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| Il était une fois moi... et + | |
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Kaizoku Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Nombre de messages : 300 Age : 36 Localisation : Dans sa chambre... Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Il était une fois moi... et + Dim 6 Avr 2008 - 12:57 | |
| IL ETAIT UNE FOIS MOI PARTIE 1PrologueIl était une fois moi, seulement moi, Le Fou avec un L majuscule à Fou. Il était un fou, dans ce conte, on le nomme parfois Syllabe mais le conte, plus souvent, n’en compte qu’une pour son appellation : Fou. Mon histoire est mienne, j’en écrirais donc selon ma perception, selon mes thèses et mes foutaises. Je ne vous assommerais pas de mots, car les maux sont douloureux, et je raconterais simplement ce qui doit l’être. Ne perdons pas de temps, tant pis pour les longues et interminables présentations car ma plume ne peut plus attendre de vous rapporter mon histoire. Elle glisse à en faire tomber l’encre sur la feuille encore à moitié blanche et à la salir de ses formes gracieuses. En puisant dans le puits de mes plus lointains souvenirs, seul de l’eau trouble et vague remonte avec le petit saut de ma mémoire, mais de l’eau claire et pure inonde la fontaine qui trouve sa source dans la jeunesse de Syllabe. Autant me noyer dans cette eau que d’énumérer des souvenirs imprécis qui ne ferait que tache sur le papier. Autant me noyer dans ma tisane à l’écorce d’écaris pour faire émerger ces souvenirs et les sauver de ma noyade J’étais majusculement « Le Fou », celui qui dans le palais demeurait toujours auprès du Roi, jouant de mots et d’acrobaties. À Couronne, grand palace de la royauté, vivait en tout quatre fous bien que deux d’entre eux ne disaient n’en faire qu’un alors qu’Un n’en faisait déjà qu’un lui-même. Je citerais pour commencer, mon ami muet, celui qu’on appelait Un le silencieux, grand fou par la taille et par les gestes, sans voix il était maître des mimes et laisser, qui le voyait dans l’exercice de son talent, sans voix. Je conterais ce qui doit être conté et compterais ce qui doit être compté, si un et un font deux, un fou et un autre en font deux. Dans le palais, deux seuls fous formaient une unique pièce mais c’étaient deux faces, quoique l’un d’entre eux fût Pile, qui formé ces jumeaux : Pile et Face. Ils ne disaient n’être qu’un et se jugeaient la seule pièce authentique du palais dans l’art d’être fou. Chapitre 1L’ABC de l’alphabet qu’est mon histoire s’ouvre avec l’énumération d’une scène qui me revient très nettement en mémoire. Cela se passait à Couronne et je devais avoir quinze ans, j’étais alors affalé sur le sol près de mon Roi dans ses appartements, ou plutôt sur le tapis qui recouvrait les trois quarts de la pièce. Hélas, j’étais bien à ras le sol tandis que Sa Majesté planté dans son fauteuil habituel recevait Marach. Aussi loin que je m’en souvienne, Marach était l’un des Conseiller à la couronne, et en bon conseiller, il avait l’habitude de s’entretenir régulièrement avec mon Roi qui était le sien aussi. Je n’avais pas suivi la conversation entre les deux hommes et la saisit en route. « Majesté, si je puis me le permettre, il vous faut annuler cet engagement. » C’était Marach qui parlait, j’observais la discussion sans vraiment comprendre le sujet, mais je me concentrais sur chaque mot prononcé pour pouvoir en saisir un ou deux en route et enjoliver la discussion. Marach continua : « Depuis, les hommes sont devenus fous, … - Je suis Fou ! » L’interrompis-je mais il me lança un regard froid comme s’il souhaitait me geler sur place et il l’aurait fait si la cheminée face à moi était éteinte. Il toussota et chercha ses mots, puis, sans me lâcher des yeux comme pour surveiller à ce que je n’abois pas, il reprit à l’attention du Roi : « Les hommes ne tiennent plus en place, une trentaine sont morts cette semaine si ce n’est plus, et les autres prennent ça comme un jeu. - Jeu ? Je, tu, il, ils, vous, nous ! Les jeux tuent t’ils ? Non, ils vous nouent l’esprit ! Tels sont mes jeux qu’ils soient de mots ou d’acrobaties ! - Ce n’est pas un jeu Fou ! » Mon Roi avait parlé sèchement, mais Fou que j’étais je continuais, il ne m’avait pas demandait d’arrêté même si son ton le demandait clairement. « Je le sais bien mon Roi car Je est moi comme Il est lui. Et Je n’est pas un jeu. Mais Je joue t’il ? Seulement avec les mots. - Ou avec les maux ! » Fis une voix derrière moi dans un tintement de clochettes. Je me retournais et vis Pile sans sa Face. Apparemment il était là depuis un certain temps et attendait qu’on lui fasse audience. Il était rare de le voir seul sans Face, c’était une paire quasi-inséparable, il semblait presque lui manquait quelque chose comme un bras ou une jambe. Déjà que de taille il était très petit, sans sa moitié, il paraissait minuscule. J’intervenais : « Pile à l’heure ! Face à moi, je ne le vois pas, la moitié de la pièce a-t-elle était dépensé ? Ou mes maux dont tu parles l’ont-ils peut-être emporté ? - Maudit sois-tu ! Répliqua-t-il. - Mots dis soient tus ! Tu parles pour rien Pile! Que veux-tu ? Si tu es là, sans ta Face, surement raison doit être. - Et raison est ! - Alors, fais-en-nous part si tu ne l’as pas perdu en venant..» La colère se lu sur les traits du petit homme mais il détourna son regard vers mon Roi. Vraisemblablement, celui-ci avait suivit notre échange et en échange m’offrait son sourire. Pile avait perdu la Face face à moi, et l’on sentit une pointe de vexation quand il rouvrit la bouche pour parler au Roi,... - Spoiler:
«Mon Roi ? » Visiblement il attendait l’approbation du vieil homme pour parler. « Je t’écoute, déclara t’il après un toussotement pour s’éclaircir la gorge. - Mon Prince m’envoie, il marqua une pause puis continua, il demande à mon Roi à ce qu’il soit présent à sa table pour déjeuner. - Pourquoi envoyer un fou comme messager ? Demanda mon Roi, je me posais la même question, fou n’était pas messager ni page. - Selon les mots de mon Prince, il tient à ce que vous ayez distraction nécessaire d’un fou de qualité et de talent. » Pile le type de réaction que je pouvais attendre de lui, il posa sur moi un regard de mépris et ses lèvres formèrent presque un V de victoire. « Ce n’est pas à mon fils de choisir qui m’accompagne. - J’en suis informé mon Roi, mais mon Prince ne tient pas que les mauvaises manières de votre Fou soit… - Mon Fou et ses manières me conviennent, coupa t’il. - Bien entendu, Majesté. »
(...quand il rouvrit la bouche pour parler au Roi après que celui-ci est fait signe qu’il en avait l’autorisation. « Mon Prince m’envoi. ») Pile et Face étaient les fous du Prince comme je l’était pour le Roi, mais la situation était inhabituel car d’après ce que déclara Pile ensuite, le Prince avait un message qu’il devait porter aux oreilles du Roi et seulement aux siennes. L’affaire semblait anormale, pourquoi donc un fou pour transportait un message ? Un fou n’était pas un messager ou un page. Je tournais la page quand le Roi me congédia ainsi que Marach pour être seul avec le nain et son chapeau à clochettes. Le Fou devait quitter son Roi, et de même pour le Conseiller, et nous voir partir fit sourire Pile alors que sur le visage de Marach se lisait un sentiment inverse alors que nous passions la grande porte. Le garde royale à l’entrée, qui pour moi était plus une sortie à ce moment là, fit un signe de tête saluant le Conseiller d’un « Sire Marach » respectueux mais m’ignora. Je n’étais qu’un fou bien que « Le Fou », mais qui étais-je pour un soldat à part le jouet du roi ? Les gens n’avaient pas l’habitude de me saluer, surtout les personnes de hautes naissances, mais parfois ils riaient à mes mots d’esprits, ou m’acclamaient suite à mes joyeuses cabrioles ou quand je me donnais en spectacles d’une façon ou d’une autre. C’était à ses moment ou j’étais le plus vivant, et malgré mon statut proche d’un simple serviteur, j’avais parfois le droit à des petites ovations dont eux ne disposaient pas. On n’applaudit pas un palefrenier ou un serviteur qui scelle la monture de son maître et l’on ne bat pas des mains pour un domestique qui sert un repas, mais ils avaient parfois le droit à des remerciements ou parfois à rien. Mais du fait que je sois parfois applaudit ne faisait pas de moi quelqu’un de condition supérieur ou inférieur aux serviteurs même si, il est vrai, j’avais le droit à un traitement différent. Une faim d’une Syllabe frappait mon estomac, et donc je décidais de profiter de ce moment de liberté pour me remplir la panse. Je n’aurais pas pu dévorer un loup mais une grande partie du moins, je me ruais alors à la cantine des gardes qui, à cette heure de la journée, devaient s’empiffrer. Je franchissais donc le long couloir aux ornements luxurieux et aux nombreux portraits, le Couloir Royale comme on l’appelait, et doublait Marach dans l’escalier qui descendait aux étages inférieurs et me dirigeais par trajets et trajectoires vers le Réfectoire au rez-de-chaussée. « Garde-à-vous ! » Criais-je en entrant dans la grande salle qui servait de cantine aux gardes. Certains se levèrent aussitôt dans un mouvement de panique (verres se versèrent, déversèrent et renversèrent) et prirent la pose demandée, mais quand ils s’aperçurent que ce n’étaient qu’un fou, ils se relâchèrent, certains soupirèrent, et d’autres jurèrent à mon encontre. Je souris. « Garde-à-toi Fou » fit une voix forte par-dessus celles des autres gardes qui se ressayaient en jurant ou rigolant d’avoir été victime de mon petit tour. Je me tournais sur la gauche pour en trouver l’origine et je vis un soldat qu’il ne me semblait pas connaître. Il était assis, les coudes sur une des tables, la tête en appui sur ses mains, les paumes sous son menton et il me dévisageait. Je me mis aussitôt au garde-à-vous et plongeais un regard sur l’assiette à demi remplie devant lui avant de le reposer sur lui. « Garde-à-moi une part » déclarais-je. Il fit un sourire de travers et je le vis chercher ses mots puis il demanda : « Une part, aurais-je ton départ ? » Voulais t’il que je parte ou bien essayait t’il seulement de jongler avec « part » et « départ » ? Je ne le savais pas et ne le saurais surement jamais, je répondais alors : « Fou que tu es ! Des parts, tu en auras ! Tu auras tout à part ma part. » Il sourit plus clairement et m’invita à sa table d’un geste de la main, pendant que les autres dans la salle faisaient comme si je n’étais plus là. A suivre...
Dernière édition par Kaizoku le Lun 7 Avr 2008 - 16:02, édité 5 fois | |
| | | kur0 Colonel Smoker
Nombre de messages : 1110 Localisation : In mY w0rlD DOWn!!!! Date d'inscription : 01/03/2008
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Dim 6 Avr 2008 - 14:54 | |
| très très bien écrit ,contrairement a d'autre (je ne vise personne !) en tout les cas c'est vraiment bien ,un peu compliquer mais bien!! great jooooob: | |
| | | Kaizoku Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Nombre de messages : 300 Age : 36 Localisation : Dans sa chambre... Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Dim 6 Avr 2008 - 15:17 | |
| Merci, je publierais la suite quand je l'aurais retravaillé... bon, pour le moment je vous propose de lire deux trois autres trucs: - Interview d'un héro - Spoiler:
INTERVIEW D’UN HERO
Nous sommes aujourd'hui avec le légendaire Zy, l'homme ayant sauvé le monde de sa fin. Bonjour Zy. Bonjour.
Alors vous êtes le héros ayant sauvé le monde ? Vous avez débuté en tant que soldat à l'âge de 17ans pour devenir Général des armées en moins de 8ans. Un an plus tard vous démissionner et 4ans après, vous sauver le monde. La question que l'on se pose, c'est comment avez vous fait ? Tout d'abord, il faut savoir une chose, je suis le personnage principal du roman dans lequel je sauve le monde, le secret est là. Cependant, ce n'est pas si simple que ça: oui, tout est scénarisé et fait pour que l'on arrive à ce but mais ce que beaucoup oublis c'est toute la merde qu'il y'a avant.
Mais sans cette merde comme vous dites, aurez-vous vraiment obtenu cette gloire ? Ben justement, je ne sais pas. Si je sauve le monde directement en deux ou trois chapitres ça irez bien plus vite mais peut-être moins de mérite et de gloire au final. Enfin, toujours avant la finalité, on m'impose pas mal de conneries du genre se blesser pour tenter de sauver un ami et qu'au final on échoue.
Mais vous désirez sauver cet ami, non ? N'est-ce pas la mentalité qui forge le héro cette solidarité ? Bon écoutes. Ca c'est des conneries. Ok, battre l'hydre à 4 têtes ou tuer le troll de Gal'Rash c'est héroïque. Mais pleurer comme une tapette à la mort d'un compagnon, qu'on m'a au préalable dans le récit imposer comme ami, c'est nul. Si tu réussi à le sauver c'est pas mal mais me faire galérer pour échouer au final, non merci.
Je comprends. Parlons maintenant des combats. Quels sentiments éprouvez-vous lors d'un combat contre une hydre à 4 têtes par exemple ? Du déséquilibre ! C'est évident ! L'hydre a 4 têtes mais moi je suis le personnage principal. Résultat: elle peut rien contre moi, sauf me blesser peut-être et tuer mes compagnons. Mais moi je survis.
N'êtes-vous pas triste de perdre vos compagnons ? Si parfois, mais le branlo que j'ai rencontré au chapitre d'avant, je m'en fous. Pour l'ami d'enfance ou compagnons de plus de 6-7 chapitres, ça devient un peu plus blessant mais encore...
Vous semblez pourtant si solidaire dans l'histoire. Ne l'êtes-vous pas réellement. Le roman c'est comme du cinéma américain, on se la joue. Un héro qui survit et défonce tout solo. Mais héro c'est pas spécialement solidaire, des fois faut bien laisser 2 ou 3 cons derrière. Moi c'est bon sinon, j'ai le rôle principal, à part les blessures je ne crains rien.
Vous êtes insensible en fait. Etait-ce pareil lors de la mort de vos parents ? Mes parents ? Ah... eux ! Non, non, ils étaient déjà morts au début de l'histoire. On s'en fout.
Bon, alors parlons des blessures faites par de grands ennemis. Aimez-vous affrontez ce genre d'ennemi qui arrive à vous blesser, ceux qui valent le coup donc ? Oh la la ! Il y'en a tellement peu ! Même sur un champ de bataille, j'en tue des centaines à moi tout seul. Je suis sur que si on enlève les figurants et autres personnages secondaires, je survivrais seul. Même blessé mortellement, je suis certain que l'on pourra me soigner.
Vous êtes plutôt confiant. Mais oui ! Je fais ce que dit le narrateur. "Il en tua 100 de son épée" par exemple, juste avec ça, je peux en tuer 100 sans me blesser.
Et si le narrateur venait à vous faire mourir, que... Attends, attends, je t’arrête là ! C'est pas possible, sauf peut-être à la fin, quand j'aurais sauvé le monde. Faut être con pour me faire mourir avant, le mal l'emporterait et chaos et destruction règnerait. Ca craint.
- Silvers - Uniquement un début... pas trop développé... Et voici une histoire écrit en commun avec certains membres d'un forum de lecture et de créations littéraires forum (Idées et créations de livres), les auteurs sont Taowin, Peluche et moi même, je vous laisse découvrir mais c'est totalement improvisé pour le moment, donc soyez indulgent, c'est un début. Bonne lecture ! - Cliquez ici
Dernière édition par Kaizoku le Dim 6 Avr 2008 - 17:32, édité 1 fois | |
| | | Nélo Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 20/12/2007
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Dim 6 Avr 2008 - 16:51 | |
| LOL L'interview ^^
Alors comme ça t'es un compagnon de idées et créations de livres ^^, Eb ce moment j'ai pas trop le temps d'y aller mais c'est un forum très sympatique.
J'ai adoré l'histoire du fou, les jeux de mots sont délicieux. Très amusants vraiment. | |
| | | Kaizoku Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Nombre de messages : 300 Age : 36 Localisation : Dans sa chambre... Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Dim 6 Avr 2008 - 17:38 | |
| - Nélo a écrit:
- J'ai adoré l'histoire du fou, les jeux de mots sont délicieux. Très amusants vraiment.
Merci ! Le seul problème avec cette histoire c'est que j'ai peur que ça devienne un peu lourd à force, c'est pour ça que cette version du récit est allégé et plus compréhensible que la première que j'avais fait. Je continus avec cette esprit, en essayant de pas trop répéter les mêmes jeux de mots... et mettre en place l'intrigue. - Nélo a écrit:
- Alors comme ça t'es un compagnon de Idées et créations de livres. En ce moment j'ai pas trop le temps d'y aller mais c'est un forum très sympatique.
Ouais c'est sympa mais il est un peu délaissé en ce moment... Edit : Ajout d'un passage de ma V1... je sais pas laquelle est le mieu, si je dois ou non inclure cette conversation entre Pile et le Roi.
Dernière édition par Kaizoku le Lun 7 Avr 2008 - 14:44, édité 1 fois | |
| | | Nélo Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 20/12/2007
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Dim 6 Avr 2008 - 23:47 | |
| Ah je comprends, moi je n'y vais plus car je n'ai plus trop de temps, alors j'ai du réduire le nombre des forums que je visite. Et même ainsi je ne passe pas longtemps sur chaqun d'eux. | |
| | | Kaizoku Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Nombre de messages : 300 Age : 36 Localisation : Dans sa chambre... Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Lun 7 Avr 2008 - 15:57 | |
| - Spoiler:
IL ETAIT UNE FOIS MOI - http://www.nowupload.com/:RDzPartie 1PrologueIl était une fois moi, seulement moi, Le Fou avec un L majuscule à Fou. Il était un fou, dans ce conte, on le nomme parfois Syllabe mais le conte, plus souvent, n’en compte qu’une pour son appellation : Fou. Mon histoire est mienne, j’en écrirais donc selon ma perception, selon mes thèses et mes foutaises. Je ne vous assommerais pas de mots, car les maux sont douloureux, et je raconterais simplement ce qui doit l’être. Ne perdons pas de temps, tant pis pour les longues et interminables présentations car ma plume ne peut plus attendre de vous rapporter mon histoire. Elle glisse à en faire tomber l’encre sur la feuille encore à moitié blanche et à la salir de ses formes gracieuses. En puisant dans le puits de mes plus lointains souvenirs, seul de l’eau trouble et vague remonte avec le petit saut de ma mémoire, mais de l’eau claire et pure inonde la fontaine qui trouve sa source dans la jeunesse de Syllabe. Autant me noyer dans cette eau que d’énumérer des souvenirs imprécis qui ne ferait que tache sur le papier. Autant me noyer dans ma tisane à l’écorce d’écaris pour faire émerger ces souvenirs.et les sauver de ma noyade J’étais majusculement « Le Fou », celui qui dans le palais demeurait toujours auprès du Roi, jouant de mots et d’acrobaties. À Couronne, grand palace de la royauté, vivait en tout quatre fous bien que deux d’entre eux ne disaient n’en faire qu’un alors qu’Un n’en faisait déjà qu’un lui-même. Je citerais pour commencer, mon ami muet, celui qu’on appelait Un le silencieux, grand fou par la taille et par les gestes, sans voix il était maître des mimes et laisser, qui le voyait dans l’exercice de son talent, sans voix. Je conterais ce qui doit être conté et compterais ce qui doit être compté, si un et un font deux, un fou et un autre en font deux. Dans le palais, deux seuls fous formaient une unique pièce mais c’étaient deux faces, quoique l’un d’entre eux fût Pile, qui formé ces jumeaux : Pile et Face. Ils ne disaient n’être qu’un et se jugeaient la seule pièce authentique du palais dans l’art d’être fou. Chapitre 1L’ABC de l’alphabet qu’est mon histoire s’ouvre avec l’énumération d’une scène qui me revient très nettement en mémoire. Cela se passait à Couronne et je devais avoir quinze ans, j’étais alors affalé sur le sol près de mon Roi dans ses appartements, ou plutôt sur le tapis qui recouvrait les trois quarts de la pièce. Hélas, j’étais bien à ras le sol tandis que Sa Majesté planté dans son fauteuil habituel recevait Marach. Aussi loin que je m’en souvienne, Marach était l’un des Conseiller à la couronne, et en bon conseiller, il avait l’habitude de s’entretenir régulièrement avec mon Roi qui était le sien aussi. Je n’avais pas suivi la conversation entre les deux hommes et la saisit en route. « Majesté, si je puis me le permettre, il vous faut annuler cet engagement. » C’était Marach qui parlait, j’observais la discussion sans vraiment comprendre le sujet, mais je me concentrais sur chaque mot prononcé pour pouvoir en saisir un ou deux en route et enjoliver la discussion. Marach continua : « Depuis, les hommes sont devenus fous, … - Je suis Fou ! » L’interrompis-je mais il me lança un regard froid comme s’il souhaitait me geler sur place et il l’aurait fait si la cheminée face à moi était éteinte. Il toussota et chercha ses mots, puis, sans me lâcher des yeux comme pour surveiller à ce que je n’abois pas, il reprit à l’attention du Roi : « Les hommes ne tiennent plus en place, une trentaine sont morts cette semaine si ce n’est plus, et les autres prennent ça comme un jeu. - Jeu ? Je, tu, il, ils, vous, nous ! Les jeux tuent t’ils ? Non, ils vous nouent l’esprit ! Tels sont mes jeux qu’ils soient de mots ou d’acrobaties ! - Ce n’est pas un jeu Fou ! » Mon Roi avait parlé sèchement, mais Fou que j’étais je continuais, il ne m’avait pas demandait d’arrêté même si son ton le demandait clairement. « Je le sais bien mon Roi car Je est moi comme Il est lui. Et Je n’est pas un jeu. Mais Je joue t’il ? Seulement avec les mots. - Ou avec les maux ! » Fis une voix derrière moi. Je me retournais et vis Pile sans sa Face. Apparemment il était là depuis un certain temps et attendait qu’on lui fasse audience. Il était rare de le voir seul sans Face, c’était une paire quasi-inséparable, il semblait presque lui manquait quelque chose comme un bras ou une jambe. Déjà que de taille il était très petit, sans sa moitié, il paraissait minuscule. J’intervenais : « Pile à l’heure ! Face à moi, je ne le vois pas, la moitié de la pièce a-t-elle était dépensé ? Ou mes maux dont tu parles l’ont-ils peut-être emporté ? - Maudit sois-tu ! Répliqua-t-il. - Mots dis soient tus ! Tu parles pour rien Pile! Que veux-tu ? Si tu es là, sans ta Face, surement raison doit être. - Et raison est ! - Alors, fais-en-nous part si tu ne l’as pas perdu en venant..» La colère se lu sur les traits du petit homme mais il détourna son regard vers mon Roi. Vraisemblablement, celui-ci avait suivit notre échange et en échange m’offrait son sourire. Pile avait perdu la Face face à moi, et l’on sentit une pointe de vexation quand il rouvrit la bouche pour parler au Roi. « Mon Roi ? » Visiblement il attendait l’approbation du vieil homme pour parler. « Je t’écoute, déclara t’il après un toussotement pour s’éclaircir la gorge. - Mon Prince m’envoie, il marqua une pause puis continua, il demande à mon Roi à ce qu’il soit présent à sa table pour déjeuner. - Pourquoi envoyer son fou pour m’en avertir ? Demanda mon Roi, je me posais la même question. - Selon les mots de mon Prince, il tient à ce que vous ayez distraction nécessaire d’un fou de qualité et de talent. » Pile le type de réaction que je pouvais attendre de lui, il posa sur moi un regard de mépris et ses lèvres formèrent presque un V de victoire. « Ce n’est pas à mon fils de choisir qui m’accompagne. - J’en suis informé mon Roi, mais mon Prince ne tient pas que les mauvaises manières de votre Fou soit… - Mon Fou et ses manières me conviennent, coupa t’il. - Bien entendu, Majesté. » Pile et Face étaient les fous du Prince comme je l’étais pour le Roi, mais la situation était inhabituel car d’après ce que déclara Pile ensuite, le Prince avait un message qu’il devait porter aux oreilles du Roi et seulement aux siennes. Pourquoi un fou pour transportait un message ? Un fou n’était pas un messager ou un page. Je tournais la page quand le Roi me congédia ainsi que Marach pour être seul avec le nain et son chapeau à clochettes. Le Fou devait quitter son Roi, et de même pour le Conseiller, et nous voir partir fit sourire Pile alors que sur le visage de Marach se lisait un sentiment inverse alors que nous passions la grande porte. Le garde royale à l’entrée, qui pour moi était plus une sortie à ce moment là, fit un signe de tête saluant le Conseiller d’un « Sire Marach » respectueux mais m’ignora. Je n’étais qu’un fou bien que « Le Fou », mais qui étais-je pour un soldat à part le jouet du roi ? Les gens n’avaient pas l’habitude de me saluer, surtout les personnes de hautes naissances, mais parfois ils riaient à mes mots d’esprits, ou m’acclamaient suite à mes joyeuses cabrioles ou quand je me donnais en spectacles d’une façon ou d’une autre. C’était à ses moment ou j’étais le plus vivant, et malgré mon statut proche d’un simple serviteur, j’avais parfois le droit à des petites ovations dont eux ne disposaient pas. On n’applaudit pas un palefrenier ou un serviteur qui scelle la monture de son maître et l’on ne bat pas des mains pour un domestique qui sert un repas, mais ils avaient parfois le droit à des remerciements ou parfois à rien. Mais du fait que je sois parfois applaudit ne faisait pas de moi quelqu’un de condition supérieur ou inférieur aux serviteurs même si, il est vrai, j’avais le droit à un traitement différent. Une faim d’une Syllabe frappait mon estomac, et donc je décidais de profiter de ce moment de liberté pour me remplir la panse. Je n’aurais pas pu dévorer un loup mais une grande partie du moins, je me ruais alors à la cantine des gardes qui, à cette heure de la journée, devaient s’empiffrer. Je franchissais donc le long couloir aux ornements luxurieux et aux nombreux portraits, le Couloir Royale comme on l’appelait, et doublait Marach dans l’escalier qui descendait aux étages inférieurs et me dirigeais par trajets et trajectoires vers le Réfectoire au rez-de-chaussée. « Garde-à-vous ! » Criais-je en entrant dans la grande salle qui servait de cantine aux gardes. Certains se levèrent aussitôt dans