main tomber et mes doigts chercher le bouton d’arrêt.Enfin l’appareil se tait. Emballé dans mes couvertures, bien au chaud, je n’ai pas envie de me lever. Aujourd’hui plus qu’un autre jour, je n’ai pas envie de me lever. Quand je pense à ce qui m’attend dans la journée, j’ai juste envie de m’endormir à nouveau pour ne me réveiller que demain et faire comme si ce jour avait eu lieu, comme si c’était fini. Mais au fond de moi je sais bien que je ne peux pas y couper, que si je reste au lit, ce jour m’attendra demain et tous les autres jours de l’année si il le faut. Je ne crois pas au destin, mais je pense qu’il y a des choses par lesquelles nous devons passer, que nous le voulions ou pas. C’est cette certitude qui me pousse à me lever ce matin. Je parviens à quitter ma couette et à me glisser tout tremblant dans des vêtements chauds qui m’ont attendu toute la nuit sur le radiateur. La vue encore floue, j’attrape mon bol au-dessus de l’évier et je me dirige vers la table pour prendre mon petit déjeuner. Aujourd’hui mes céréales ont un goût différent, en fait non il n’est pas différent, il est simplement absent. Je termine mon bol et je prend la direction de la salle de bain, une bonne douche devrait me sortir de ma léthargie. Je me remet à trembler en ôtant mes vêtements, puis les gouttes d’eau chaude, une à une, en heurtant ma peau, me réchauffent. Quand je prends ma douche le matin, j’aime rester une minute sans bouger, complètement immobile pour écouter le bruit des gouttes qui se meurent sur le sol. Elles me donnent l’impression d’être une foule bruyante, comme si elle discutaient toutes entres elles en même temps, ne me laissant pas le loisir de comprendre ce qu’elles disent. Puis je sors simplement de sous le jet d’eau et je m’essuie avant d’enfiler mes vêtements. En sortant de la salle de bain je croise mon regard dans le miroir sans me reconnaître, je crois même que je me suis fait peur. J’attrape mon crayon, ma farde, mes clefs et je sors de mon appartement. Sur le pas de la porte j’ai tout de même une hésitation, mais je prend une grande inspiration et je franchi le seuil. Je tourne deux fois le clef dans la serrure et je descend les escaliers. Quand j’ouvre la porte donnant sur la rue, je suis comme soufflé par le tumulte de la ville. Quel lieu bruyant, j’ai beaucoup de mal à m’y faire. Je ne suis pas ici depuis longtemps, je suis arrivé il y a deux mois à peine, pour mes études je suis obligé de prendre un logement en ville, mon domicile se trouve beaucoup trop loin de la fac. Après avoir été surpris, une fois encore, par le bruit, je prend sur moi et je commence à descendre la rue qui me conduit tout droit à la fac. Mais mon estomac se noue, je sais que le moment approche. Elle va me rejoindre et comme tous les matins elle va faire comme si elle était heureuse de découvrir ma sale tête, et moi je vais faire comme si ses paroles m’intéressaient. C’était pourtant bien parti entre nous… Nous nous sommes rencontrés au premier cours. J’étais assis dans l’amphithéâtre, le visage plongé dans mes mains. Le cours n’avait pas encore débuté et les autres étudiants parlaient entre eux. Tous ensemble ils produisaient une espèce de bourdonnement, un bruit incessant, je me sentais seul dans cette foule. J’avais l’impression d’être encore sous ma douche à écouter le bruit des gouttes qui m’ignorent. Et puis je l’ai entendu, elle m’appelait. J’ai sorti mon visage de mes mains et j’ai levé mon visage vers elle. Je dû alors avoir l’air très bête, en la découvrant je restai coi. Elle était très jolie, tout à fait mon genre de fille, et dés que j’avais levé les yeux elle m’avait fixé de son regard marron. Devant mon éloquance elle se répéta.
-Ohééé ya quelqu’un ? Je te demandais si la place à côté de toi était libre …
Je fis un petit « oui » de la tête. D’habitude j’ai beaucoup de mal à sympathiser avec les gens, mais avec elle cela s’est fait tout naturellement. Je n’ai pas la conversation facile et il faut s’accrocher pour parvenir à me trouver intéressant. Elle s’était un vrai moulin à parole, j’aurais aimé pouvoir dire qu’on a parlé pendant des heures elle et moi, mais la vérité c’est que c’est elle qui a parlé pendant des heures. Moi ça ne me déplaisait pas, j’aime écouter ce que les gens ont à me raconter, et elle, elle semblait aimer que j’écoute ce qu’elle racontait. Nous étions en quelque sorte fait pour nous rencontrer. Enfin c’est ce que je pensais au début. Très vite on ne s’est plus quittés, je crois, en y repensant maintenant je crois que j’étais heureux à ce moment là. On ne se quitte toujours pas, elle parle toujours autant et elle est toujours aussi jolie, alors pourquoi ne suis je plus heureux ? Qu’est ce qui a changé ? Qu’est ce qui fait qu’à la simple idée de la voir, mon estomac se noue comme si j’étais dans la salle d’attente du dentiste ? J’approche d’un angle de rue, je sais que je vais la retrouver au coin, la où elle m’attend tous les matins. L’idée de changer de rue me traverse l’esprit, mais je sais que je dois faire face. Mon estomac me fait de plus en plus mal, j’ai envie de vomir toute cette nervosité, toute cette anxiété. Que m’arrive-t-il ? Qu’est ce qui me rebute tant en elle aujourd’hui ? Je tourne à l’angle de la rue et comme prévu je la vois m’attendant. Elle n’a pas encore remarqué ma présence. Je m’arrête de marcher et je la détail des pieds à le tête. C’est vraiment une très jolie fille… Elle me remarque et esquisse un sourire, puis elle accourt près de moi.
– Alors ? Tu m’observais en cachette ?
D’ordinaire j’aurais rougi et répondu à son sourire, mais aujourd’hui je détourne les yeux et je garde ma moue. Aussitôt, elle comprend que quelque chose ne va pas…
– Qu’est ce qui ne va pas ? Tu me fais la tête ? Tu t’es fâché avec ta mère au téléphone ?
Comme je suis sur les nerfs je saute sur le moindre détail contrariant.
– Ma mère ? Qu’est ce tu as encore avec ma mère ? Elle ne t’a rien fait, arrête d’en dire du mal.
Elle a l’air surprise, elle ne s’attendait visiblement pas à ma réaction. Non mais quelle originalité en plus, « la mère » le plus vieux sujet de dispute du monde…
– Heu excuse moi, je ne voulais pas te vexer. Tu as l’air d’avoir envie de te disputer toi ce matin…
Bingo, elle a mit en plein dans le mille. Je soupir et je lâche ma bombe, plus vite ce sera fait et plus je pourrai le regretter.
