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 Cyl

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Kaizoku
Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
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Kaizoku


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MessageSujet: Cyl   Cyl Icon_minitimeDim 6 Avr 2008 - 14:41

Le soleil brillait. Le ciel était bleu. Des oiseaux le parcouraient formant un V blanc de leurs vols. Les rues étaient bondées, la ville vivait. Parfois, des voitures passaient faisant s’écarter la foule. A deux rues, le marché grondait, on y vendait du poisson pêché plus tôt dans la matinée. Onze cloches sonnèrent, une resta muette.
Elle, elle était brune, les yeux verts et les cheveux mi-longs. Elle regarda une moto passer. Le sable se soulevait en petits nuages derrière ses roues, le klaxon retentit et la foule s’écarta. Elle, elle était envieuse. Mais où était-elle ?
Elle leva les yeux. Les bâtiments ne dépassaient pas trois étages, ils lui paraissaient petits, même les plus grands. Une main se posa sur son épaule et une voix de femme s’engouffra dans son oreille.
« Chérie ? »
Ou suis-je ? Cela résonnait dans sa tête, elle ferma les yeux puis les ré-ouvrit. Le décor avait changé. Elle, elle était couchée, deux silhouettes d’hommes penchées sur elle. Une lumière l’éblouît, une lampe. Un œil se ferma, mais une main lui maintenait l’autre ouvert, et l’inonda de lumière. Elle le relâcha, il se referma.
Ses yeux se ré-ouvrirent dans la ville.
« Chérie, est-ce que ça va ? »
Une voix de femme, encore. Elle la secouait. Elle, elle pleurait pendant que la voix l’interpellait. Elle semblait lointaine et pourtant si proche. Ses paupières se refermèrent sur ses yeux, puis ils se ré-ouvrirent comme pour s’éveiller d’un mauvais rêve. Tout est flou, une voix retentit par-dessus celle de la foule. Cette voix qui disait qu’elle aller se réveiller, une voix d’homme qui paniquait.
Une autre voix implorait, plus fort que l’autre, un homme encore.
« Faites quelque chose ! »
Elle se retourna, leva la tête et scruta la foule. D’où venait cette voix ?
Il y’en avait une autre, celle de la femme. Elle l’appelait. Elle cherchait à dominer les deux autres. Accroupie, une femme se tenait là, devant elle, elle semblait crier. Mais elle, elle n’entendait rien, plus rien, aucune voix. Seul un bip retentissait à rythme régulier.
« Elle est stabilisé. »
Une voix d’homme, calme et apaisée. Puis plus rien.
Elle n’entendait rien, ne voyait rien. Cela dura quelque secondes.
La foule réapparut, une voiture faisait sonner son klaxon, une femme criait. Elle se retourna. La voiture était face à elle. Une tête sortait de l’habitacle par la fenêtre à droite.
« Bouges de là gamine ! »
Les regards étaient posés sur elle. Elle était pâle, elle respirait fort. Des mains la secouaient par derrière. Trop de bruits, trop de murmures. Elle se colla les mains sur les oreilles. Elle avait mal à la tête. Toute tournait. Elle perdit connaissance.

« Elle se réveille ! »
La voix était jeune et forte, elle s’envola avec l’ouverture des yeux de la jeune fille. Elle se redressa dos contre le coussin et le vit. Un garçon, elle le jugea de 16 ou 17ans. Elle le fixait. Tout était encore confus. Des bruits de pas rapide et une silhouette apparut à la porte ouverte. Une femme, elle la reconnut. Ses cris refrappèrent sa tête, mélange désordonnés d’hurlements et de murmures. Elle se prit la tête entre les mains et la secoua. Les hurlements passèrent comme projetés lors de la secousse.
La femme s’approcha. Elle est belle se dit-elle. Ses cheveux sombres tombaient dans son dos et sa robe élégante était verte comme ses yeux. Un bruit de foule, la jeune fille tourna son regard vers la fenêtre de la pièce. Le ciel, elle ne vit rien d’autre.
« Ou suis-je ? »
Sa voix était petite, et indistincte. Avait-elle vraiment parlé ?
Une question s’échappa, d’abord inaudible et flou comme une pensée puis s’éclaircissant lorsqu’elle regarda qui l’avait émise.
« Chérie, tu vas bien ? »
La voix était douce, maternelle.
« Maman ? »
Cette pensée lui échappa.
« Oui ma chérie ? Tu veux que je rappelle le docteur ? Il est parti en disant que tout allé bien, juste besoin de repos.
- Maman ? »
Répéta t’elle, plus à elle-même que pour les autres. La femme s’approcha un peu plus. Elle lui tendit une tasse.
« Bois, dit-elle, ça va aller mieux. »
Elle but. Aucun gout, aucune sensation, comme si elle n’avait rien bu. Elle reposa son regard sur le garçon, il était beau : blond avec un gilet bleu et un pantalon brun. Ses yeux étaient verts aussi, il souriait. Il lui souriait. Il devenu vague et nébuleux, trouble comme s’il était derrière un mur d’eau. Elle avait mal à la tête, encore. Elle l'agita. Il était à nouveau distinct et net. Il dit quelque chose :
« Tu vas bien Cyl ? »
Elle tourna la tête comme pour chercher quelqu’un d’autre dans la pièce. Son regard croisa le vert de celui de la femme, de sa mère. Elle souriait aussi. Elle reposa son regard sur le garçon. Joshua, ce nom occupa son esprit.
« Joshua ? »
Elle interrogea et vit le sourire s’agrandir.
« Oui, c’est moi. Du moins si je n’ai pas changé de nom entre ce matin et ce soir. »
Elle regarda la fenêtre à nouveau. En effet, le ciel s’assombrissait, la soirée commençait.
« Tu veux encore te reposer ? »
La femme lui demandait, sa mère lui demandait. Elle continua :
« Tu m’as fait peur tu sais ? Tu t’es évanouie en pleine rue. Tu semblais absente et perdu, j’étais terrifié. »
Une larme coula sur sa joue.
« Je vais bien. »
Elle voyait nettement, entendait clairement. Elle allait mieux.
« Tu me sembles encore dans tes rêves, que se passe t’il ? »
Elle ne savait pas. Elle ne répondit pas. Tout lui semblait inconnu et pourtant si familier. Elle secoua la tête comme pour dire non. Sa mère lui passa la main sur le front. Elle ne sentait pas son toucher. Elle posa sa propre main sur sa joue mais ne sentit rien.
« Je ne sens pas, déclara t’elle calmement.
- Sentir quoi ? Demanda sa mère
- Je ne sens rien. »
Des paroles, vague et lointaine, lui parvenaient. Celle d’un homme.
« Que dit-elle ? »
Elle connaissait cette voix. Celle-ci résonnait en écho dans son crane, un picotement puis un mal affreux. Elle se mit à hurler la tête serrée entre les mains. Celle de sa mère surprise par le cri se retira de son front.
Tout tournait à nouveau. Cela s’arrêta soudainement. Elle arrêta de crier et regarda sa mère. Elle semblait apeurée. Joshua demanda ce qu’elle avait. Elle ne pouvait pas le dire. Elle se sentit mieux, mieux qu’elle ne l’était avant sa crise. Tout ses sens semblaient fonctionner. Elle sentit le contact de ses mains sur sa peau, celui de sa couverture posée sur elle et de son oreiller dans son dos.
« Où suis-je ? »
Elle demanda ça à sa mère mais c’est son frère qui répondit :
« Où veux-tu que tu sois ? »
Elle regarda autour d’elle, des souvenirs remontèrent à la surface comme s’ils se sauvaient de la noyade. Cela lui faisait mal, mais elle essaya de le cacher.
« Dans ma chambre. »
Elle reconnaissait la pièce : ses murs gris, son vieux plancher, son armoire dans l’angle à gauche de la porte et le bureau dans le coin opposé.
« Bravo ! »
Son frère Joshua parlait comme si elle venait de gagner à un jeu. Il cachait son inquiétude, elle le savait.
« J’ai faim. »
Son estomac suivit sa parole, il gronda.
« Moi aussi ! »
Joshua semblait enjoué. Elle le regarda en souriant. Sa mère resta muette. Elle l’observa à son tour.
« Je vais mieux. Je vais très bien. »
Elle voulait la rassurer.