un mouvement de panique (verres se versèrent, déversèrent et renversèrent) et prirent la pose demandée, mais quand ils s’aperçurent que ce n’étaient qu’un fou, ils se relâchèrent, certains soupirèrent, et d’autres jurèrent à mon encontre. Je souris. « Garde-à-toi Fou » fit une voix forte par-dessus celles des autres gardes qui se ressayaient en jurant ou rigolant d’avoir été victime de mon petit tour. Je me tournais sur la gauche pour en trouver l’origine et je vis un soldat qu’il ne me semblait pas connaître. Il était assis, les coudes sur une des tables, la tête en appui sur ses mains, les paumes sous son menton et il me dévisageait. Je me mis aussitôt au garde-à-vous et plongeais un regard sur l’assiette à demi remplie devant lui avant de le reposer sur lui. « Garde-à-moi une part » déclarais-je. Il fit un sourire de travers et je le vis chercher ses mots puis il demanda : « Une part, aurais-je ton départ ? » Voulais t’il que je parte ou bien essayait t’il seulement de jongler avec « part » et « départ » ? Je ne le savais pas et ne le saurais surement jamais, je répondais alors : « Fou que tu es ! Des parts, tu en auras ! Tu auras tout à part ma part. » Il sourit plus clairement et m’invita à sa table d’un geste de la main, pendant que les autres dans la salle faisaient comme si je n’étais plus là. Suite... (Version non-retravaillé)Trois portes rectangulaires, six rectangles en deux rangées de trois, dans un grand rectangle, et douze autres : deux bancs par tables, soit un de chaque côté et deux tabourets à chaque bout de table. Le Réfectoire, tel qu’il l’avait toujours été, hiver comme été, était cette vaste salle rectangulaire qui servait de cantine, de salle de regroupement, et biens d’autres choses pour les gardes. A ce que l’on disait, peu importe l’horaire, on trouvait au moins un ou deux gardes dans cette salle, et même quand ceux-ci devenaient soldats lorsque la guerre frappait, il y’en avait au moins un qui trainait ici, bien que je n’ai jamais pu le vérifier par moi-même. J’étais rentré par la grande porte, et me trouvais donc, avant de m’être tourné à bâbord au garde-à-vous, face aux deux rangés de tables à ma droite et à ma gauche, et à ma gauche : lui. Lui, je ne le connaissais pas encore à ce moment là, ce garde, jeune mais tout de même vieux pour mes quinze ans. Il était alors assis en bout de banc à la première des trois tables de la rangée, dans l’angle gauche de la pièce, dans l’angle gauche de la table. Je répondis à son invitation, et m’approchais dans une démarche de soldat. Syllabe pris place, en bout de table, sur un tabouret avec autant de pieds que de syllabes. A ma gauche, le garde-manger me gratifia d’un hochement de tête tout en avalant un bout de pain qu’il avait trempé de sauce. « Ton nom ? Demanda-t-il tout en mâchant - Offres moi le tien accompagné de pain, répliquais-je, avant d’essayer de voler le mien. » Il sourit comme il en avait l’habitude depuis que je l’avais vu, et me tendit sa main droite par-dessus la table. « Sand » déclara t’il quand je la lui serrais. Suivit un regard point d’interrogation. « « Mon nom » est un palindrome mais ne l’est pas, déclarais-je. - Un palindrome ? Demanda-t-il avec un haussement de sourcil. - « Oh Ho ! » Le palindrome peut-être « rêver » mais « mon nom » n’est pas un rêve. « Relater, étaler », un palindrome tel qu’ « elle » ne te dévoilera pas mon identité, cesse de chercher, je vais t’aider. » Il semblait perdu, j’essayais de le retrouver : « Une Syllabe, dis-je - « Une Syllabe » ? - C’est mon nom. - Ce n’en est pas un. » Il semblait réfléchir, comme un rayon de soleil sur un miroir et un silence plus fort que toutes les voix qui se mélangeaient dans le tumulte de la salle s’éleva et fit écho à sa concentration. J’interrompais ses réflexions : « Syllabe est mon nom, une seule parfois. » Ses yeux verts se plantèrent dans les miens. « Mais ce n’est pas un palindrome ! S’exclama-t-il. - Je n’ais jamais rien dit de tel, « mon nom » est un palindrome mais « Une Syllabe » ne l’est pas, toutefois certaines le sont comme « ses » Syllabes. » Je pointais alors mon index vers un garde que je connaissais, il s’appelait Trirt Slols. Il me vit le braquer de mon doigt et me sourit comme à un gamin. « Tu me dois toujours une part, si tu veux des parts toi aussi » fis-je remarquer à Sand mais il continuait à se goinfrer en m’écoutant sans rien me donner, pour le moment. | |
| | | Nélo Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 20/12/2007
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Mar 8 Avr 2008 - 17:58 | |
| C'est toujours très amusant !
J'ai juste cafouillé au début, j'ai cru que les 6 rectangles étaient également des portes, j'ai mis quelques instants avant de comprendre qu'il s'agissait en fait de tables. | |
| | | Kaizoku Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Nombre de messages : 300 Age : 36 Localisation : Dans sa chambre... Date d'inscription : 07/02/2007
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Mer 9 Avr 2008 - 13:48 | |
| Je continus...
« Tu me dois toujours une part, si tu veux des parts toi aussi » fis-je remarquer à Sand mais il continuait à se goinfrer en m’écoutant sans rien me donner, du moins pour le moment. Il finit d’avaler ce qu’il avait entre les dents et mesura des yeux son assiette devant lui. « Elle est à moitié vide, constata t’il pendant que son regard franchit l’angle de la table pour croiser le mien. - A moitié pleine, objectais-je. » Il ouvrit une miche de pain, et regarda autour de lui sur la table. Son regard s’accrocha en bout de table. Il apostropha un homme à cet endroit, et une marmite fit écho à sa demande, en passant de garde en garde jusqu’à arriver face à lui. Il se servit, avec les mêmes regards posés sur lui que l’ustensile qu’il utilisait, et déversa la nourriture, une espèce de ragout dans lequel mijoter quelques bouts de viandes, dans l’espace ouvert dans le pain. « Pour toi » dit-il en me tendant le tout. Un « merci » hésitant sortir de mes babines. Le met n’était pas des meilleurs qualités, mais je le pris quand même suite aux recommandations de mon estomac et commençais à manger tout en tachant de ne pas me tacher. Expérience difficile avec un sandwich, si l’on peut appeler ça comme ça, composé aux trois quarts de sauce, néanmoins j’y parvins. « Deux jours que je n’ai pas vraiment mangé, raconta Sand, je suis partis de Fort Amo, et seul, il y’a une demi-lune, sans assez de provisions et je me suis perdu en route. » Cendrier empli des cendres de la bêtise que peuvent avoir les hommes, des cendres de sa propre bêtise. Des étincelles dans ses yeux rougeoyèrent quand celui-ci fuma le reste de son histoire dans un nuage passionnée. Et je l’écoutais. « Dès que le messager est passé chez nous, beaucoup ont voulu partir, mais y’a que moi qui en ai eu le courage ! Et je réussirais, s’exclama t’il plus pour lui-même que pour moi, mais pas seulement pour elle. Ils se sont moqués quand j’ai dit que je pouvais le faire, ils ont rit en me voyant partir à pied avec mon bagage sur le dos, mais moi je leur prouverais qu’ils se sont trompés. Et aussi ici, tout le monde me regarde de travers… - Tu as l’air aussi louche qu’elle » coupais-je en lui désignant la louche dans la marmite. En effet, Sand était assez différent des personnes que l’on pouvait voir à Couronne ou dans les rues de Perle. Contrairement aux cheveux mi-longs ou longs qui recouvraient la tête de presque tous les hommes de la région, ses cheveux noirs à lui étaient courts et pointaient vers le haut se tenant comme des petites stalagmites, sans aucune huile ou gelée quelconque, mais deux trois mèches se laissaient choir sur son visage. C’était un homme plutôt svelte, son uniforme laissait ses bras musclés à l’air libre, sous des épaulettes fines, de je ne sais quel métal, noires comme le reste de son accoutrement. Un plastron sur son torse de même matière, qui semblait à la fois souple et robuste, dominait son léger pantalon de soie noire (qui n’en réalité n’était pas de la soie comme je l’appris plus tard). Un tatouage sombre représentant une petite épée lui parcourait la partie gauche de son visage, partant du front, et enjambant l’œil, pour s’achever un peu au dessus du niveau de la bouche. | |
| | | Nélo Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nombre de messages : 251 Date d'inscription : 20/12/2007
| Sujet: Re: Il était une fois moi... et + Sam 12 Avr 2008 - 2:51 | |
| C'est un visiteur du futur avec un gilet pareballe en kevlar et un pantalon en polyestère ?
J'aime bien l'histoire mais j'ai trouvé quelques répétitions désagréables, le mot "table" trois fois au début. Les cendres et la bêtise, même si cette répétition est voulue, je ne l'ai pas vraiment appréciée.
Par contre le coup de la louche était amusant.
quelques fautes: un ragout dans lequel "mijotait" et non "mijoter"...
Mais bon, c'est pas la mort non plus ^^, j'attends la suite hihihi ^^ | |
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