– Ecoute j’en peux plus. J…Je ne veux plus te voir. Je crois qu’on est pas fait pour aller ensemble. On ferait mieux de… je ne sais pas, d’arrêter de se voir en dehors des cours je crois…
J’ai détourné les yeux de son visage, je n’ai pas réussi à être courageux jusqu’au bout. Je ne peux plus la regarder, j’ai peur. Un long silence se fait entre nous, j’attend qu’elle parle, et elle attend que je parle. Je crois qu’on peut attendre longtemps… Alors pour ne pas rester figé plus longtemps dans cet instant de douleur j’essaye de me dégager.
– Je pars devant…
Je passe juste à côté d’elle et je peux presque sentir ses cheveux bouger dans le vent créé par mon déplacement. Puis j’entends sa voix dans mon dos.
– Tu sais ça fait depuis qu’on s’est rencontré que j’essaye avec toi. Mais ya rien à faire tu reste fermé quoi que je fasse. Ces derniers temps j’avais l’impression que ça allait mieux, mais apparemment je me trompais. Ne t’étonne pas si tu es seul, Tu te persuade que tu ne peux être que malheureux , alors tu fais tout foirer. Tu aime ta solitude et tu as peur de tout. Je pensais pouvoir y faire quelque chose parce que tu me plaisais, mais tu préfères ta solitude à moi. Et ça ya que toi qui peux le changer.
A ces mots je me retourne, elle est là en train de pleurer. Tout ce qu’elle vient de me dire je le savais déjà. Je suis un trouillard, tout me fait peur, même le bonheur. Je veux la prendre dans mes bras une dernière fois, pour la consoler , mais elle me repousse en sanglotant.
– Quand tu sauras ce que tu veux et que t’auras le courage de faire face à tes sentiments tu viendra me voir. Mais pour l’instant laisse moi tranquille.
Je fais un pas en arrière, un peu étonné par sa réaction. Elle me lance un regard plein de mépris avant de me pousser et de partir d’un pas rapide. Voilà c’est fait, tout est rentré dans l’ordre, je suis seul et malheureux… Je reste un instant debout au milieu de la rue le regard fixé sur le sol. On est en automne et il est jonché de feuilles mortes. Et puis je commence à avancer et je me rend compte que je n’entend plus que le bruit des feuilles qui craquent sous mes pas. Pour la première fois depuis que je suis ici je n’entend plus le bruit de la ville qui m’oppressait tant. J’ai réussi à capter une seule de ses sonorités. C’est comme si j’avais entendue une seule goutte d’eau heurter le sol de ma douche, comme si elle ne l’avait fait rien que pour moi. Je commence à comprendre…
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| | | Orakthy Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 293 Age : 38 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy Mar 26 Juin 2007 - 0:02 | |
| Sous une lune d'innocence. Partie 1 (Elle a été écrite pour un concours celle ci, et il fallait intégrer la phrase "je suis amoureux de ma mère".)- Spoiler:
Un vent léger souffla sur la scène, détachant le ruban de ses cheveux qui n'étaient plus qu'à moitié liés. Sa longue chevelure de jais se déploya et se mis à onduler dans la brise. De ses yeux cramoisis elle suivit la lente descente de l'objet immaculé qui vacillait dans les airs. Il finit par se poser à ses pieds, dans une étendue rougeâtre. Elle passa deux doigts sur ses lèvres sanguinolentes, tout en les laissant dessiner un sourire narquois sur son visage. Un rire, au début retenu, naquit dans sa gorge, comme une marche funèbre, il gagna en puissance au fur et à mesure que son regard se faisait plus dément. Toujours en riant, elle arqua violemment le dos et fit face aux étoiles. Et alors sa démence se tut peu à peu, ses lèvres quittèrent leur forme heureuse et ses yeux se plissèrent tandis qu'ils s'emplissaient de larmes. Elle resta ainsi durant de longues minutes. Une voix qui lui était familière l'interrompis dans son dialogue intérieur avec les étoiles.
-C'est fini pour ce soir, il faut rentrer maintenant……… maman.
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Quelques rayons de soleils filtrèrent à travers la brume, l'un d'eux trouva son chemin jusqu'à elle. Petite fille à la chevelure blonde auréolant sa tête, couchée dans l'herbe humide. Le rayon glissa d'abord sur sa robe blanche à fleurs, puis monta le long de son corps pour atteindre finalement son visage. Alors lentement ses paupières se soulevèrent laissant ses deux immenses yeux bleus voir le jour. Ils s'ouvrirent puis se fermèrent rapidement plusieurs fois. Et les yeux à demi clos elle se recroquevilla sur elle-même. -J'ai froid... Murmura-t-elle. Tout à coup comme si sa conscience venait de s'éveiller, elle ouvrit grand ses yeux et poussa sur ses mains pour adopter la station assise. D'un mouvement circulaire de la tête elle détailla le paysage qui l'entourait. Elle se trouvait dans une épaisse forêt, entourée d'énormes arbres noirs noueux, elle était enveloppée dans une brume opaque montant jusqu'au niveau de ses yeux. Les quelques rayons de soleils qui étaient parvenus à percer la couche de feuillage venaient mourir dans ce nuage blanc qui recouvrait le sol. L'air était frais mais véhiculait une odeur étrange, elle ne réussit pas à l'identifier mais elle lui rappela quelque peu le souffre. Aussi loin qu'elle pouvait voir, elle n'apercevait que des arbres tous plus tortueux et noueux les uns que les autres, que des arbres à perte de vue. Elle se leva d'un geste hésitant. Elle sembla désemparée quelques instant puis elle se mit à crier, dans l'espoir d'être entendu par âme qui vive.
- Ohéééé il y a quelqu'un ? S'il vous plaît ! Au secours ! A L'AIDE !
