Mes histoires....

" La phrase linguistique n'est autre que misérable face à la pauvreté "
Tels furent les pensées de Georges en se dirigeant vers l'église. Il n'en connaissait pas moins la définition lorsqu'il vit une forme bouger, sur le grand vitral qui recouvrait le mur de face. Il en fut surpris. Qu'était-ce que cette noble agitation? Georges allait-il être attaqué, ou au contraire se faire applaudir de gloire? Comment pouvait il savoir...
Le garçon décida d'agir, il devait faire quelque chose : l'église était en danger.
Il se mit à courir vers l'église, tel un chacal affamé voulant sauver son meilleur amis : Martin. Il ne s'était d'ailleur pas trompé : son copain l'attendait bien aux portes du bâtiment.
- Tu t'arrêtes là? demanda Martin
- Non, dis Georges, pas le temps !
Georges fit un saut, tellement il était agile, en essayant d'atteindre le toîts, mais, manque d'entraînement, il se heurta au murs.
- Que t'arrives-il? demanda Martin
- PAS LE TEMPS ! hurla Georges
Manquant cruellement de force physique, Georges décida de prendre les escaliers. Il couru le plus vite possible, bien que la pente le fatiguait énormément. Arrivé en haut, Georges pris pris par sa hâte, se dépecha de monter sur le toît. Mais, manque de chance, il glissa sur un tuile qui tomba d'elle même. Il remarqua que le vide l'attendait : le garçon glissait droit vers celui-ci.
Tout en glissant, Georges eut l'intelligence de regarder derrière lui. Il remarqua que la plupart des tuiles se détachaient du toît. C'était un coup monté, il en était certain. La forme qu'il avait vu bouger était donc réellement un danger...
Astucieusement, Georges analysa que si, dès la fin de sa glissade, il attrapait la barre se situant aux bords des escaliers, il serait sauvé. De plus, connaissant son propre corps, il savait que son bras serait assez grand pour faire cette action. Il ne devait pas louper l'occasion, sinon c'était la mort.
Georges glissait, il le savait. Sa vitesse s'accellerait chaque seconde. Il ne devait pas manquer la barre...
Le garçon arriva à la fin de sa glissade. Il était conscient que c'était le moment. Avec un remarquable effort, en plein air, il éttendit son bras au maximum. Ses doigts touchèrent la barre. Par manque de chance, ses mains étaient moîtes, rainson pour laquelle il tomba dans le vide.
En pleine chute, Georges fit des figures accrobatiques, essayant de s'accrocher a quelque chose, histoire de pas mourir. Au final, il savait qu'il n'y avait plus rien à faire, et que la mort arrivait : il finis donc sa chute en saut de l'ange...
Par chance, quelqu'un avait pris l'initiative de filmer les péripéties de Georges, depuis le moment même ou celui-ci était arrivé à l'église. Georges regarda le filmeur dans les yeux juste avant de s'écraser. Il en vint à la conclusion que c'était lui la forme qu'il avait vu bouger. Le caméraman avait il prévu tous ces malheurs pour filmer une action? Content d'avoir trouvé la solution, Georges mourut le sourire aux lèvres, sachant que la chance lui sourierait enfin.
Et il ne s'était pas trompé. En effet, après son enterrement incinéré ( on avait mis ses cendres dans son cercueil ), le filmeur se fit une fortune grâce à la vente de son film. Néanmoins, il précisa que la richesse de ce film était grâce a Georges.
Pour la première fois dans sa vie ( si on peut dire ça ) Georges avait énormément de chance : il était riche, ou presque.



FIN DEFINITIVE

" Masse volumique de la menthone = 1.73N
Peut-être est-ce le hasard, mais une telle masse volumique ne peut être négligée. Pourquoi, me direz-vous? Eh bien ârce que la chimie à bien été réussie. Il est vrai que l'on dise parfois que la trajectoire est rectiligne, mais du sinuzoïde, c'est ce qu'il y a de mieux.
La voiture s'éloigne systématiquement du point d'origine : 10 m/s.
Bon, on sautera l'étape de la lecture sur le graphique, vu que les données sont trops imprécises. Par contre, la vitesse ne peut pas accélérer.
Mais moi je suis très content car j'ai assez bien réussi ce compte-rendu. "

Voila ce qu'il y avait marqué dans le journal intime que l'homme venait de refermer. Il était assis sur sa chaise, devant son bureau. Il avait un nez crochu, des yeux ronds, tel un hibou à force de faire ses expériences scientifiques. Ses cheveux blonds, épais et gras lui retombaient sur son visage jouflus. Il s'appelait Moisissure Pourrie, il avait 23 ans et il était célibataire.
Moisissure releva la tête, et s'affalla sur sa chaise. Il souffla, exténué par le travail qu'il venait d'achever, et de la poussière s'envola. L'homme se mit à réfléchir. Comment la science pouvait-elle avancer ainsi? Il n'en savait rien.
Dans un mouvement d'effort, il souleva son corps énorme, et se mit sur ses deux pieds. Il souffla a nouveau, et deux fois plus de poussières partirent en fummée.
Lorsqu'il fut arrivé devant la poignée de sa porte de chambre, Moisissure fut frappé par une idée soudaine : il allait s'envoler. En effet, l'homme avait conclu il y a plus d'un mois de ça que si les particules d'azote rencontraient de la poussière d'amandine, une pré-ejection pourrait faire effet sur tout corps en mouvement et le faire continuer ainsi de façon à ce que sa vitesse soit rectiligne et uniforme.
A la suite de cette envie soudaine de découvrir le monde, Moisissure Pourrie se tourna vers la fenêtre qui se trouvait en face de la porte, c'est a dire à l'autre bout de la pièce.
Pris d'excitation, les yeux flamboyant, Moisissure Pourrie se mit a courir vers les carreaux le plus vite possible. En 10 secondes, il venait d'atteindre la vitesse de 120 km/h, tel un guepard guettant sa proie. Mais l'homme avait oublié a ce moment là que sa chaise était sur roulette.
En effet, en pleine course folle, Moisissure heurta la chaise de plein fouêt qui se mit à rouler vers la porte. Son ambition stoppée en pleine croissance, l'homme retrouva ses esprits et fut frappé d'horreur : il devait arrêter cette chaise. Moisissure aggripa son portable pour appeller les pompiers.
- Allô? S'il vous-plaît! J'aurai besoin de votre aide! hurla-il.
- D'accord, on arrive. Dis une voix rauque, sûrement celle d'un pompier.
Pris de panique, Moisissure jeta son téléphone vers la porte. Mais l'effet ne fut pas ce que l'homme avait esperé. Certes, à cause de ce lancer prodigieux, la porte s'ouvrit, et la chaise dévala l'escalier, stoppée par le four qui explosa au contact ( en effet, Moisissure voulut toujours avoir un four imperméable ).
Suivi du bruit sourd de la détonation, la maison se mit a prendre feu. L'homme vit le parquet en bois sur lequel il était posé s'enflammer. Il en fut tout affolé. Moisissure entendit la sirène des pompiers au dehors, il en profita pour faire de la gym. Les pompiers attachèrent la maison de Moisissure comme une tente, de façon a ce qu'elle ne s'envole pas.
Pourrie décida d'achever son oeuvre. Effectivement, prenant son carnet avec lui, il sauta par la fenêtre en détruisant la vitre, sachant de toute manière qu'il était finis. Pendant sa chute, il cria :
- JE PEUX VOLER !!!!!!
Ainsi s'acheva le règne de Moisissure Pourrie.






FIN