Vingt heures, 8 cloches sonnèrent et un gong retentit. Le repas commence. Un homme était à la table en plus de son frère et sa mère. C’était son père. Elle le savait. Il lui demanda :
« Ca va mieux Cyl ? »
C’est la deuxième fois qu’on l’appelait Cyl. Son nom ? Non, elle s’appelait Cynthia, elle en était sur. Un surnom ? Ca recommença. Elle était à nouveau prise de maux de têtes et ses sens se troublaient. Elle posa la paume de sa main gauche sur son front.
« Je suis Cynthia. »
Ces paroles sortirent de sa bouchent. Elle ferma les yeux. Elle souffrait.
« Pourquoi réagit-elle comme ça, docteur ? »
Deux hommes discutaient, elle les entendait. L’une des voix était celle de son père.
« Ses anciens souvenirs s’interposent à ses nouveaux. C’est normal. C’est toujours le cas les premiers jours, surtout si le sujet est âgé. »
Elle n’entendait plus rien. Si. Loin dans sa tête, trois voix l’appelaient :
« Cyl, Cyl ! »
Elle se sentit secouée. Elle ouvrit les yeux. Elle était toujours sur sa chaise, sa famille l’entourait. Ils avaient l’air paniqué. Elle réfléchit et se perdit dans ses pensées. Elle ne comprenait rien : Qui étaient ces voix ? Un rêve ? Et : Pourquoi croyait elle s’appeler Cynthia ? Elle était Cyl. Elle respirait fortement, puis se calma. Cyl parla :
« Je vais bien, ne vous inquiétez pas. »
Elle dévisagea chaque membre de sa famille.
« Ou est Joshua ? »
Souffla-t-elle.

To be continued...
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MessageSujet: Re: Cyl   Cyl Icon_minitimeDim 6 Avr 2008 - 16:38

On ne comprend rien, mais c'est necessaire à l'intrigue n'est-ce pas ?

C'est bien écrit même si le rythme est éprouvant. Vu qu'on ne comprend rien à ce qui se passe réeelment, parfois ça ferait du bien d'avoir un passage plus calme pour respirer un peu ^^.

J'ai bien aimé, c'est bien écrit.
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Kaizoku
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MessageSujet: Re: Cyl   Cyl Icon_minitimeDim 6 Avr 2008 - 17:31

Nélo a écrit:
On ne comprend rien, mais c'est necessaire à l'intrigue n'est-ce pas ?

En effet, j'ai d'ailleurs enlevé mon prologue qui en dévoile trop. Enfin, je publierais la suite mais il faudra attendre un petit moment. Ca va être encore compliqué un moment puis plus calme par la suite.
Merci pour tes critiques (positives) ça fait plaisir.
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MessageSujet: Re: Cyl   Cyl Icon_minitimeDim 6 Avr 2008 - 23:44

Oki, ben je lirais ça ^^
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MessageSujet: Re: Cyl   Cyl Icon_minitimeLun 14 Avr 2008 - 13:48

Spoiler:
« Il est allé chercher le docteur. »
La réponse venait de sa mère. Cyl n’avait rien, plus rien. Elle se sentait bien mais elle savait que le docteur devait tout de même l’examiner. Elle ne voulait plus faire ces crises.
« Je vais bien. »
Tout de même, elle le dit.
« Non, tu ne vas pas bien ! »
Son père avait parlé. Elle le regarda, il avait l’air inquiet.
Sa mère proposa qu’elle retourne se coucher. Cyl refusa, elle avait faim.


CHAPITRE 2

« Profitons-en pour stabiliser les données. Taux de synchronisation ? »
Une voix parlait, une autre inconnu répondit.
« 54,3% »
Il marqua une pause. Il parla à nouveau.
« Ca augmente ! 56,2%, 57,1%, 58,7% et ça continue !
- C’est le sujet le plus synchrone. »
La première voix à nouveau. Celle-ci était grave et masculine. Elle l’avait déjà entendu. Elle ne savait plus où. Des larmes coulaient sous ses paupières closes. Elle entendait. Elle écoutait des voix. Elles discutaient en deux groupes. Le premier était incompréhensible. Le deuxième l’était aussi. Chacun semblait faux, chacun semblait irréel. Un groupe de trois hommes parlaient de « stabilité », « moniteurs » et de chiffres. Un autre groupe de trois personnes parlait : deux hommes et une femme. Non, ils étaient quatre. Elle se concentra sur ce groupe ci. Il semblait plus compréhensible. La conversation se mélangeait en mots indistincts. La conversation prit forme. Elle comprit les mots. Elle comprit la formulation des phrases. Mais, elle n’en comprenait pas le sens.
« … de Quêtre est mort il y’a deux jours. Certains prétendent que c’est son fils qui en est à l’origine. »
Une voix de vieillard, douce et posée.
« De quoi ? De sa mort ? »
Joshua. Pensa Cyl.
« Oui, la mort du Roi-Elite n’est pas naturelle à c’qu’on dit. Les rumeurs prétendent que son fils l’aurait lui-même empoisonné.
- Ce ne sont que des rumeurs, le… »
Son père avait parlé, elle connaissait sa voix. C’était sa mère qui l’interrompu.
« Je ne crois pas. J’ai toujours dit qu’un système élitaire de sang ne marchait pas. Les Etapes n’ont pas besoin d’Elites, c’est… »
Elle fut interrompue. L’inverse : c’était son père qui avait coupé parole à sa mère.
« Si, cela a toujours été comme ça. Et ici, tu vois bien qu’on n’a pas à se plaindre. »
- Mais ce n’est pas comme ça partout ! »
Les mots de sa mère volèrent aussitôt. Elle continua.
« Elite par le sang, c’est insensé ! N’importe quel fils de bon à rien d’un Elite peut le devenir.
- Je pourrais devenir Elite si mon père l’était. »
Joshua intervenait. Son père répondit aussitôt.
« On en est bien loin ! Et… me tuerais-tu pour prendre ma place ?
- Sans hésiter ! »
Réponse au tac-au-tac.
« 64,8% ! »
Une voix cria. Elle venait de l’autre groupe. Elle l’écarta.
« Ce n’est pas drôle Joshua ! »
Sa mère, d’une voix de réprimande. Un silence s’installa. Il se brisa : la voix du vieil homme parla à nouveau.
« Et pourquoi pas de toute façon ? Il n’est pas rare de voir un enfant reprendre l’affaire de son père. Mon fils sera docteur comme moi. »
Joshua hésita.
« Pour ma part, je ne serai pas… comme mon père.
- Et je ne suis pas prêt de te laisser la place. »
Celui-ci répliqua. Un nouveau silence se posa. Cyl réfléchit. Quand avait-elle perdu connaissance ?


Donc c'est la suite, écrit un peu vite... au présent comme toujour spour ce texte puis reconjuguais au passé... je sais pas trop pourquoi je fais comme ça mais jécris pas pareil au présent qu'au passé et ça change tout mon style. Bon...
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MessageSujet: Re: Cyl   Cyl Icon_minitimeMer 16 Avr 2008 - 11:54

Je te comprends complettement pour la conjugaison, moi non plus je n'écris pas du tout de la même manière au présent qu'au passé. Si bien que maintenant je n'écris presque QUE au présent ^^

J'attends toujours d'avoir la suite car forcement je ne comprends toujours rien ^^

Juste un détail qui m'a embetté : tu précise toujours après QUI parle, c'est un peu enuyeux car on est obligé de revenir en arrière à chaque fois pour savoir qui prononce quoi. Sinon ça va ^^
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MessageSujet: Re: Cyl   Cyl Icon_minitime

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