Forum - MANGA SUPREME
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRèglesDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexionBlog
Le Deal du moment :
Code promo Nike : -25% dès 50€ ...
Voir le deal

 

 Les nouvelles de miss Nélo

Aller en bas 
3 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
goukimaster84
Colonel Smoker
Colonel Smoker
goukimaster84


Masculin Nombre de messages : 1028
Age : 36
Localisation : un labo souterrain, tres profond.
Date d'inscription : 25/10/2007

Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les nouvelles de miss Nélo   Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Fév 2008 - 17:56

Super texte, moi aussi j'ai vu les deux d'un coup vu que j'etait absent, en tout cas bon sens des mots < que je n'ai pas ! ^^

Voila !
Revenir en haut Aller en bas
http://kofquest.forumpro.fr/
sesshomaru-chan
Crocodile (shichi bukai 82,000,000 berrys)
Crocodile (shichi bukai 82,000,000 berrys)
sesshomaru-chan


Masculin Nombre de messages : 977
Age : 33
Localisation : Au pays du sirop d'érable et du lendemain de veille!
Date d'inscription : 05/01/2008

Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les nouvelles de miss Nélo   Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Icon_minitimeMer 13 Fév 2008 - 20:34

Très beau, surtout la dernière phrase
Citation :
Je voudrais pouvoir me détacher de cet immobilisme qui me statufie dans la merde...
.

J'adore l'image que sa donne.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les nouvelles de miss Nélo   Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Icon_minitimeJeu 14 Fév 2008 - 21:51

hihi ^^

Merci Razz

J'ai un goût prononcé pour les phrases choc... Mais je n'en trouve pas tout les jour non plus ^^
Revenir en haut Aller en bas
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les nouvelles de miss Nélo   Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Icon_minitimeMer 14 Mai 2008 - 17:15

Voici un texte que je me suis beaucoup amusée à écrire. Il s'agit en fait d'une journée racontée par trois personnages différents et à chaque fois sur une periode différente.


Sirène du Lys


1 Cécile :

- Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. Je vous l'ai pourtant déjà dit Cécile !
Mademoiselle Caftan venait de faire son entrée. Chignon serré, petites lunettes carrées et tailleur gris impeccable, elle ne faisait pas son âge. A peine 25 ans et déjà plus de sarcasmes à son actif qu'un professeur retraité. Mademoiselle Caftan était redoutée parmi les hôtesses d'accueil de l'hôtel « Le Lys ». Cécile était la nouvelle recrue et sous sa baguette elle avait subi assez d'humiliations pour s'assurer du degrés de frustration de sa patronne. Cécile leva les yeux au ciel, dans une prière muette:
« Seigneur, vous qui êtes si généreux et magnanime, ayez pitié de nous, faites que Caftan se fasse enfin troncher... »
Elle entendait les escarpins caqueter derrière elle de plus en plus fort, une main french-manucurée propulsée par un coude nerveux saisit un stylo qui traînait sur le comptoir.
-Ne voyez-vous pas, Cécile, le spectacle morbide de ce stylo gisant sur le flanc...
Elle agita l'objet devant les yeux de Cécile qui louchaient presque, de peur que la mine ne lui traverse la cornée.
La demoiselle s'accroupit, parfaitement rigide, jambes serrées et dos droit. Entre la pulpe charnue de son pouce et de son index, elle saisit le capuchon du dit stylo comme s'il s'était agi d'une crotte de nez et se releva en ajoutant :
-...offrant à la vue des clients ses entrailles ? Séchant sous l'éclairage ? Comme le cadavre oublié d'une lettre envoyée ? Quelle histoire raconte-t-il ce stylo Cécile ?
Cécile pensait que cette fois, Caftan avait vraiment pété les plombs, elle répondit :
-Je ne sais pas madame.
-Mademoiselle, Cécile, Mademoiselle... Ce stylo ne raconte qu'une chose, s'il est étalé sur la surface brillante de ce meuble c'est que quelqu'un s'en est servi... Or, le client doit avoir l'impression qu'il est le seul à jouir du mobilier, des employés et également... des stylos !
Cécile avait envie de soupirer, les clients ne devraient pas être les seuls à avoir le droit de jouir... mais ce n'était pas le moment. Caftan leva les mains comme on le ferait pour applaudir, sauf que ses poings étaient serrés autour du stylo d'un côté et du capuchon de l'autre. Soudain, elle joignit ses poings d'un geste précis, puis se pencha par-dessus l'épaule de Cécile et introduisit délicatement le bic dans le pot à crayon qui ornait le comptoir laqué.
- Ce n'est peut-être pas le cas chez vous Cécile, mais dans cet établissement il y a effectivement une place pour chaque chose voyez-vous... Et c'est votre travail de veiller à ce qu'elles y restent. Comprenez-vous cela ?
Cécile tremblait de colère, elle prit quelques secondes pour répondre, histoire de retenir les mots qui faisaient la ronde dans sa tête « vas-te faire BIIIIIIIIIP » :
- Oui madame.
- Mademoiselle... Etes-vous sûre de comprendre ?
- Oui mademoiselle.
- Je ne suis pas convaincue...
Les talons de Mademoiselle Caftan résonnaient encore dans le hall lorsque le poing de Cécile s'écrasa de toutes ses forces sur le sous-main de cuir dans un bruit mat. Les yeux bleus clairs de la jeune fille se remplirent de larmes lorsqu'elle souffla sur son poing endolori. Il faudrait sans doute le passer sous l'eau froide pour éviter qu'il enfle.