Elle s'époumona ainsi durant quelques minutes puis fut surprise lorsqu'un son abominable résonna dans le lointain. On aurait dit un cri d'effroi ou plutôt un hurlement de bête. Malheureusement pour elle, elle ne fut pas entendue par la bonne âme. Ce qu'elle réveilla à ce moment était la pire chose sur laquelle elle pouvait tomber en ces bois. Instinctivement, comme une chèvre effrayée par le hurlement du loup, elle sut que cette réponse n'était pas amicale. Alors elle se mit à courir, de toutes ses forces, dans la direction opposée de celle d'où provenait le cri. Elle sanglotait bruyamment et les larmes qui remplissaient ses yeux la firent trébucher sur plusieurs racines. A chaque fois elle se relevait, couverte de terre et elle reprenait sa course contre la mort. Elle courut jusqu'à ce que ses jambes ne purent plus la porter, là elle s'écroula pleurant toujours à chaudes larmes. Résignée, elle ne tenta même pas de se remettre debout. Elle ne savait pas pourquoi elle était ici, elle ne comprenait rien à ce qui se passait, cependant deux certitudes la hantaient. Elle était bien dans la réalité, et ce qui lui courait après, elle le savait, c'était la mort. Tandis qu'elle attendait sa dernière heure, le hurlement perdit en intensité, comme s’il avait pris une autre direction. Ses larmes se tarirent peu à peu, au fur et à mesure que le son s'estompait. Lorsque celui-ci cessa, elle était couchée dans un amas de feuilles mortes, les yeux écarquillés, le souffle court. Elle ne comprit pas pourquoi elle avait été épargnée, cet être qui la poursuivait, avait pour une raison inconnue, dévié de sa route. Elle eut le sentiment qu'on lui avait offert une nouvelle vie. Elle rampa jusqu'à un tronc et s'adossa à celui-ci. Elle resta ainsi de longues minutes.
Quand elle eut récupéré un peu de force elle se leva, elle balaya les alentours du regard, au loin elle crut apercevoir une ouverture entre les arbres, comme une sortie. Cette fois, avec la plus grande discrétion, elle partit dans cette direction. Elle marcha en regardant où elle posait le pied à chaque pas. Elle se fraya un chemin tant bien que mal entre les branches couvertes de ronces et autres végétations hostiles. Elle s'entailla d'ailleurs le bras sur l'une d'elle. Quand elle parvint à cette ouverture, elle déboucha sur une clairière avec en son centre un énorme rocher plat de cinq mètres de diamètre et d'un mètre de haut. Désespérée, elle se laissa tomber à genoux sur le sol. Elle ferma les yeux très fort comme pour combattre une douleur intense. Puis les ouvrant elle aperçut près du rocher une forme de couleur rouge. Elle se leva doucement et fit le tour de l'immense disque de pierre pour mieux voir de quoi il s'agissait. Elle trouva un ruban blanc taché de rouge, elle s'en servit pour couvrir sa blessure. Mais la trace rouge ne s'arrêtait pas au ruban, elle continua donc. Au fur et à mesure qu'elle avançait, elle fut prise d'une angoisse de plus en plus grande. Lorsqu'elle comprit ce dont il s'agissait, elle pressa violemment ses mains contre sa bouche pour s'empêcher de hurler. Elle resta figée devant le spectacle qui s'offrait à elle. Sur le sol devant elle, se trouvait un corps mutilé baignant dans son propre sang, rongé par les vers et survolé par les mouches. Elle sentit son dégoût monter jusqu'à ses lèvres, elle parvint tout juste à tourner la tête sur le côté pour vomir. Complètement apeurée, elle retourna dans le bois, là où elle se sentait finalement plus en sécurité.
Elle marcha des heures durant se demandant parfois si elle n'était pas revenue sur ses pas, tellement le paysage demeurait toujours semblable. C'est au moment où elle allait perdre tout espoir qu'elle vit entre deux branches un mur de pierre. Elle s'arrêta net et tenta d'observer plus en détail. Elle crut reconnaître une fenêtre. Ses lèvres tremblèrent et esquissèrent un léger sourire. Elle marcha jusqu'à la maison, elle en fit le tour jusqu'à trouver la porte. Sa main se stoppa juste avant d'attraper la masse métallique qui servait à frapper sur le bois. Elle fut prise d'un doute atroce. Et si les habitants de la demeure étaient hostiles eux aussi ? Après tout, il y avait des choses étranges qui se passaient dans ce bois, pour que des gens puissent y vivre, ils devaient eux aussi être étranges, peut être étaient-ce même des monstres... Elle n'eut pas le temps d'hésiter plus longuement. La porte s'ouvrit devant elle. Un jeune garçon tout ce qu'il y a de plus normal se tenait de l'autre côté, il la dévisagea d'un air incrédule. Elle fondit en larme, elle faisait de grands gestes avec ses mains devant le jeune homme tout en essayant de s'exprimer.
- S'il vous plaît, aidez-moi, je me suis réveillée dans ce bois, et puis il y a eu cet animal qui m'a poursuivie et puis il y avait ce cadavre et j'ai...
Le garçon la coupa tout en s'écartant de la porte pour la laisser passer.
- Mais entre, viens t'asseoir près du feu et te réchauffer, mais dans quel état tu es ma pauvre. Allez entre, tu vas m'expliquer tout ça.
Elle ne se fit pas prier et s'engouffra dans la maison. Il referma la porte derrière elle et elle alla tout de suite s'asseoir à côté du feu, le jeune homme lui apporta une couverture qu'il plaça sur ses épaules avant de la frotter énergiquement pour qu'elle se réchauffe. Il alla ensuite jusqu'à la marmite qui bouillonnait dans la cheminée. Il attrapa d'un geste rapide un petit récipient qu'il plongea dans la soupe. Il le donna aussitôt à la jeune fille.
-Tiens bois, ça te fera du bien, mais attention c'est un peu chaud.
-M... Merci.
Il resta debout à l'observer. Elle tourna son regard vers lui et le détailla des pieds à la tête. C'était un beau jeune homme, sûrement d'une quinzaine d'année, il portait des vêtements un peu vieux pour un adolescent de son âge. Ses yeux étaient gris et malicieux, ils étaient partiellement couverts par des mèches de ses cheveux noirs qui tombaient d'une manière assez harmonieuse devant son visage. Il souriait du coin des lèvres. Entre deux gorgées de soupe elle tenta de dire quelques mots, mais il l'arrêta et la pria de terminer et de se calmer avant toute chose. Alors paisiblement elle but sa soupe jusqu'à la dernière goutte. Il lui prit le récipient des mains et le posa sur la table au milieu de la pièce. Il attrapa une chaise et la positionna en face de la jeune fille. Il s'assit dessus, se pencha vers elle et lui dit :
-Bien, est ce que ça va mieux ?
Elle fit un signe de la tête en guise de « oui ».
- Bon, alors maintenant je t'écoute. Comment t’appelles-tu ? Raconte-moi comment tu es arrivée ici.
Elle prit une grande inspiration et se mit à lui raconter tout ce qu'elle savait.
-Je m'appelle Alice, j'ai 11 ans. Hier je me suis couchée, comme tous les soirs, dans mon lit. Ma mère est passée me border comme tous les soirs. Et je me suis endormie. Mais ce matin je me suis réveillée dans ce bois ! Et il y avait de la brume, il faisait froid et il y avait ce bruit.
Sa respiration se faisait de plus en plus rapide et ses mots sortaient dans le désordre. Il posa une main sur son épaule et la calme une nouvelle fois. Et du coin de l’œil il remarqua le morceau de tissu blanc avec lequel elle avait recouvert sa blessure.
- Ca va aller, c'est terminé. Prend ton temps pour parler.
Elle avala sa salive, acquiesça d'un mouvement de la tête et reprit.
- Ce matin je me suis réveillée dans ce bois, je ne sais pas comment je suis arrivée là. J'avais peur alors j'ai appelé à l'aide. J'ai entendu un cri et j'ai eu une impression bizarre alors je me suis mise à courir. Après le bruit s'est arrêté et j'ai vu une ouverture dans les branchages. J'y ai été et je suis arrivée dans une clairière avec un gros rocher rond. Et là il y avait aussi ce... une personne morte.
Elle plongea son visage dans ses mains et se mis à sangloter.
- C'était horrible il y avait du sang partout et des mouches, alors je suis retournée dans la forêt et j'ai marché longtemps avant d'arriver jusqu'à la maison.
L'expression du garçon avait changée. Elle était maintenant plus grave. Sans dire un mot il se leva et se mis à faire les cents pas dans la pièce. Il s'arrêta et s'adressa à Alice.
- Tu as eu de la chance, tu es une fille courageuse et intelligente c'est ça qui t'a sauvé. Écoute, je n'ai pas le droit de te mentir. Je vais tout t'expliquer.
Il se tourna vers le feu et plongea son regard dedans. Elle l'observa et vit les flammes danser dans ses yeux. Ses lèvres se mirent à bouger.
- Tu es ici dans une très ancienne forêt, tellement ancienne qu'elle abrite des choses que les gens d'aujourd'hui ne peuvent pas comprendre. Le cri, le hurlement que tu as entendu était celui d'un être damné qui vit dans ces bois. La légende raconte que ce monstre était autrefois une très belle femme. Mais cette femme souffrait atrocement, elle ne pouvait pas avoir d'enfant et cela la consumait de l'intérieur comme un feu insatiable. Alors elle a vendu son âme au diable pour avoir un enfant. Et le Diable, qui adore torturer les esprits, la condamna à devoir se nourrir d'enfants pour l'éternité. Beaucoup de gens pensent que ce sont juste des racontars, des rumeurs, une légende. Mais moi personnellement j'y crois...
Il stoppa son histoire, les yeux toujours dans les flammes. Elle tenta fébrilement de l'interroger.
-M... Mais je suis sauvée maintenant n'est ce pas ? Et grâce à vous...
Ses yeux quittèrent le foyer et croisèrent le regard de la jeune fille.
-Malheureusement il y a une seconde partie à la légende. On raconte que son fils, amoureux de sa mère décida de partager ses souffrances. C'est lui qui se charge de trouver les enfants et de les amener jusqu'à elle. Et lorsqu'il a choisi un enfant, il le poursuit jusqu'à ce qu'il soit dévoré. Autrement dit, même si je parvenais à te ramener jusqu'à chez toi, demain matin tu te réveillerais à nouveau dans ce bois, et tu aurais certainement moins de chance.
Tandis qu'il poursuivait ses explications la vue d'Alice se troubla, ses yeux débordaient de larmes.
-Mais pourquoi moi ? Qu'est ce que j'ai fait ? Je ne veux pas mourir.
Il s'approcha d'elle et serra sa tête contre son torse.
- Je sais que c'est injuste... Mais je ne t'ai pas tout dit. Toujours selon la légende il y aurait un moyen d'échapper à la mortelle destinée. L'histoire raconte que cette femme ne voit plus le monde de la même manière que nous et qu'elle ne peut donc pas distinguer un enfant d'un animal ou d'un arbre. Pour repérer ses proies elle se servirait d'un marqueur que son fils attache sur les proies qu'il capture pour elle. Il s'agit d'un morceau de tissu blanc.
La voix toujours un peu tremblante et l'esprit en proie à la confusion elle s'exclama
-Mais je n'ai pas ce morceau de tissu, et même si je l'avais je ne saurais pas quoi en faire.
Il laissa glisser sa main le long de son bras pour arriver jusque sur le ruban blanc qu'elle avait trouvé près du rocher.
- Et ça ?
Elle détacha le ruban de son bras et l'examina.
-Mais ça ne peut pas être ça, je l'ai trouvé dans la forêt, près du rocher, pas loin du cada...
Il balança sa tête d'avant en arrière.
- Oui ce devait être le marqueur de la victime précédente.
Elle le regarda avec dégoût.
-Mais alors ça veut dire qu'elle va venir...
Il inspira un grand coup et repris son explication.
-Je t'ai dit qu'il y avait un moyen d'y échapper, il te faut attacher le ruban au bras de son propre enfant. Et je peux t'indiquer où trouver son fils. Je vis dans la forêt depuis longtemps et je pense savoir à quel endroit il peut se cacher.
Les yeux de la jeune fille s'écarquillèrent et s'emplirent d'espoir.
-Mais oui c'est ça, c'est possible, je peux le faire ! Je vais être sauvée ! Oh merci merci.
Elle se jeta à son cou et le serra de ses petits bras.
Il se mit à rire et la détacha de sa taille.
-Bien nous devons le faire avant la tombée de la nuit, je vais te donner un manteau et une lampe torche, ensuite nous partirons ensemble.
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| | | Orakthy Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 293 Age : 38 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy Mar 26 Juin 2007 - 0:03 | |
| Sous une lune d'innocence. Partie 2 (Elle a été écrite pour un concours celle ci, et il fallait intégrer la phrase "je suis amoureux de ma mère".)- Spoiler:
Plusieurs minutes plus tard, il passèrent le seuil de la porte et s'enfoncèrent dans les bois. Ils marchèrent un très long moment et finirent par arriver aux abords de la clairière dans laquelle elle s'était retrouver quelques heures plus tôt. Elle fut prise d'un hoquet en découvrant où elle était revenue. Le jour était déjà aux portes de la nuit et leur fallait se presser. Avant qu'elle ait pu poser la question qui lui brûlait les lèvres, il lui pointa du doigt le disque de pierre. Sur celui-ci était assis un garçon qui devait avoir le même âge qu'elle. Il était figé, comme s’il était un prolongement de la roche. Elle se tourna vers le jeune homme, comme attendant un signal de départ. Celui-ci inclina la tête pour lui dire que c'était bon, et qu'elle pouvait y aller. Elle prit son courage à deux mains et tel un félin elle glissa discrètement jusqu'au bord du rocher. Elle grimpa avec précaution. Et s'approcha à pas de loup du jeune garçon endormi. Elle sortit le morceau de tissu de sa poche et le noua autour du poignet du petit homme. Elle prit bien garde à toucher au minimum sa peau, pour ne pas le réveiller. Mais au moment où elle boucla le nœud elle sentit la main bouger, elle glissa le long de son corps et s'écrasa sur la pierre. Elle eut une intuition et souleva la main du garçonnet, puis la laissa tomber. Celle ci retomba à nouveau sur la roche comme sans vie... Sans vie... ? Elle observa plus attentivement le corps et remarqua dans son cou une marque violacée. Les yeux d'Alice s'illuminèrent et son esprit retomba dans la confusion. Mais cette fois elle n'eut pas le temps de se poser des questions. Elle sentit une présence oppressante dans son dos, comme un courant d'air froid qui la traverserait jusqu'aux os. Elle se tourna et aperçu une ombre qui grandissait entre deux arbres. L'ombre gagna en taille, elle s'avançait désormais dans la clairière comme un nuage noir, comme une forme éthérée constituée par les ténèbres. Elle restait figée sur le rocher attendant que l'ombre approche. L'être maudit était de plus en plus près d'elle, et elle distinguait mieux ses contours. La femme d'ombre qui marchait d'un pas lent et silencieux semblait maintenant faite dans une matière poisseuse, semi-liquide, semi-gazeuse. Elle s'arrêta à un mètre à peine de la fillette terrorisée. Elle passa juste devant elle et se pencha sur le petit garçon. Les questions revinrent au galop dans la tête d'Alice. Son mauvais pressentiment était-il infondé ? Allait-elle réellement en réchapper ? L'espoir était en train de renaître en elle. Puis le visage du monstre se tourna vers elle. Et elle vit dans les yeux de la créature le regard de mille enfants dévorés, leur peur, leur panique, leur effroi. D'un coup elle se retrouva couchée sur la pierre, l'immensité du ciel étoilé devant elle et la lune, juste au-dessus d'elle. Tandis qu'elle sentait la chose s'insinuer en elle, la dévorer de l'intérieur, tandis qu'elle se mourrait, un visage vint cacher son horizon étoilé. Celui du jeune homme de la maison. Elle parvint à articuler quelques mots...
-P... Pourquoi ? J'ai attaché le ruban sur son enfant... alors pourquoi ?
Les yeux du jeune homme se plissèrent à nouveau et il reprit l'expression malicieuse qu'il avait la première fois qu'elle avait observé son visage. Et lui murmura à l'oreille quelques mots...
- Parce que je suis amoureux de ma mère...
Derniers instants. - Spoiler:
Je suis allongé sur ce lit d'hopital, je sens mon coeur et son mouvement, pour la première je peux le sentir, je sens aussi l'air qui entre dans mes poumons et m'insufle un peu de vie, mais je le sens surtout me quitter et reprendre un peu plus de vie qu'il ne m'en a donné. Le temps court, si cruel et avare de compensations, les époques se succèdent et moi je suis toujours là, contemplant sa course immuable. J'aimerais rien qu'un instant me libérer de ces contingences et ne plus envisager d'avenir, ne plus ressasser le passer et simplement être pendant un fragment d'éternité. Eternellement coincé entre ces deux états d'esprit j'ai échoué. Comment ai-je pu ainsi passer à côté de ma vie ? Je me suis tantôt pris pour un héros de bande dessinée, et tout à l'heure simplement pour un homme comme tous les autres. La vérité est que je cherchais toujours un pourquoi et un comment à ma vie là où il existait déjà. La vérité c'est que je ne suis ni un héros de bande dessinée ni un homme, je ne suis que ce que j'ai fait de ma vie... une contemplation, une absence d'existence. Il était si simple de prétendre désirer une vie extraordinaire. Si je l'avais vraiment désirée j'aurais eu le courage de la vivre et pas de l'immaginer. De toute façon il est trop tard ... cette phrase combien de fois ai je pu me la répéter alors que ma santé ne me faisait pas encore défaut. Je me suis maudit pour mes erreures passées alors que le temps en profitait pour filer à toute allure. Est ce là tout ce dont je suis capable, me définir par rapport au temps. Combien de fois ai je refouler ces larmes d'humanité au nom de cette sanglante logique, alors qu'il me suffisait de pleurer pour enfin vivre. Je me suis contenté de m'observer et de me chercher pendant toutes ces années. J'ai cherché une réponse à des questions inexistantes. Tout ce dont j'avais besoin se trouvait devant moi, un rire, un sourire, une parole, un geste, un regard, une après midi d'été sous un soleil brulant, une ôdeur de fleur fanée, une couleur orange couvrant l'horizon et finalement un soupir expulsant l'air plein de vie de mon corps.
Le cycle ne s'arretera qu'avec le mouvement de mon coeur, encore et encore je laisse le temps me dévorer et je m'apitoie sur mon sort. Alors que c'est pour toi que j'aurais du pleurer, pour ce temps que nous avons passer ensemble et que tu as été seule à vivre. Tu as toujours été plus vivante que moi, même une fois que ton coeur a cessé de battre dans ta poitrine. C'est cela que je t'ai toujours envier, tu avais une relation avec la vie qu'aucun être au monde n'aurait été capable de vivre comme toi. Elle te méprisait, la vie te haïssait de toute ses forces, elle t'a marqué au fer rouge dés ta venue au monde et n'a eu de cesse de te poursuivre en lanssant sur toi toutes ses malédictions, tout ce qu'elle avait pu créer de pire. Tu le savais bien et tu t'es battue, tu as lutté de toute tes forces, tu as mené le plus grand combat de l'humanité durant toute la période ou l'air entrait et sortait de tes poumons. Tu as fait face à la vie, tu as été courageuse, c'est cela qui fait de toi un être exceptionnel sur terre. C'est cela qu'ils t'enviaient tous, et que je t'enviais tant moi aussi. Pendant que je cherchais ce bonheur illusoir en fuyant la vie, toi tu étais malheureuse mais tu vivais vraiment, tu ressentais chacun de mes mots, chacun des mes gestes comme autant de couteaux qui te traversaient le corps. Et moi en bourreau exemplaire je te transperçait à vif, aveuglé par ma cagoule noir, trop opaque pour que je puisse voir sur quoi je tappais vraiment. J'étais tellement persuadé de suivre la bonne voie, que j'ai été l'instrument de la vie. Alors que c'est moi qui aurait dû rythmé sa mélodie, c'est la vie qui m'a fait danser tel un pantin. J'aurais du m'apercevoir plus tot que ce qui flottait au dessus de ma tête ce n'etait pas une auréole mais des fils et qu'au dessus de la tienne ce n'était pas des fils tissés par le malheur mais bien une auréole. De quelle arogance j'ai pu faire preuve...
C'est maintenant que tout cela prend son importance, maintenant que mon souffle s'estompe, je vis enfin. Et je n'ai aucun regret car j'aurai vécu cet instant, quand on a véritablement vécu, la durée, le temps n'ont plus d'importance, mes pensées prennent naissance dans la fugacité et se terminent dans l'eternité. Je peux fermer les yeux, je ferme les yeux, je peux lâcher prise, j'ai deja lâché prise... Je ne sais pas depuis combien de temps la vie a quitté mon corps et désormais ça n'a plus aucune importance...
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| | | Orakthy Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 293 Age : 38 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy Mar 26 Juin 2007 - 0:04 | |
| Amour un jour (celui ci c'était un essai de poème... je ne suis pas très doué pour ça ^^;)- Spoiler:
Je me suis endormi sous l'arbre de la solitude De mouches méchantes en papillons aux couleurs attrayantes Le soleil s'est évadé laissant l'ombre l'emporter Et mon coeur insoumis plongé dans la nuit Tremble à l'idée de ne jamais être retrouvé
Puis les saisons passant, la raison se forgeant C'est tout mon être endormi qui sombre dans l'oubli Statue de marbre dans le jardin d'Eden, je rêve Une belle endormie de l'autre côté de l'arbre s'est assoupie Et comme moi, coeur oublié, elle reste sans bouger
D'un frisson parcourant l'échine, je fut alors la victime Une main douce et clair sur mes ténèbres fit la lumière Et magie faisant, chaque chose retrouva sa place Le soleil dans le ciel, l'eau à la terre, et son coeur dans le miens
C'est ainsi, qu'en dormant je me perdit Et que la trouvant enfin je compris...
Gabriel Maupassant (C'est la background d'un personnage pour un forum rpg)- Spoiler:
Gabriel vit le jour 28 ans avant sa condamnation, sous une lune embrumée, prenant en échange de son droit d'exister la vie de sa mère. Ces conditions qui peuvent sembler anodines aux premiers abords furent pourtant determinantes dans son cas. Sa vie entière allait se dérouler dans la semi obscurité d'une réalité qui lui semblerait éternellement voilée par une brûme opaque, tandis que la mort l'emprisonnerait et ne lui permetterait jamais de véritablement entrer dans le monde des vivants. Il reçu donc en ce lieu le prénom de Gabriel, et le nom de ses parents : Maupassant
Son enfance fut pour le moins étrange, il grandit à la lueur des feux follets des matins humides. En effet, son père était fossoyeur et leur demeure se situait à l'exacte frontière entre le cimetière et la ville. A nouveau, la mort l'appelait et le retenait auprès d'elle. Son père n'était pas un mauvais homme, il avait passé sa vie à travailler durement, à cotoyer la misère, à se contenter de peu, ... Et tout cela dans le but de subvenir aux besoins de sa famille. Mais quelque part, il ne pu jamais ôter de son esprit l'idée que sa femme était morte parce que Gabriel avait vu le jour. Et cela s'en ressentit sur les rapports qu'il eut avec son fils. Il lui donna éducation et savoir vivre, mais ne parvint pas à l'aimer. Gabriel quant à lui aimait son père,et il comprit rapidement en grandissant qu'il ne pourrait jamais espérer que cela soit réciproque. Il ne pu s'en contenter et chercha un substitut qui l'aimerait, comme n'importe quel enfant, comme l'enfant qu'il était. Il se mit à cette époque à effectuer des excursions nocturnes dans la ville. Il rôdait dans les rues, il tournait autours des maisons habitées,... il cherchait quelqu'un sans savoir qui c'était.
Cela dura plusieurs semaines avant qu'il ne la rencontre au détour d'une ruelle. Alors qu'il espionnait une famille par une fenêtre, sa voix se fit entendre dans son dos. C'était une voix à la fois douce et dur : "Alors on joue les voyeurs ?". Ces mots il ne les oublieras jamais, pas plus que la vision qui les suivit. Devant lui se tenait une jeune femme d'origine égyptienne, le teint halé, un sourire bienveillant et des yeux rieurs. Sa présence illuminait les lieux à tel point que Gabriel en resta sans voix. Elle prit un visage dur et lui fit la morale sans qu'il pu placer un mot. Ensuite, constatant la détresse psychologique dans laquelle il semblait se trouver, elle l'emmena chez elle. Ils discutèrent de tout et de rien durant des heures. Cette situation se reproduisit plusieurs fois par mois au début, jusqu'à ce que ses visites chez elle deviennent journalières. La jeune femme devint comme une mère de remplacement pour Gabriel, elle l'aimait et il l'aimait également. Elle lui parla aussi de son pays d'origine, l'Egypte, et des légendes qui y sont associées. Le père avait découvert les escapades noctures de son enfant mais cela ne le dérangeait pas, après tout, si il pouvait trouver ailleurs l'amour qu'il était incapable de lui donner, cela l'arrangeait.
Cette relation dura plusieurs années, jusqu'à la douzième année d'existence du jeune homme. A cette époque la jeune femme tomba malade. Une forte fièvre qui l'emporta au bout de 5 jours de suplice. Ce jour, ce fut la jeune femme qui vint à lui, inerte dans une boite de bois, elle passa les porte du cimetière gardées par le fervant Gabriel. Fidèle à son homonyme celeste, il prit sur lui la souffrance et la fit pénétrer avec douleur dans son royaume. Ce fut à daté de ce jour que Gabriel prit part au travail de son père de manière active. Jour apres jour, comme entrainé par l'habitude des années passées, il continuait à aller la voir, ou du moins il allait parler au siège de son corps. Le métier de fossoyeur était loin d'être gratifiant pour une personne normale. Mais Gabriel y trouva une sorte de paix, provisoire. Un peu comme si il avait mis en pause son combat pour sa liberté. Il était là à sa place, dans la main de la mort. Il continua à vivre ainsi jusqu'au décès de son père qui survint à l'époque de ses 18 ans.
Gabriel considéra que cette disparation signerait le fin du traité de paix qu'il avait fait avec les démons qui le poursuivait. Il entreprit alors un voyage qu'il avait prévu de longue date. Il se rendit en Egypte. La jeune femme qui s'était occupée de lui lui avait décrit ce pays comme étant le berceau de la vie, le lieu d'où tout a commencé. Gabriel s'était alors dit que si il voulait déjouer la mort, se défaire de ses griffes, il devrait forcément se rendre à l'endroit ou avait commencé la vie. Tout le long de son voyage il songea avec amertume à ce passé qu'il laissait derrière lui. Lorsqu'il parvint enfin en Egypte,quelle ne fut pas sa deception de découvrir cette terre aride, ce desert, ce lieu tellement vide de tout. Il eut même un instant l'impression que la mort l'avait devancé et avait éradiqué toute forme de vie avant son arriver pour lui signifier qu'elle aurait toujours tout pouvoir sur lui. Cette pensée le submergea et lui fit perdre en partie la raison. Il voyait la mort à tous les coin de rue, il la voyait en chaque être, de la vieille femme sur le pas de sa porte jusque dans les yeux de l'enfant qui vient de naître. Son quotidien était peuplé de spectres et de démons, il vivait à l'écart de tout. Il survécu ainsi durant plusieurs mois dans ce pays aux reflets d'or. Finalement, il fut découvert en train de dépecer une chèvre et d'étaler ses entrailles sur un autel, sa démence l'avait mené à pratiquer des sacrifices d'animaux. Les autorités locales l'arretèrent alors et l'internèrent durant une période de deux ans. Son séjour en institut spécialisé lui remit partiellement les idées en place, il put à nouveau cotoyer le commun des mortels sans y voir d'horribles créatures destinées à sa perte. Toutefois il conserva cet étrange sentiment au coin du ventre, celui qui lui donnait l'impression d'avoir en permanence une main glacée posée sur l'épaule.
De retour dans son pays il se trouva désoeuvré, sans but. Le cimetière avait naturellement été confié à quelqu'un d'autre et Gabriel n'avait jamais reçu d'instruction lui permettant d'occuper une autre fonction. Cependant il ne resta pas longtemps dans cette position, le jour même de son retour alors qu'il déambulait dans les rues de la capitale, un jeune homme l'aborda, il l'invita à prendre un café et lui parla longuement de "l'ordre de la lune pourpre". Cet "ordre" était un culte voué à un dieu salvateur décrit comme le libérateur de l'humanité qui viendrait bientôt apaiser ses souffrances. La condition pour recevoir sa bénédiction étant de faire don de toutes ses possessions à son église. Gabriel fut séduit par les paroles du jeune homme, si il y avait bien une entité qui pouvait le libérer de l'emprise de la mort, c'était forcément une divinité. Dans son esprit les choses prirent un ordre particulier : en faisant de ce dieu son allié, Gabriel pensait qu'il pourrait peut être enfin se battre à armes égales avec cette ombre qui le poursuit depuis sa naissance. Il possédait quelques économies datant de ses années de travail, ce n'était pas énorme, mais cela lui permit toutefois d'intégrer cette secte. Au cours des mois qu'il y passa, il fut un fervant croyant, les têtes pensantes n'eurent même pas besoin de pratiquer un quelconque lavage de cerveau : Gabriel était très receptif. Il vécu donc ainsi jusqu'au jour fatidique où une fois de plus cette brûme revint recouvrir son monde. Le gourou de la secte avait été démasqué par les autorités et la police était en route pour venir l'arrêter. Préférant la mort à la prison à perpétuité il entreprit de se donner la mort. Mais cet homme n'était pas du genre à partir seul, si il devait tomber, ses fidèles viendraient avec lui. Il réunit donc le maximum de ses disciples dans la salle de l'office et leur ordonna au nom de l'ordre de la lune pourpre de se donner la mort. Gabriel ne pu s'y résoudre, il était ici pour fuir ce destin tragique qui le traquait dépuis ses plus jeunes jours... Un sentiment d'absurdité et de colère l'envahit, cette ombre qui le suivait avait encore une fois eu raison de lui, elle avait anéantit tout ce autours de quoi il s'était re-bâti ces derniers mois... Mais alors que ses "frères" tombaient tout autours de lui, sa colère s'atténuait, son sentiment d'absurdité se muait bien malgré lui en plaisir et en soulagement. Cette main qu'il sentait sur son épaule s'envolait peu à peu, lui révélant un monde en couleur et en mouvement. Son visage se déformait au fil que le sang se répandait sur le sol, ses yeux s'écarquillaient et sa bouche s'ouvrit pour laisser sortir un rire gras et froid qui résonna dans la pièce et acheva de consumer la vie qui restait aux quelques hommes agonisants au sol. Une révélation venait de lui faire enfin prendre vie et ce rire c'était son premier cri, celui qui lui permetterait de respirer enfin, de prendre naissance en ce monde. Il comprit en ce lieu et à cet instant que cette main qu'il sentait que ce bruit qu'il entendait au quotidien ce n'était pas le cri des sirènes se réclamant de son âme, mais celui de l'estomac de la mort grondant et désirant qu'on le remplisse. Il n'était pas né pour être victime de la mort, mais pour la repaître. Il su en son âme et conscience qu'il consacrerait alors le reste de son existence à prendre la vie, à dispenser la mort, à alimenter l'enfer. Et son prénom, Gabriel, ferait de lui le nouveau gardien des portes du monde d'en bas, dés ce jour le monde allait devoir compter avec un nouveau faucheur.
Cette prise de conscience le transforma littéralement, il passa de victime désespérée à prédateur à grande soif. Cette soif réclamait autant de sang que de savoir. Il commit d'abord quelques meutres maladroits, s'attaquant principalement à des jeunes femmes qui partaient en vacances. Et au fur et à mesure qu'il tuait, son envie d'en apprendre d'avantage sur ce monde, ses croyances, ses normes culturelle, les habitudes des gens qui le peuple, ne fit que croitre. Il apaisa ce besoin en se plongeant dans la littérature philosophique, phsychologique, sociologique et esothérique.Il fut d'ailleurs surpris de constater l'existence d'un auteur du même patronyme que le siens, il songea qu'ils étaient peut parents... Il ne put s'empêcher de sourire à l'ironie de la situation, porter le même nom qu'un auteur poursuivit par la mort.
Toujours est il qu'il il devint en trois an un véritable expert du comportement humain, commettant des actes de plus en plus atroces et de plus en plus difficiles à comprendre. Il tua ainsi plus de 15 personnes sur ses trois années d'apprentissage. Et rapidement le meutre individuel ne lui suffit plus, prendre une vie ne lui permettait plus de se dégager de cette force qui l'opressait, la mort était devenue gourmande il lui fallait toujours plus d'âmes. La création d'une secte lui parut alors la solution idéale, il connaissait déjà le milieu et avec les connaissances qu'il avait acquises ces dernières années, il était en mesure de recruter des gens en masses et de les pousser à se donner la mort. Il s'attela donc à monter son culte qu'il appela "La confrérie des neufs soeurs". Il avait habillement construit son idéologie en mélangeant les croyances satanistes de petits groupes datant de l'empire romain avec des légendes épiques comme celle des neufs soeurs magiciennes. Son objectif était simple, brasser un nombre peu conséquent de personnes sur des courtes durées, il ne fallait pas trop attirer l'attention donc ne pas regrouper trop de fidèles à la fois. Il avait également conçu le recrutement de façon à cibler les personnes ayant peu de famille. Son opération se déroula bien dans un premier temps, il pu recruter les personnes qui lui étaient nécessaires et les briser pour enfin les pousser à se donner la mort. Quand vint le premier rituel sacrificiel de masse il ressentit une joie et une puissance monter en lui plus fortement encore que le jour où ses frères s'étaient donnés la mort. Cela lui procura tellement de plaisir qu'il perdit connaissance et pu jouir de la vie sans contrainte plusieurs semaines durant. Il avait trouvé en la mort d'autrui son salut. Malheureusement pour lui, et heureusement pour le reste de l'humanité, un groupe d'enquête mis fin à ses agissement au début de l'année 2005. Il parvinrint à remonter la piste de tous ses crimes et à apporter des preuves pour la plupart d'entre d'eux. Gabriel n'aurait pu y faire et il le savait, il vivait dans une société tampon, une société qui gardait des traces de tout ce dont elle était témoin. Qu'on remonte jusqu'à lui n'était qu'une question de temps. C'était pour cela qu'il avait couvert ses arrières et s'était amenagé en tout lieu une porte de sortie. Ce qu'il n'avait pas prévu par contre c'était que les autorités anticipent son anticipation à lui. C'est ainsi qu'il fut arrêté dans le sud de la France et conduit devant un tribunal. Devant l'atrocité des faits commis et en raison d'un climat politique peu convaincu par la justice, il fut condamné dans des délais records. Il fut reconnu coupable de 34 meutres et soupçonné d'un vingtaines d'autres. Il prit donc une peine de prison à perpetuité. En son fort intérieur, Gabriel resta persuadé qu'il était le juge sur terre désigné par la mort elle-même pour la nourir. Il attendit, impassible dans sa cellule le jour où le destin lui offrirait l'opportunité de continuer son travail... Et c'est avec une expression de satisfaction sur le visage qu'il sombra dans un sommeil de glace...
Voilà voilà ^^ | |
| | | Pom-chan membre du CP9
Nombre de messages : 1602 Age : 33 Localisation : Au Paradis Date d'inscription : 20/02/2007
| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy Jeu 19 Juil 2007 - 10:31 | |
| Pfffiouuuuuu ! J'ai presque tout lu (vers la fin, j'ai laissé tomber "Gabriel Maupassant", je commence à fatiguer vers plus de minuit) Dis-moi, toi aussi tu m'as piqué mon don de l'écriture ? >_<
J'ai adoré tes histoires , surtout "Rupture" et "Sous une lune d'innocence" (j'ai survolé "derniers instants" shame on me) Tu écris très bien, ton intrigue est bien tissée, c'est très agréable à lire, il y a peu de lourdeurs dans le style.. Vraiment très plaisant (malgré quelques fautes d'orthographe ^^" et quelques phrases un peu trop longues et qui auraient besoin d'être un peu plus rythmées)
(T'as vu, j'me suis entraînée pour la correction du concours XD , tu vois, je suis bien celle dont tu avais besoin pour ta cause ^^") | |
| | | Orakthy Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 293 Age : 38 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy Jeu 19 Juil 2007 - 13:04 | |
| lol, c'est très gentil d'avoir lu, ça me fait vraiment plaisir ^^ Et ton commentaire aussi me fait plaisir ^^ Et pour répondre, concernant l'orthographe c'est de la faute à mon horrible flemme. N'ayant pas de correcteur orthographique sur mon traitement de texte, il faut que je relise mon texte et comme j'écris souvent le soir, ben fatalement quand je relis j'ai les yeux qui piquent >< Bref, ça faudrait que je fasse plus attention donc ^^ Pour les phrases un peu longues et pas très ryhtmées, c'est un restant de ma formation d'origine. Etant à la base beaucoup plus tourné vers le côté scientifique/math, je n'étais pas très littéraire. Et donc fatalement, j'écrivais dans un but informatif et non pour le plaisir... Mais je me soigne de ce côté là ^^; Enfin encore merci d'avoir lu Et pas besoin de cela pour être certain que tu étais une bonne recrue ^^ | |
| | | Pom-chan membre du CP9
Nombre de messages : 1602 Age : 33 Localisation : Au Paradis Date d'inscription : 20/02/2007
| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy Ven 20 Juil 2007 - 6:12 | |
| *fière d'elle* Ça y est, j'ai lu entièrement "Gabriel Maupassant" et "Derniers Instants" =)
Ce que j'aime particulièrement dans "Derniers Instants", c'est que ton écriture est vraiment le reflet de tes dires.. Les phrases sont rythmées de telles sortes que l'on ressent à la fois l'appel de la vie, mais également le souffle qui commence à se faire court, à s'amenuiser, pour s'éteindre complétement sur les trois petits points finaux... Une sorte de respect des deux premières phrases "d'introduction"... (c'est fait exprès?) Vraiment très beau =)
(la fille qui exagère : "Y'en n'a pas d'autres ? =3")
PS : De rien, c'est également un plaisir pour moi la lecture, et puis comme tes histoires m'ont plu, c'est normal que je te fasse partager mes impressions ^^" | |
| | | Orakthy Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 293 Age : 38 Date d'inscription : 25/06/2007
| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy Ven 22 Fév 2008 - 1:41 | |
| Désolé Pom-chan de pas t'avoir répondu ^^; Mais j'ai été super content de lire ton commentaire, merci beaucoup. Rien que de savoir que j'ai été lu en général ça me rend super content. Et donc je poursuit avec les quelques trucs que j'ai écrit depuis : Enfer intérieurCelle ci c'était la fic pour le concours : (donc cours one shot sur le thème "l'enfer c'est moi et heureusement". http://www.fictionpress.com/s/2397580/1/Enfer_int_rieurFichue journéeCelle ci est un peu plus... cynique ? ça doit s'en rapprocher oui... (Cours One shot aussi, à la première personne) http://www.fictionpress.com/s/2399643/1/Fichue_journ_eCible rougeIci c'est un très court écrit en écriture semi-automatique, mais ya du sens derrière beaucoup, faut juster chercher. C'est un peu symbolique. http://www.fictionpress.com/s/2473534/1/Cible_rougeVoilà, en espérant que ça plaira : ) | |
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| Sujet: Re: [Ecrits] Orakthy | |
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| | | | [Ecrits] Orakthy | |
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