***



2 Melle Caftan :

Un téléphone murmurait les quatre saisons de Vivaldi, la musique caressait les tentures précieuses du couloir sans en perturber le silence confortable. Mademoiselle Caftan fit taire le petit appareil d'une pression du pouce avant de coller l'écouteur contre son oreille, le petit doigt au garde-à-vous.
- Allo ?
- Il n'est que dix-sept heures, je dois me changer avant de quitter mon poste mais si l'on peut m'attendre ce serait parfait.
- Oui... Oui... Parfait !
- Evidemment que je sais où c'est !
- Excuse-moi mais je dois éviter de déranger les clients avec mes conversations téléphoniques... Je vais raccrocher.
- Oui.
Le clapet métallisé du portable claqua. Ses escarpins poignardaient la moquette sans scrupules. L'épais revêtement n'était pas rancunier, il absorbait les pas de la demoiselle, les transformait en doux frôlements. Sa journée terminée, Mademoiselle Caftan avait hâte de se délasser sous une douche brûlante. Elle fit bondir la poignée de la porte lorsqu'elle s'engouffra dans les vestiaires et ignora royalement les cris de protestation du carrelage qui injuriait ses talons meutrisseurs. Elle ralentissait, cherchant quelque chose dans la couture de sa veste de tailleur, une petite clef argentée apparut alors entre ses doigts. Une astucieuse cachette pour une clef de cadenas. Elle fit jouer le petit bout de métal et la porte d'un casier s'ouvrit dans un grincement. Le temps de dire « abracadabra » et le tailleur soigneusement plié sur un banc attendait sagement à côté d'une paire de bas pendant que leur propriétaire offrait son corps à l'onde derrière les paravents de plastique. Dans le casier entrouvert, des épingles à chignon côtoyaient un jean et un pull clair. Sous la cascade artificielle d'eau fumante, la chevelure d'ébène enfin libérée couvrait un dos cambré et serpentait sur une poitrine menue qui pointait vers le ciel. Les yeux clos, comme on se démaquille, la demoiselle dissolvait le masque solide de son statut de chef rigide dans l'eau calcaire d'une douche minutée.
Elle revissa doucement le robinet, la source de détente se tarit et ses yeux troubles se réfugièrent dans la serviette pendue près d'elle. Un soupir, quelques pas, des gestes cents fois répétés, elle séchait ses cheveux, enfilait ses affaires, le casier claquait, la clef tournait et elle sortait... sans bruit... Les talons troqués contre les semelles d'une paire de baskets. Il était dix-sept heures trente et sa journée venait de commencer.

***


3 Yohann :

Leurs langues s'enroulaient dans un ballet de salive à faire baver d'envie. Les mains toujours plus bas sur les hanches de la frêle Cécile, il la serrait contre lui, la forçait à se cambrer. Le couple subjuguait tous les regards, autour d'eux, même l'air était perverti. Chargé de transpiration et de fantasmes projetés, d'heure en heure il se chargeait d'alcool et d'envies inavouées. A vingt-deux heures à peine, le pub se transformait. De chenille il devenait vampire, peut être un des effets de la nuit citadine. La respiration saccadée de Cécile formait de la buée sur l'unique anneau d'argent qui ornait l'oreille de son partenaire. Ils dansaient depuis des heures. Bercée par les ondulations du corps de Yohann, les lèvres frôlant sa peau, elle tentait maladroitement de dissimuler le désir qui crépitait dans ses yeux.
Yohann souriait, mais il ne se satisfaisait pas de cette victoire : trop facile ! Il pencha la colombe en arrière et tout en embrassant profondément la gorge qu'elle lui laissait en offrande, il tentait d'accrocher le regard de cette autre fille... celle qui attendait, jambes croisées et sourire en coin, un verre à pied roulant entre ses doigts parfaits. Une boucle brune rejoignait le replis de son décolleté en une élégante provocation, plus qu'une colombe, cette nana tenait davantage du rapace... Un très beau rapace en fait.
- Yohann... souffla Cécile désorientée, il faut que j'aille aux toilettes me rafraîchir, j'ai vraiment trop chaud...
Il lui sourit et la laissa s'éloigner, la démarche vacillante. Alors qu'il se demandait comment se soustraire à l'attention de la jeune fille, elle décidait de se retirer... Parfaite coordination, pensait Yohann. Il s'effondra sur le canapé de cuir, juste à côté de la créature qui savourait une gorgée de martini en le fixant effrontément. Il se soustraya à la brulure du regard de sa voisine, simuler l'indifférence était devenue un réflexe chez lui.
- Arrêtes ton char Yohann, tu pourrais me dire bonjour au moins... Roulant toujours le pied de son verre entre ses doigts, la sirène, mi-femme mi-aigle, semblait amusée. Yohann étira son sourire le plus vicelard, découvrant une rangée de dents brillantes et régulières, prêtes à mordre la chair.
- Comment vas-tu Emilie ?
Son ton était charmeur, mais son expression gourmande trahissait sa nature de chasseur qu'il ne dissimulait plus devant elle.
- Je vais bien. Très bien...
Elle restait évasive.
- Tu as été longue, je t'ai attendu tu sais !
- Ne joue pas les vexés, j'ai été retenue à la dernière minute. Je suis tombée sur un vieil ami commun, il m'a tenu la jambe pendant une éternité...
- Tu aurais pu écourter...
- Pourquoi ça... Apparemment tu as mis mon absence à profit. C'est un joli moineau que tu as ramassé là...
- Emilie...
- mhhh ?
L'index de Yohann passa sur le ventre d'Emilie et glissa autour de sa taille, frôlant le bord du jean qui enveloppait ses hanches. Une phalange disparu sous la boutonnière et le pantalon desserra son étreinte. Elle secoua la tête en riant et leva ses pupilles acérées au plafond. Il l'agrippa par les hanches et la tira sur ses genoux, la forçant à l'enfourcher comme un taureau de rodéo. Elle suivit le mouvement sans résister, un sourire carnassier en guise de préliminaire et le verre glissant toujours sous la pulpe de ses doigts fins. Yohann frémissait, elle était... son idéal. Son crédo : Luxure, mensonges et sarcasmes, un cocktail détonnant... Prometteur !
Ils se connaissaient depuis des années et il se rappelait encore sa frustration du premier soir... Elle l'avait complètement snobé et il n'était pas habitué ! Yohann était champion toutes catégories et aucune fille ne pouvait lui résister plus d'une soirée. Ils avaient sympathisé, appris à se connaitre et étaient devenus inséparables. Il continuait d'espérer, c'était évident, un jour elle serait à lui !
Il osait à peine y croire lorsqu'elle approcha lentement son visage vers le sien, ce jour était-il déjà arrivé ?
Emilie rejeta ses boucles en arrière et fixa son attention sur le fond de la salle un court instant avant de replonger ses pupilles dans le regard brillant de Yohann. Elle fondit sur sa bouche avec rapidité et précision, elle referma ses lèvres sur celles du jeune-homme comme des serres autour d'un lapin. Etrange sensation : un baiser profond, mais délicat. Elle relâcha sa proie pour recueillir une goutte de sueur qui perlait au-dessus. Sur la peau frémissante du garçon, sa langue brulante déclencha une réaction en chaine, soudain il fut très serré dans son pantalon...
- C'est qui ELLE ?
Yohann se pencha un peu pour voir d'où venait la voix et lâcha :
-Oups...
Cécile se tenait devant lui, droite comme un piquet, le visage trempé et des éclairs dans les yeux. Elle pointait du doigt vers l'intruse assise à cheval sur les genoux de "SON" mec, alors, Emilie se retourna :
- Bonsoir, belle soirée n'est-ce pas ?
Cécile restait bouche bée, Emilie repris :
- Pensez-vous vraiment être à votre place Cécile ?
Cécile plissa les yeux pour dévisager son interlocutrice dans la pénombre, soudain son visage trahit une intense surprise :
- Madame Caftan ???
- Mademoiselle, Cécile, mademoiselle...

FIN


Je voulais aussi m'excuser de ma longue periode d'absentéïsme, mais je vais revenir pour lire les petits textes des auteurs que je suivais... Et aussi les autres...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Les nouvelles de miss Nélo   Les nouvelles de miss Nélo - Page 2 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les nouvelles de miss Nélo
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum - MANGA SUPREME :: CREATIONS :: Créations littéraires-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser