Forum - MANGA SUPREME
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilRèglesDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexionBlog
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 

 [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6

Aller en bas 
+2
Robin740
Nélo
6 participants
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeSam 22 Déc 2007 - 2:49

Bon voilà... Je me lance!

Voici le premier chapitre de "Confessions d'un ange", le roman sur lequel je travaille le plus en ce moment.

Je suis débutante je n'ai jamais terminé un roman jusqu'alors. Juste quelques nouvelles, et je n'ai rien édité.

J'écris pour le plaisir d'enregistrer les soubressauts de mon imagination apparement fertile, mais si un jour je ponds quelque chose d'assez interressant pour que quelqu'un veuille le publier, je pense que je ne cracherais pas dans la soupe.

Je n'aime pas vraiment les histoires réelles, du coup j'écris des histoires à la llimite du fantastique et du fantasy... C'est un peu l'un et un peu l'autre...

Confessions d'un ange, c'est L'histoire d'Uraziel, racontée par Uraziel.

Uraziel, c'est lui:
[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Uzy1ft7


Je vous laisse lire le premier chapitre, si ça vous interresse.


Dernière édition par Nélo le Dim 30 Mar 2008 - 23:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeSam 22 Déc 2007 - 2:50

Chap 1: Un pigeon en quête de savoir


Curiosité, mépris et haine me suivent à mesure que j'avance entre ces murs ponctués de grands panneaux vitrés. Derrière leurs carreaux, les employés m'observent de leur bureau au lieu de bosser.
Je marche dans ce dédale de couloirs de pierre depuis des heures! Comme si je n'avais que ça à glander!
Encore un croisement. J'ai le choix entre un couloir de pierre transpercé de fenêtres et... Deux autres couloirs de pierre percés de fenêtres! Merveilleux!

Comme me disait mon chef adoré: « tu vas voir c'est très simple: tu vas à gauche, puis à droite, puis encore à droite puis tu vas tout droit et enfin à gauche... » Ou peut être était-ce à droite?
Je crois que j'ai perdu le fil à ce moment-là! Heureusement il m'a filé un plan... Une grande feuille pliée en quarante imprimée d'une toile d'araignée géante et couverte de hieroglyphes ! Hyper utile le plan, j'y comprends rien, j'en ai vraiment ras le bol!
Il est où ce putain de département ? C'est même pas indiqué!
Je m'arrête et jette un regard courroucé à un panneau collé contre la pierre à la limite du plafond - ils voudraient qu'on ne le voit pas ils s'y prendraient pas autrement - « Département de la luxure ».
Et merde! Je me suis complètement planté! Je lâche un grondement de colère en baissant le regard et tombe nez à nez avec un visage à la fois hilare et silencieux. Derrière la fenêtre la plus proche, un gros homme aux allures de taureau frappe le verre de son poing griffu tandis qu'il s'esclaffe en silence, plié en deux. Mon agacement cliquette quelque-part dans ma nuque, je demande sèchement au type:
-Qu'est ce qu'il y a de drôle là dedans?
Il rit toujours, se moquant ouvertement de moi. Aux contractions dans la nuque s'ajoutent des spasmes nerveux dans mes poignets. Je sens l'énervement me gagner pour de bon. L'autre fait signe qu'il n'entend pas. Je sais que la vitre est insonorisée, mais la frustration bouillonnante qui me retourne les entrailles depuis trois bonnes heures explose et écartant les bras je crie face au monstrueux rigolard:
-QU'EST-CE QU'IL Y A DE DROLE?
L'autre se bidonne tellement qu'il manque de s'écrouler au sol, incapable d'articuler, il se contente de taper du doigt sur la vitre pour que je regarde derrière moi. Je me retourne. En face, une autre fenêtre s'étire sur un bureau aussi miteux que tous les autres, y compris le mien: une table, un clavier digital, un écran et un tabouret. Un autre homme à la charpente plus frèle et aux cheveux couleur terre s'affaire dans la pièce. Je vois l'origine de l'hilarité du gros type. Il martyrise avec des mimiques grotesques ce qui me semble être une petite poupée de chiffon grise dont arrache des lambeaux avec délectation... Y a rien de drôle! Soit le minotaure est attardé, soit j'ai raté un truc... Je m'approche par curiosité et le petit homme aux cheveux boueux m'aperçois du coin de l'oeil. La bouche déformée, dégoulinante de bave et les yeux hors de la tête il se jette alors contre la fenêtre, provoquant chez moi un réflexe de recul. Sa mine scurille semble sculptée dans le sadisme. Cette idée tord mes lèvres en une expression dégoutée. Il plaque alors sur le carreau l'amas gris qu'il épluchait deux secondes auparavant.
-Haaa! Je recule et trébuche de surprise, ce qui manque tuer de rire à peu près tous les employés qui sortent maintenant la tête de leurs bureaux. Ils gloussent comme une bande de dindons dégénérés.
Ce taré torturait un pigeon, lui arrachant les plumes une par une. De la mousse blanche sort de son bec et il suffoque. Il a dû lui faire avaler un truc pas net, la pauvre bête est en train d'agoniser.
-Connards!
Je sens mon coeur se comprimer sous le poids de leurs moqueries. Je ne m'y habituerais jamais! Je traverse le couloir, bousculant d'un coup d'aile ceux qui se trouvent sur mon chemin. J'entends les rires se répercutter sur la pierre derrière moi, ponctués de quelques plaisanteries hostiles:
-Eh t'en vas pas p'tit pigeon, on va s'marrer!
-Il retournes dans les jupons de son chef le petit oiseau!
Mon chef! Ils feraient moins les malins s'il était dans le coin! Cette pensée fait naître un sourire malveillant au coin de mes lèvres. Mon coeur se desserre. Ce n'est qu'une bande d'abrutis frustrés!

*** *** ***

J'accélère pour tourner au bout du couloir. Je veux mettre plus de distance entre eux et moi. Un graffiti à la peinture rouge salit l'un des mur, j'y jette un oeil curieux: « Lucifer est un lâche ». J'imagine un instant le sort qui a surement frappé l'auteur de cette phrase: les limbes, ou pire: les sous-mineurs... Un frisson me parcourt la nuque, il faut être complètement fou ou stupide pour s'attaquer ainsi au roi de l'enfer! Ces temps-ci pourtant, ce genre de slogan s'étale de plus en plus dans les couloirs...
Une ombre mouvante apparaît à mes pieds au moment où j'atteins le croisement. Je l'aperçois au dernier moment, mais trop tard. Collision.
BONG
Une grosse cloche de cuivre s'écrase sur le parquet limé, je manque de perdre l'équilibre à côté d'un jeune homme de petite taille et un peu enrobé, les cheveux ternes, habillé comme un premier de la classe qui est étalé de tout son long au milieu du couloir.
-Désolé... Je m'excuse par réflexe. Je n'attends pas de politesses. Le petit homme se relève et attrape la grosse cloche puis lève la tête vers moi. Je crois voir ses sourcils se lever en une expression de surprise, mais il retrouve presque instantanément un air impassible et déclare calmement en regardant mon col de blouson:
-C'est rare! Commente le petit homme d'une voix aussi douce que celle de gonds de porte mal huilés.
-Quoi?
Il fixe ses yeux sur ma bouche l'air perplexe, j'avais lâché mon « quoi » avec brusquerie, presque avec agressivité.
J'ajoute:
-Désolé, je suis sur les nerfs...
-C'est ce que je disais, c'est rare... Continue le petit bonhomme en lissant son pantalon.
Bizarre ce type... Je demande avec méfiance:
-Qu'est-ce qui est rare?
-L'amabilité...
Risquant un sourire, je m'exclame alors:
-Ah ça! Je suis soulagé, enfin quelqu'un qui me parle normalement.
-Je m'appelle Belaam. Me dit il d'un ton me rappelant celui du code civil.
Je pense très fort « tans mieux pour toi...Qu'est-ce que tu veux que ça me foute? Je n'ai qu'une seule hâte: trouver ce fichu département... » Mais regardant de plus près le look de stagiaire-archiviste du bonhomme une idée me vient: avec une dégaine pareille et un tel formalisme, y a une chance qu'il sache où je dois aller.
J'enchaîne:
-Content de te connaître Belaam... Tu saurais où trouver le département de la connaissance?
-Oui évidemment! Me répond-il catégorique.
Je sens l'énervement remonter en moi comme un ver escalade une taupinière... J'en ai ras les plumes de tous ces petits sous-fifres qui se croient supérieurs à tout le monde.
Je réponds sèchement:
-Et pourquoi évidemment?
Il ne semble même pas remarquer mon changement d'intonation:
-Primo parce que j'y travaille, secundo parce que c'est indiqué! Me répond-il apparemment choqué par la faiblesse de mon sens de l'observation.
-Quoi? J'ai cherché partout le panneau je l'ai pas trouvé...
-Regarde! Il me montre du doigt un minuscule panneau flèché beige - contre pierre beige plus clair - au ras du sol, sur lequel je peux lire écrit en lettre grises: « tour du savoir ». Pendant que je me demande comment une personne normale pourrait chercher des indications au ras du sol, Belaam ajoute avec ce qui ressemble à de la pitié:
-Allé je t'emmène!
-Et c'est le département de la connaissance ça?
-Oui... Tout le monde le sait...
-Pas moi!
-Tu devrais...
J'ai comme une envie de meurtre qui me traverse l'esprit, comme un éclair de folie pendant que je marche derrière le petit Belaam. Rapide mais agréable, la fugace pensée de son corps mutilé me détends. Je ne suis pas quelqu'un de mauvais, mais je ne supporte pas qu'on se fiche de moi.
Je me reprends:
-Bref...
-humm? Belaam ne semble pas perturbé par mes changements d'humeur, c'est comme si tout lui était indifférent.
-Comme ça tu bosses au département de la connaissance? Je tente de rétablir une conversation civilisée.
-Oui...
-A quel échelon?
-Et bien, premier... Répond-il lentement. Mais on m'assigne quand même des tâches importantes! Se défend-il soudain comme si travailler au premier échelon était la pire des humiliations pour une personne de son envergure.
-Genre?
-Et bien, j'ai bossé sur l'élaboration de la dernière version de la console omnisciente.
Je lâche un sifflement admiratif... et j'enchaîne impressioné:
-Vraiment? Mais alors tu dois être vraiment intelligent pour qu'on t'ai proposé un projet aussi important?
-Oui, bien-sûr que je suis intelligent! Je ne suis pas au service de Phénix pour rien!
Ce débordement de vanité commence à m'agacer, mais par curiosité je lui demande:
-Tu sais comment marche la console?
-Oui évidemment! Qui ne sait pas ça? Il tourne les paumes vers le plafond tout en inclinant la tête mimant l'évidence.
Je lui réponds en haussant les épaules:
-Moi je l'ignore... Je lui adresse un regard interrogateur et il lève des sourcils incrédules. Il m'énerve avec ses manières de monsieur-je-sais-tout, mais je décide de ne pas lui montrer.
Tout en continuant de marcher le long de cet interminable couloir, il déballe à la manière d'un maître de conférence:
-Et bien écoute, le fonctionnement de base est très simple, la console en elle-même n'est qu'un gros ordinateur, rien de plus! Mais ce qui est vraiment intéressant c'est la manière dont elle a été reliée au flux éthérique...
Interloqué je lâche:
-Au quoi?
-Oui... Comment vais-je pouvoir t'expliquer ça... Euh...
Il se gratte le menton en regardant le plafond, apparemment surpris par mon incommensurable ignorance. Sans doute cherche-t-il la manière la plus simple d'expliquer une chose compliquée, comme il le ferait avec une gargouille encore plus stupide que les autres...
L'agacement se compresse en moi, se modèle et prend la forme d'une petite créature rageuse qui flanque des coups de pieds dans mon estomac à chaque mimique de supériorité de Belaam.
-Le flux éthérique est l'énergie spirituelle, elle utilise des courants pour circuler que nous appelons flux polarisés.
Je ne comprends rien à son charabia ésotérique. Tentant de cacher mon irritation je demande:
-Mais qui produit ce flux éthérique?
-Les humains évidemment! Lâche-t-il visiblement atterré par l'élévation de mon degré de stupidité. Il continue sur sa lancée les yeux fixant le bout du couloir:
-Lorsqu'ils prient, qu'ils souhaitent, qu'ils pensent, qu'ils désirent ou qu'ils projettent des idées, des envies, des sentiments... Ils envoient de l'énergie spirituelle positive ou négative, qui alimente les flux éthériques.
-Super! Et ça nous sert à quoi exactement? Je ne pige rien à ses histoires d'énergies spirituelles, j'en ai marre.
-Au fonctionnement de l'omniscience biensur! S'exclame-t-il comme s'il venait de m'annoncer que deux plus deux font quatre. Je réprime mon envie de le planter là en songeant que j'arriverais plus vite à destination avec lui.
-Hein? Le mot « omniscience » frappe ma conscience et sa résonance focalise de nouveau toute mon attention sur le discours du petit bonhomme, oubliant un peu la bébête qui joue au foot avec mes boyaux.
-Un humain ne sait rien, ou si peu de choses... Recommence t-il. Ravi de l'attention nouvelle que je lui accorde il s'enfièvre et sans pour autant m'accorder un regard, il explique:
-...Mais LES humains savent presque tout, ils sont une source d'info-live très intéressante. C'est d'ailleurs de cette manière que l'autre procède aussi...
L'autre, c'est Dieu, beaucoup de démons évitent de l'appeler par son nom. Comme pour nier l'importance de son existence, ou pour bannir à tout jamais leur passé d'ange. Je doute néanmoins que Belaam ait jamais connu le paradis, il est sans doute ici depuis sa naissance.
Je deviens sceptique:
-Dieu à une console?
-Nooon, je pense qu'il n'en a pas besoin, il doit être directement reliés aux flux éthériques. Je dirais même qu'en réalité, c'est nous qui piratons sa ligne privée... D'ailleurs notre installation n'est pas encore parfaite, nous n'avons accès qu'a des données partielles!
-Ah bon? Pourquoi?
Finalement ce petit être est intéressant si l'on passe au-dessus de ses manières prétentieuses, de sa voix grinçante et de ses regards fuyants.
-Et bien nous n'avons pas encore réussi à nous connecter aux flux de basse fréquence, c'est-à-dire le commun des mortels, ceux qui n'apportent aucune puissance à leurs pensées. Nous sommes obligés de nous servir de relais. Mais ça donne déjà de bons résultats!
Je suis un peu déçu, je partage le fond de mes pensées avec Belaam:
-C'est bizarre moi qui voyait une sorte de pouvoir mystique la-dessous, un pouvoir qui n'appartiendrait qu'à Lucifer... A l'image de Dieu je le croyais capable de tout savoir...
Belaam étouffe un gloussement qui se transforme en gargouillement au fond de sa gorge avant de répondre:
-Non, Lucifer n'a pas ce pouvoir. Non non.. Mais Lucifer a quand même été assez malin pour imaginer le concept de la console. Et puis tu n'as pas tors, il y a de la magie là-dessous, on ne connecte pas les flux éthériques avec des cables. Et nos relais ne ressemblent pas à des paraboles... Tiens on est arrivé!
J'écoutais avec tans d'attention que je n'ai pas vu que le couloir se terminait en cul de sac.
Devant nous, sur le mur de grosses pierres froides, se découpe une immense porte à double battant. Elle doit mesurer au moins huit mètres de haut! Elle est majestueuse et effrayante, toute de bois foncé, renforcée de plaques de fer forgé et décorée de signes bizarres que je n'ai jamais vu nulle part.
Elle est troublante et impressionnante, je m'extasie intérieurement devant la beauté inquiétante de cette oeuvre architecturale puis je demande à Belaam:
-Qu'es ce que c'est que ces signes?
Cette porte semble sortir tout droit d'un film d'horreur à gros budget. Je m'imagine déjà ouvrir avec peine un battant de cette merveille sculptée. Son gémissement amplifié par le silence d'un manoir faiblement éclairé, baignant dans un luxe démodé, poussiéreux et surement hanté.
Pour la première fois Belaam semble très gêné par ma question et dans un murmure à peine compréhensible je crois distinguer ces mots:
-ho, heu je ne sais pas trop...
Sans peine, sans grincement, il pousse alors le battant de droite. Une lueur jaune s'infiltre dans l'interstice qui s'élargit devant moi projetant sur mon cliché une lumière incongrue, je ne m'attendais pas à ça.

(fin du chapitre 1, version corrigée a)
Revenir en haut Aller en bas
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeLun 3 Mar 2008 - 1:49

Bon, j'ai l'impression que cette histoire n'emballe pas les foules...

C'est dommage c'est le roman auquel je consacre le plus de temps et malgré un début un peu compliqué, je trouve que l'histoire s'enchaine bien et j'ai eu plutôt de onnes critiques...

J'en suis au chapitre 5, que je viens de terminer et j'aurais bien voulu partager tout ça avecvous, mais je ne vais pas rajouter 4 chapitre si personne n'a lu le 1 faut être logique ^^

Du coup je remonte mon poste en espérant qu'il attire quelques lecteurs cette fois...
Revenir en haut Aller en bas
Robin740
Belmer
Belmer
Robin740


Féminin Nombre de messages : 127
Age : 31
Localisation : En meuse avec les vaches!
Date d'inscription : 22/02/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 15:38

Tu sais la mienne non plus n'emballe pas les foules, pourtant j'y ai mis une bonne dose de travail lol! lol! lol! lol!
Revenir en haut Aller en bas
Hachi
Tashigi
Tashigi
Hachi


Féminin Nombre de messages : 529
Age : 35
Localisation : Le Mans et Rennes
Date d'inscription : 02/03/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMer 5 Mar 2008 - 21:47

J'aime beaucoup ce premier chapitre de "Confessions d'un ange" Very Happy , j'ai hâte de lire la suite!! Razz Je trouve ça bien personnellement, on se laisse facilement prendre pas l'histoire et là, personnellement, je reste sur ma faim! Razz

Vivement la suite! Of course
Revenir en haut Aller en bas
http://divine-angels.skyblog.com
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeLun 17 Mar 2008 - 14:53

Robin 740 > Oui, je te comprends... Je ne sais pas comment tu poste ici, mais j'ai pris le temps de lire et de commenter pas mal de textes, alors c'est vrai que j'étais un peu déçue (mais pas trop trop non plus hein ^^) de voir que personne ne s'était donné la peine de lire le mien c'est tout ^^.

Hashi > OUAISSSS enfin un lecteur !!! C'est donc avec un plaisir non dissimulé que je poste mon second chapitre ^^ (qui n'est pas le meilleur d'ailleurs lol, je dois fusionner les 2 premier chapitres en épurant un peu les descriptions techniques sur la console omnisciente dans une prochaine version).

Pour info, j'en suis à la moitié du chapitre 6 ^^



Chap 2: Leçon de communication



Mes pas résonnent sur le plancher noir et brillant qui recouvre toute la pièce. Elle est immense, ronde et entièrement faite d'un marbre gris très foncé. De grands bougeoirs sur pied diffusent une lueur chaleureuse qui contraste agréablement avec les murs glacés.
Cette pièce ressemble à un sanctuaire, aucune décoration ni aucun meuble à part un demi-cercle de pierre au milieu. Nous avançons vers le comptoir abandonné au centre de la pièce vide sur lequel une caisse scellée en métal semble se recueillir.
Il ne peut pas s'agir d'un vestibule, il n'y a qu'une seule grande porte et je sais déjà ce qui se trouve derrière: un couloir percé de fenêtre...
Je me demande si Belaam ne s'est pas foutu de moi, c'est désert. C'est alors que le regard tourné vers le plafond, Belaam, extatique, s'exclame:
-C'est impressionnant hein?
C 'est ça! Je vois vraiment pas en quoi! Il me fait perdre mon temps. Je prépare une phrase cinglante pour lui expliquer mon point de vue en levant machinalement les yeux pour suivre son regard. Le monde semble défaillir sous mes pieds et je me raccroche discrètement au rebord du comptoir. Le plafond n'est pas visible, trop haut, beaucoup trop haut. Des plateformes rondes découpent le puit obscure en rondelle de marbre de plus en plus sérrées jusqu'à se perdre dans un gouffre noir infini. C'est comme avoir le vertige à l'envers! Tel une tour gigantesque qu'on aurait retournée comme un gant. Là sur des centaines d'étages, des démons de toutes envergures consultent et classent ce qui paraît être toutes les connaissances passées et présentes de l'humanité entière sur tous les supports possibles et inimaginables: de la stèle de pierre jusqu'aux micro-puces.
Le coeur au fond de mes baskets, je fixe le bout de mes pieds un instant, histoire de reprendre contact avec le sol. Comme dans un ferry par mauvais temps, le regard dans le vague, je m'adosse au comptoir attendant que le vertige passe. Drôle d'impression que le vertige pour quelqu'un qui passe son temps libre à voler.
-Alors! c'est beau hein?
J'en avais presque oublié le petit Belaam, je le regarde, il scrute le plafond inaccessible, ce qui attise encore ma nausée. Je décide de changer de sujet:
-Et cette console? On en était où? Il baisse le regard sur ses chaussures et je sens mon estomac se calmer.
-Les relais non?
-Ah oui c'est ça! Les relais...
Tans qu'il ne regarde plus le ciel, il peut bien me faire un cours de trois heures je m'en fout.
-Et bien comme je te disais, nos relais ne sont pas des artefacts mécaniques et inertes, nos relais sont des humains particuliers.
-Ah oui? Quel genre? Mon intérêt se réveille, balayant ce qui reste de mon malaise.
-Des sorciers, des mages noirs... Des religieux de chez nous...
-Comment ça « de chez nous »?
Il fait le tour du comptoir et s'installe derrière. Sans jamais croiser mon regard, le sien passe des murs aux bougeoirs, de la porte à la caisse de métal... Il continue son discours:
-Des accrocs de démonologie et de magie démoniaque, des humains tombés dans l'ésotérisme et qui se sont procurés les bons outils, les bons textes... La plupart du temps ils réussissent à contacter des démons mineurs qui se font passer pour Asmodée, Belzebuth, Azazel... Et même Bélial ou Lucifer... Ces humains n'y voient que du feu...
Je suis complètement sidéré:
-Et les princes démons tolèrent ça ?
-Biensur! Ces démons mineurs sont des employés de la tour! Si ça peut permettre de maintenir la console en état de fonctionnement... De toute manière ces contacts ne sont pas réguliers, c'est surtout pour entretenir l'interêt des « prêtres » ou leur donner des missions précises. On leur accorde quelques petites faveurs et en échange ils nous fournissent tout leur savoir grâce à la connexion qu'ils établissent entre leur esprit et les flux polarisés. En priant ils se concentrent et dégagent une énergie suffisante pour être captée et traduite par nos récepteurs.
- Pfiou! Je ne comprends pas toute cette histoire de réception et de flux, mais je crois que j'ai saisi le principal... Par-contre, la console à aussi des connaissances que l'on ne peut pas trouver dans un esprit humain... Les adresses, les numéros de téléphone... A l'ère de la téléphonie mobile plus personne ne s'intéresse à retenir ce genre d'information... Comment faites vous pour entrer tout ça dedans?
-Oh, mais nous ne nous contentons pas de cela... Les relais nous aident surtout à suivre des événements précis, à établir une surveillance d'individus par exemple. Mais pour le reste, nous avons entré la majorité des documents de la tour dans la base de donnée de la console. Pour le reste " numéro de sécu, de téléphone, de pièces d'identités etc": Vive internet!
-Internet... Tu veux dire le web humain?
-Biensur! Me répond-il en souriant, le coude sur le comptoir, le menton dans la main et le regard vissé sur le col de mon blouson.
Je ne peux plus cacher ma stupéfaction:
-Mais je croyais qu'on ne s'en servait pas?
-Evidement! Nous faisons des mises à jour régulières et trions les informations à votre place, du coup l'internet humain devient absolument inutile. C'est juste un gadget, un océan de bêtise dans lequel se cachent quelques perles de sagesse que nous trions pour vous.
-Ouaw! Impressionant, c'est un boulot de titan! Je regarde le petit homme avec plus d'attention, il a l'air faible, méprisable et insignifiant. Mais il m'apparaît soudain évident que ce visage, n'a jamais exprimé le doute, la peur ou la servitude.
Il a un sourire fièr et se redresse un peu ce qui lui fait gagner deux centimètres, il m'adresse un regard en coin qui frôle mes paupières avant de changer de direction pour fixer ses ongles. Il reprend:
-Enfin, faut pas exagérer, le web humain c'est assez marrant à éplucher!
Il se détend et ça tombe bien, je meurs d'envie d'en savoir plus, j'ai jamais eu l'occasion de visiter le web humain...
-Ah oui? J'ai toujours eu la curiosité d'y aller mais, en tans que démon intermédiaire je n'ai pas d'accès à la console en dehors des heures de bureau et le web m'est interdit durant mes heures de travail... La galère!
-Tu ne sais pas contourner la surveillance générale c'est ça? Il regarde ses doigts tracer des ronds gras sur le comptoir brillant, un sourire malicieux au coin des lèvres.
Je demande en baissant le ton:
-Y a un moyen de la contourner?
-Oui, évidemment.. Il suffit que tu te connectes à la source, sur la même borne qu'un démon supérieur, personne ne s'en appercevra !
-Et je fais ça comment? Je m'appuie un peu plus face au comptoir, mon visage à la hauteur du sien.
-Il te faut son accès personnel... Là ça dépend si t'as une préférence, mais nous on utilise celui de Lucifer... Si tu veux je te le passe...
Je me relève l'air suspicieux, après tout je ne le connais pas ce type!
-Pourquoi tu ferais ça? Tu vas me balancer?
-Pourquoi faire? Excès de consommation de connerie humaine sur le web? Non, j'ai aucun intérèt à faire ça... Ils te demanderaient comment tu as réussi à y accéder et je serais dans la merde aussi. Tu veux savoir une chose, je peux t'aider... Je t'aide! Il lève légèrement les mains et les sourcils en signe de sincérité, mais il fixe toujours le col de mon blouson au lieu de mes yeux.
Je m'exclame:
-Faut pas me prendre pour un con ! Je sais que j'ai une gueule de pigeon, on me le répète assez souvent, mais je suis pas assez débile pour pas voir qu'ici c'est loin d'être Disney-land ! Et toi tu ressembles pas à Mickey ! Je ne m'attends pas vraiment à ce qu'on me rende service sans raison, juste pour être simpa! On est pas amis, je ne t'ai même pas encore dit mon nom...
Je suis énervé, je devine que Belaam tente de profiter de la situation pour m'attirer des ennuis, celui là s'est montré plus malin que les autres attardés du département de la luxure, mais le but du jeu est toujours le même: « A mort le pigeon !».
Il reste calme et continue de sourire, l'ironie de son ton est presque carressante lorsqu'il reprend la parole:
-Donc... Je vais avoir du mal à te dénoncer si je sais pas qui tu es... Je vois que t'es beaucoup renseigné sur les humains en tout cas! Très adaptée ta remarque sur le parc d'attraction! Une petite préférence pour la France ?
Il rigole. Une colère froide m'envahis.
-Laisse tomber! Tu as accès à toutes les connaissances de la terre et des enfers et tu ne sais pas à qui tu parles? Prends moi pour un con!
-Effectivement Uraziel, tu passeras mes amitiés à ton chef, mais si ça peut te rassurer... Je voulais juste me rendre utile.
Il me jette un coup d'oeil rapide avant de tourner son regard vers le bout de ses doigts qui traçent toujours des ronds gras, mais là j'en suis sûr, il a fixé mes pupilles de ses iris vert de vase.
Je reste sans rien dire, je ne sais pas trop quoi faire, dans un sens c'est complètement stupide de prendre autant de risques pour quelque chose de si futile. Et puis d'un autre, j'ai toujours eu une grande curiosité pour l'humanité et la perspective de fouiner dans leurs dossiers me plait un peu trop pour la rejeter définitivement. Belaam s'agite soudain, il décolle ses mains du comptoir et se dirige vers la grosse caisse de fer posée un peu plus loin, il l'examine rapidement puis il la pousse vers moi en disant:
-Tiens, c'est pour ton chef!
-Humf...
-De rien... Je t'enverrais quelques infos supplémentaires... Et puis tu en feras ce que tu veux! Tu vois... Pas de magouilles, il te suffira de montrer mon message si tu te fais choper à surfer sur des sites pornos... Au pire on aura une semaine de turbin supplémentaire, c'est pas la mort!
Je ne réponds pas et embarque la caisse. Putain ce qu'elle est lourde!
C'est hors de question que je me tape le retour à pied, maintenant que je sais exactement où aller...
Je me concentre « couloir des vaniteux, bureau 4 », je sens mon corps se mêler aux vibrations des sphères, mais quelque chose cloche, la caisse ne semble plus attachée à la même fréquence que moi, je m'éffondre sur le sol de marbre. Le poids de la caisse me broie les côtes.
Belamm s'esclaffe, plié en deux, les poings frappant le comptoir il semble assister au spectacle le plus drôle de sa vie.
Sa voix grinçante secouée par son hilarité, il articule avec peine:
-Tu ne ... pensais pas HAHAHA!!! Tu ne pensais quand même... quand même pas que tu pourrais... HéHéHé!!! Que tu pourrais te téléporter avec des documents de cette importance!
Il essuya une larme de rire en s'efforçant de recouvrer son calme puis continua:
-La malle a été sécurisée pour ne pas être téléportée, ça garantit la confidentialité des documents qu'elle contient! A ton avis, pourquoi on éviterai de mettre ces infos sur la console si on pouvait bêtement venir chercher la malle et la téléporter n 'importe où... HouHouHouHou, HAHAHAHA... Il s'exclaffe à nouveau, tapant du poing sur le marbre il semble impuissant face à ce surprenant fou-rire.
Je déteste qu'on se foute de moi, mais je reconnais que je n'ai pas fait preuve de finesse. A nouveau sur mes pieds je lève l'énorme caisse et l'effort me tire un souffle plaintif, je vais souffrir pour la ramener jusqu'au couloir des vaniteux.

*** *** ***


[A suivre...]
Revenir en haut Aller en bas
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeLun 17 Mar 2008 - 14:55

[suite du chapitre 2...]

J'ai trop mal aux bras, mon dos est en bouillie, il est temps que je pose cette foutue caisse. Mon patron n'est pas là son bureau est fermé et moi je me retrouve avec une putain de boite en fer dont je ne sais pas quoi faire. Je me dirige machinalement vers mon bureau.
La porte du numéro quatre m'apparaît comme le symbole du repos mérité. Je pose mon fardeau dans un gémissement. Je clenche et je pousse du pied cette saleté de boite à l'intérieur puis je referme la porte sur moi. Sur ma table de travail deux petites surprises m'attendent, l'une d'elle est un mot griffonné à l'encre rouge, encadré de quatre gribouillis noirs doté de pattes: « Tu vas souffrir minable Raziel ». Je soupire:
-Ouow, j'ai peur... Peuvent pas changer de disque?
Raziel n'est pas une faute d'orthographe sur mon nom, c'est une insulte! Ce mot désigne le plus immonde des traîtres... Et un démon doté d'une paire d'ailes d'ange, comme moi, ça provoque souvent ce genre d'injures !
A côté du mot, une lettre est posée à mon attention, elle porte un sceau que je ne connais pas. Je la lirai plus tard, je me concentre « Dortoire intermédiaire chambre 1».

[Fin du chapitre 2]
Revenir en haut Aller en bas
Kaizoku
Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Kaizoku


Masculin Nombre de messages : 300
Age : 35
Localisation : Dans sa chambre...
Date d'inscription : 07/02/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeLun 17 Mar 2008 - 19:20

J'ai lu les deux chapitres et je trouve ça pas mal du tout. Il y'a de (trés) bonnes idées, et le caractère du héro est sympa... bien que ça puisse être un peu lourd au bout d'un moment.
Autre chose, apparamment, le héro peut se téléporter... alors pourquoi ne se téléporte t'il pas au début quand il cherche son département ?
Je trouve que le dessin du héro lui donne un air trop "gentil", "beau gosse", enfin surtout le visage, mais le look est vraiment bien et correspond au caractère du personnage.

Citation :
Très adaptée ta remarque sur le parc d'attraction! Une petite préférence pour la France ?

?

Si tu fais référence à Disney, selon moi, c'est pas trop français à la base... bien qu'il y'ait un de leurs plus grand parc à Paris...
Revenir en haut Aller en bas
http://d-otaku.blogspot.com/
sesshomaru-chan
Crocodile (shichi bukai 82,000,000 berrys)
Crocodile (shichi bukai 82,000,000 berrys)
sesshomaru-chan


Masculin Nombre de messages : 977
Age : 32
Localisation : Au pays du sirop d'érable et du lendemain de veille!
Date d'inscription : 05/01/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 0:58

oufff...... je viens de lire tout sa d'un coups et, comment dire, c'est très intéressant et très bon, mais venant de Nélo, je ne pouvais attendre que sa.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Hachi
Tashigi
Tashigi
Hachi


Féminin Nombre de messages : 529
Age : 35
Localisation : Le Mans et Rennes
Date d'inscription : 02/03/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 0:59

C'est fort intéressant tout ça!! Very Happy L'histoire est bien je trouve, par contre, si je peux me permettre une remarque...? Embarassed Je trouve que tu mélanges un peu les styles écrit et parlé, c'est pas un truc forcément génial. Evil or Very Mad Enfin, ce n'est que mon humble avis... Embarassed

En tout les cas, vivement la suite! Of course J'ai vraiment hâte!! yes
Revenir en haut Aller en bas
http://divine-angels.skyblog.com
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 4:51

Kaizoku a écrit:
J'ai lu les deux chapitres et je trouve ça pas mal du tout. Il y'a de (trés) bonnes idées, et le caractère du héro est sympa... bien que ça puisse être un peu lourd au bout d'un moment.
Autre chose, apparamment, le héro peut se téléporter... alors pourquoi ne se téléporte t'il pas au début quand il cherche son département ?
Je trouve que le dessin du héro lui donne un air trop "gentil", "beau gosse", enfin surtout le visage, mais le look est vraiment bien et correspond au caractère du personnage.

Citation :
Très adaptée ta remarque sur le parc d'attraction! Une petite préférence pour la France ?

?

Si tu fais référence à Disney, selon moi, c'est pas trop français à la base... bien qu'il y'ait un de leurs plus grand parc à Paris...

En fait je me suis plantée, je voulais marquer "Euro-Disney", mais j'ai écrit trop vite et du coup j'ai marqué 'Disney-land".
Uraziel aurait pu parler de Disney-World en floride... Puisque justement, comme tu l'as précisé, Disney est un américain. Mais il a parlé du parc de paris, c'est pourquoi Belaam lui fait cette remarque.

Dans le monde des Démons peu d'entre eux se préocupent vraiment de la manière dont vivent les humains, le fait que Uraziel connaisse cet endroit signifie qu'iln accorde de l'importance à la Terre et à ses habitants...

Uraziel est beau gosse, parce que c'est un démon de la manipulation, pour être un grand manipulateur il faut du charisme... Pour être un dieu (ou un démon) dans ce domaine, il vaud mieux être vraiment très beau en plus, ça marche encore mieux... ^^ Bien qu'il puisse changer d'apparence à son aise, Uzy garde souvent son vrai visage pour ses missions.

De plus, Uzy est un démon, c'est vrai, mais tout les démons ne sont pas des monstres... Je dirais même que dans mon univers certains sont gentils... La principale caractéristique d'un démon c'est qu'il a renié Dieu à un moment de sa vie, ou qu'il l'a trahis, ou qu'il est né en enfer de deux parents démon...
La plupart des démons sont mauvais et cruels, mais ils ne sont pas tous comme ça... Et Uzariel, en plus de ne pas être mauvais, à gardé ses ailes d'anges, ce qui laisse supposer qu'il n'est pas un démon comme les autres ^^ puisque tout les démons ont perdus leurs ailes...

Comme je l'ai dis, cette version est encore incomplette, entre chaque chapitre je glisserais un message Blog d'Uzy qui expliquera la déchéance des anges sur terre et qui permettra au lecteur de mieux comprendre tout ce qui se passe.

Le héros peut se téléporter effectivement, mais comme tu as du le remarquer, la téléportation est soumise à des règles... Comme par exemple le fait de ne pas pouvoir téléporter un objet qui a été modifié pour ne pas pouvoir être changé de sphère.
Et bien il y a une autre règle toute con, mais logique: il ne peut pas se téléporter à un endroit qu'il n'a jamais visité.

Voilà ^^ je crois avoir répondu à toutes les question de Kaizoku.

Mon pauvre Sessho, c'est gentil d'avoir tout lu d'un coup, mais tu pouvais prendre ton temps tu sais ^^.
Merci pour le compliment ça me fait très plaisir. Mais tu sais ces deux premiers chapitres ne sont pourtant pas vraiment aboutis.. ^^ La suite est mieux ^^

Hashi, effectivement, je mélange le vocabulaire soutenu et familier. C'est parce que nous sommes la plus part du temps dans les pensées du héros. Il a tendance à utiliser son vocabulaire en fonction de ses émotions.
Si il est énervé, en colère ou si il a peur, il va sas doute utiliser un vocabulaire familier, voir carrement grossier...
Mais si il est touché par quelque chose, si il est mélancolique, il cherchera à exprimer ses émotions avec un langage plus chatié ^^

D'ailleurs c'est comme ça que ça se passe aussi dans la réalité, quand on est en colère, on gueule un bon gros "MERDE" et ça repart... Je ne me vois pas écrire "Saperlipopette" lorsqu'Uzy se fracasse une aile...

Je pense qu'écrire une bonne histoire ce n'est pas forcement utiliser un langage soutenu et poëtique... Il y a des gens qui s'en sortent très bien comme ça, mais moi ce n'est pas mon style ^^.
Revenir en haut Aller en bas
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 4:55

Chapitre 3 : Jouer n'est pas tricher


Le net humain en enfer, c'est comme le golf sur terre, une distraction de patron! On s'en contrefiche que ça nous plaise ou non, que ce soit chiant et inutile... Si tu as la carte d'accès au club c'est que tu fais partie des gagnants et finalement, y a que ça qui compte.
Je me suis toujours intéressé aux humains, ils sont futiles et naïfs; rafraichissants.
Le cul enfoncé dans le rembourrage de mon tabouret tournant, les yeux sur mon écran, je suis comme subjugué par l'accumulation de niaiseries que je parcours du regard. Après les sites officiels des clubs de foot et les sexe-shop en ligne voilà que je découvre les blogs... Y a vraiment de tout et beaucoup de n'importe-quoi. On peut sans problème les classer par catégories. Mes préférés sont les plus délaissés: Les artistes.
Ecrivains, peintres, dessinateurs, ils dévoilent la richesse de l'âme humaine... Mais apparemment, tout le monde s'en fout...
C'est normal que mon boulot soit si facile, l'humanité est totalement bouffée par la vanité et l'égocentrisme. Je pleins Zech!
Je me demande si ces blogueurs compulsifs sauraient reconnaître une exclu si on leur servait sur un plateau... Si un immortel venait à écrire son histoire sur l'un de leurs blogs, est-ce que les humains le croiraient? Est-ce qu'ils y prêteraient seulement attention? Sans doute que non... L'idée me chatouille, les doigts me démangent... je fixe du regard le formulaire d'inscription pendant qu'une grosse voix gronde à l'arrière de mon crane: «première loi divine: Ne jamais imposer notre existence aux mortels».
Les lois de Dieu se sont effritées ici, Lucifer en a supprimé quelques unes, mais celle-là est toujours soumise à l'autorisation du P.D.G de l'Enfers. Je serais très étonné qu'il me permète de faire ma petite expérience sachant que pour avoir cette idée j'ai utilisé des codes volés.
Je baisse le regard vers la lettre dépliée qui s'ouvre devant moi. Dans le coin gauche de la lettre le même sceau que celui qui cachetait l'enveloppe, un demi-cercle dans un rond le tout entouré d'un tas de symboles bizarres. Une écriture étriquée éclabousse la page de pattes de mouche que je décrypte une fois encore pour me donner le temps de réflechir:

Cher Uraziel,
Comme je te l'ai proposé, je te fais parvenir plusieurs codes d'accès au web-humain.
Il te suffit de recopier l'un de ces codes pour y accéder. Ces codes peuvent changer, si c'est le cas, reviens me voir. Ces codes permettent aussi d'obtenir des documents privés appartenant aux propriétaires des codes, je te déconseille d'aller fouiner dedans, ces documents sont protégés.
Pas de blagues!
-Lillaka
-Baal Zeboul
-Shaytân G 18:20-21
-Bealiah
-Hybris Deus

Comme disent les humains: « Bon Surf! »

Belaam


Allé je me lance! J'ai besoin d'une adresse e-mail. J'ouvre une seconde page pour chercher un fournisseur de courriel. Si l'on découvre mon petit manège je risque de me faire étripper!
De toute manière il y a fort peu de chance que quelqu'un tombe dessus, à part Belaam bien-sur. Mais il me couvrira pour éviter que sa petite trahison soit dévoilée à Phénix. Je suis tranquille!
Pseudo: Uraziel...
Je repense à Belaam en terminant mes inscriptions simultanées, une semaine de turbin supplémentaire avait-il dit...
S'il avait su ce que je ferais de ses mots de passe, je ne suis pas sûr qu'il me les aurait filés.
Je valide et je ferme mes fenêtres, j'attrape la lettre de Belaam et la fourre dans ma poche au moment où la porte de mon bureau s'entrouvre sur un visage familier.
Il se tient dans l'embrasure, dans une posture décontractée qui détonne avec son costume chic de jeune patron branché.
Sa voix douce et profonde caresse alors mon coeur.
-Qu'est-ce que tu fais?
Et dire qu'il s'agit sans doute du plus cruel des démons. Même Lucifer n'est pas aussi dangereux que lui!
Là, je m'apprête à lui mentir...
Je me dois d'être convainquant, je prends un air las pour lui répondre:
-Je cherchais plus de renseignements sur le dossier que tu m'as confié. Mais je ne trouve rien...
Il verrouille son regard d'azur dans le mien, un sourire aimable et enfantin embelli davantage son ravissant visage. Je ne comprends plus les sentiments qui m'assaillent lorsqu'il est avec moi. J'ai longtemps pensé qu'il était mon ami, mais j'ai compris un jour que l'amitié ne fait pas partie des impératifs de Bélial. Malgré que je sache cela, sa grandeur illumine mon existence.
La vibration basse du timbre de mon chef emplit de nouveau mon bureau de résonances cotonneuses dans lesquels je me prélasse:
-Ne t'inquiète pas mon cher Uraziel... Tu es allé chercher mes documents? Où est le coffre scellé?
Un sourire détends mon visage et je réponds:
-Juste sous la fenêtre, à côté de tes pieds. J'espère que les renseignements que contient ce gros bloc de fer te seront utiles parce que j'en ai sué pour l'amener jusqu'ici.
Peu de gens peuvent se permettre de le tutoyer, ceux qui peuvent lui faire des reproches voilés le sont encore plus ! Malgré ma position très basse dans la hierarchie de l'enfer, je fais parti de ces très rares personnes, et c'est sans doute la plus grande de mes fièrtés !
Il étire ses lèvres en un sourire fripon. Devant moi, toujours dans l'embrasure de la porte, il relève innocemment une courte mèche de cheveux bruns qui lui tombe dans les yeux puis répond:
-Je pense que tu ne seras plus obligé de te rendre à la tour pour moi... D'après mes toutes dernières recherches, il semblerait que toutes les informations dont j'ai besoin soient consignées dans cette malle.
Il fait une pause, puis taquin il reprend:
-Ne croies pas que tu pourras te reposer! Nous aurons deux fois plus de travail lorsque j'aurais trouvé ce que je cherche exactement.
Sans réfléchir, une question déplacée franchit mes levres:
-Et qu'est-ce que tu cherches « exactement »?
Il soulève les sourcils et remonte un coin de son sourire, il semble agréablement surpris par mon impertinence. Ouf! Je déteste le contrarier.
-La curiosité est un vilain défaut! Me lance-t-il en m'adressant un clin d'oeil complice.
Il ajoute:
-Tu le saura bien assez tôt! En attendant, tu veux bien me sortir tous les documents traitant de la chûte de l'influence du christianisme du 19ème siècle à aujourd'hui?
Comment désobéir à cette intonation vibrante qui traverse mon corps?
Je tente maladroitement de prendre un air un peu bougon lorsque je lui réponds:
-Pfff! J'ai encore pour trois heures d'impression pour que ça termine à la poubelle...
Mais Bélial n'est pas dupe, il me sourit avant d'attraper la lourde caisse d'une main. Sans effort il la soulève puis un clin d'oeil plus tard il disparait, la porte se refermant doucement sur son costume dernier-cri.

*** *** ***



Je traverse d'un pas rageur le couloir des vaniteux et passe devant la porte de mon bureau sans ralentir. Cette saloperie d'imprimante est encore tombée en rade! Comme si en enfer on ne disposait pas d'assez de connaissances et de magie pour que tout fonctionne correctement! Mais non, c'est tellement mieux de laisser les assistants se taper tout le boulot à la place des techniciens! Il va encore falloir que je demande une autorisation pour faire appel à un réparateur extérieur au département et comme par hasard le chef du service est encore absent. Je déteste déranger Bélial pour une connerie pareille! Il va sauter de joie c'est certain.
Je m'apprête à frapper à la porte de son bureau lorsque je perçois des éclats de voix à l'intérieur. La porte n'est pas complètement fermée. Qui peut avoir l'audace d'élever le ton face à lui? Je me retourne pour voir si personne ne m'observe et je colle mon oeil contre l'interstice. Mon champ de vision est vraiment réduit, un grand démon noir me tourne le dos, face à Bélial qui s'est levé de son trône de cuir pour mieux toiser l'imprudent.
Je m'attends d'un instant à l'autre à ce que le démon noir s'agenouille, implorant, aux pieds du bureau verni de mon idole. La délicatesse légendaire de Bélial donne souvent ce genre de résultat !
Je souris intérieurement en imaginant cette nouvelle victoire, fantasmant qu'un jour je serais capable moi aussi d'inspirer la peur et le respect à toutes ces brutes barbares qui peuplent l'enfer à la seule évocation de mon nom!
Bélial ne se met pas en colère. A ma grande stupeur je perçois en lui comme une légère contrariété. Il s'adresse alors au démon devant lui:
-Mais qu'est-ce que tu veux que j'y fasse?
Une voix emprunte de colère, lisse et profonde s'élève alors dans la pièce.
-Tu est le plus proche de ses proches, le favoris parmi ses favoris! Il t'écouteras!
Je reconnais cette voix, je ne sais plus à qui elle appartient, mais je suis sûr de l'avoir déjà écouté il y a longtemps!
Bélial semble presque dégouté:
-Il ne m'écoute pas plus que toi! Il n'écoute personne! De plus... Je ne tenterais rien qui soit à l'encontre de ses projets. N'insiste pas!
Le grand démon noir éclate d'un rire sans joie.
-Mais toi non plus ça ne t'enchante pas n'est-ce pas? Demande le démon sous-entendant quelque-chose que je ne comprends pas.
Bélial le transperce du regard. Soudain habité par une colère glaciale, de sa voix la plus grave il articule nettement:
-Fais attention! Ceux qui se jouent de moi ne survivent pas assez longtemps pour le raconter! Je me fiche que nous ayons été amis, où que nous ayons traversé les mêmes douleurs! Nous ne sommes pas égaux! La seule chose que je pourrais faire pour t'aider c'est d'aller botter l'admirable postérieur de la garce qui te sert de femme. Je ne suis pas spécialiste en thérapie de couple! Maintenant tu débarrasses mon parquet de ta présence princière et n'y remet pas les bottes avant d'avoir reçu une invitation officielle!
Quel panache! J'adorerais rembarrer les autres comme ça moi!
Le ton menaçant, l'autre chuchote alors à l'intention de mon héros:
-D'autres m'aideront peut-être. Et tu le regretteras!
Bélial se fige un instant. Son visage semble impassible, mais moi je sens le danger se profiler. Ses sourcils, légèrement froncés, dessinent une ombre assassine dans son regard soudain semblable à deux cristaux de givre bleu.
-Ne me menace pas! Murmure-t-il en détachant soigneusement les syllabes. Le ton calme qu'il prend est plus inquiettant qu'un chant de guerre.
L'immense démon noir recule doucement vers la porte, je voudrais voir son visage, mais je n'ai pas le temps de satisfaire ma curiosité. J'ai l'impression que je dois fuir avant que l'immense démon noir ne me dévoile en ouvrant la porte. Mon tour d'espionnage peut me garantir un face-à-face avec un Bélial furieux, plus redoutable que jamais.
Doucement je recule puis, le plus discrètement possible, je me retourne et je cours sur la pointe des pieds vers le fond du couloir. Finalement je devrais pouvoir me débrouiller tout seul pour imprimer ces fichus dossiers...
Revenir en haut Aller en bas
Hachi
Tashigi
Tashigi
Hachi


Féminin Nombre de messages : 529
Age : 35
Localisation : Le Mans et Rennes
Date d'inscription : 02/03/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMar 18 Mar 2008 - 14:52

Nélo a écrit:
D'ailleurs c'est comme ça que ça se passe aussi dans la réalité, quand on est en colère, on gueule un bon gros "MERDE" et ça repart... Je ne me vois pas écrire "Saperlipopette" lorsqu'Uzy se fracasse une aile...

C'est clair! lol!

Mon intérêt pour ton histoire est grandissante!! yes J'aime beaucoup, et puis, le thème des anges et des démons est quelque chose qui m'intéresse beaucoup! ^_^ Tu viens de te trouver une adepte! lol!
Revenir en haut Aller en bas
http://divine-angels.skyblog.com
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMer 19 Mar 2008 - 2:59

Je suis vraiment heureuse que ça te plaise... Je cherche souvent de nouveaux lecteurs car c'est indispensable d'avoir des critiques sur notre travail. Pour toujours garder un oeil objectif et pouvoir ainsi améliorer le texte un maximum...


Puisque tu semble emballée, voici la suite...


Chapitre 4: Comme un pigeon dans un jeu de quilles


Internet humain,blog intitulé « Les confessions d'un ange », administré par un certain « Uraziel »:
Enfer, XXI siècle, Introduction aux confessions:
Si vous n'avez pas lu mon profil, je vais vous proposer un rapide tour d'horizon de mon univers et de ma personnalité. Histoire que vous compreniez à qui vous avez affaire... De toute manière sur les blogs, la plupart des gens ne parlent que d'eux-même, ça ne doit pas beaucoup vous changer.
Je suis Uraziel, un des premiers anges déchus, j'aimerais bien quitter l'enfer un jour et même peu-être rejoindre le paradis ! Après tout, je suis sans doute celui qui mérite le plus d'y retourner ! Pourtant je suis d'une totale fidélité à mon ami et patron qui est peut-être le pire démon - à part Satan - que l'enfer eu abrité en son sein infesté.
Paradoxal?
L'enfer est bourré de paradoxes.
Pour exemple prenez Bélial, aujourd'hui un des plus vicelard, des plus cruel et des plus insensibles démons, Sans doute le plus grand des manipulateurs, éprouve un amour inconditionnel pour Lucifer à qui il voue son existence entière et l'allégeance la plus totale.
Je suis l'assistant de Bélial... Je bosse dans le département des manipulateurs et mon job c'est de semer la vanité dans le coeur des hommes.
C'est chiant... Mais ça pourrait être pire. D'ailleurs, ça risque de le devenir car Bélial ne cesse de faire d'étranges recherches et je ne descends plus beaucoup sur terre. A force de faire des allés et retours entre mon bureau et l'imprimante, j'ai l'impression de n'être plus qu'une secrétaire.

Non non, je n'essaie pas de vous tromper avec des contes à dormir debout, juste pour retenir votre attention sur moi... Je ne suis pas ici pour tester ma popularité, je viens pour partager mon histoire, je souhaite soulager ma mémoire de ces trop nombreux souvenirs qui rongent ma conscience.
J'ai cherché longtemps le nom de ce blog, et puis c'est venu, comme une évidence « Confessions d'un ange ». Cela me semble tout indiqué non?


*** *** ***


Je relis soigneusement le premier message blog de ma vie, je viens de le poster et je ne suis pas sûr d'être crédible...
Est-ce qu'ils me croiront ?
Je ne pense pas, mais tans pis.
La porte de mon bureau s'ouvre soudain à la volée. Une bourrasque aplati mes cheveux hirsutes, alors que d'un clic je me dépêche de faire disparaître le blog de mon écran.
Je devine l'identité de l'intrus et je me tourne vers lui, Bélial ne sourit pas. Sa décontraction habituelle semble avoir mis les voiles:
-Qu'est-ce que tu fais? Me demande-t-il sèchement.
A-t-il eu le temps de voir la page internet avant que je ne la referme? Sans réfléchir davantage, je réponds aussitôt:
-Rien...
Il jette un rapide coup d'oeil à une feuille qu'il tient à la main puis il reporte son attention sur moi, il me fait peur! Son expression est presque menaçante lorsqu'il me balance:
-Tans mieux! J'ai besoin de toi!
Je l'ai rarement vu si énervé, je me rappelle sa dispute avec le grand ange noir, pourvu qu'on ne m'ait pas surpris en train d'écouter à la porte! Un peu tremblant, j'essaye de ne pas montrer mon inquiétude. C'est difficile! Le ton peut-être un tantinet trop complaisant je réponds:
-Oui, que veux-tu que je fasse?
Le visage fermé, les sourcils froncés, il me considère un instant sans rien dire. Un silence nous sépare comme un mur de plomb. J'espère que je n'en suis pas responsable! Puis, avec la tendresse d'un iceberg, il me lance:
-Suis-moi!
Je me lève de mon tabouret, tel un chien qu'on réprimande, je sens que j'ai l'air con! Et sans prendre la peine d'éteindre ma console, je lui emboîte le pas. J'ai pas envie de le faire attendre!
Alors qu'il plonge déjà dans le couloir et que la porte se referme doucement, je tire sur elle avant qu'elle ne se clenche. Gentil petit animal dressé que je suis, je rattrape mon chef en trottinant derrière lui...

D'un pas rapide il semble se diriger vers son bureau.
Qu'est-ce qui se passe là-bas? Un peu plus loin, une foule compacte s'est rassemblée dans le couloir, non loin du bureau de Bélial. Je me hâte un peu pour venir à la hauteur de mon supérieur qui continue à marcher, inexpressif, ses sourcils projetant sur ses iris une ombre légère, insuffisante pour ternir l'éclat céleste de son regard d'azur.
Il est beau, il a la classe, il est inquiétant, il est redouté: je voudrais être comme lui!
La foule n'est pas seulement composée des employés du couloir, d'autres départements ont aussi envoyés leurs fureteurs pour se renseigner sur l'origine de cet embouteillage.
-Mais qu'est-ce qui se passe ici?
Il me semble que mes pensées ont soudain franchi la barrière de mes lèvres.
-Ils sont venus admirer des graffitis. Me répond-il l'air grave.
Bélial confirme alors mon impression. D'une voix terriblement monocorde il ajoute:
-A mon sens, les auteurs n'ont aucun talent! Ces barbouillages sont dignes d'un humain de 4 ans!
Il esquisse un sourire en coin, je ne suis peut-être pas la cause de son mécontentement. Sans y penser, je relache d'un coup l'air que je gardais coincé au fond de mes poumons, libérant un long soupir de soulagement. Bélial me sourit franchement:
-Tu avais quelque chose à te reprocher?
Ma tête chauffe comme mille bouilloires, mais tandis qu'il pousse déjà les premiers intrus pourdégager notre passage je réponds:
-Non non rien mais...
AÏE!
Une douleur fulgurante me traverse l'aile gauche, je viens de me prendre un coup, par réflexe j'étire mes ailes. Dans un froissement sonore leurs extrémités raclent les murs de pierre et je cogne accidentellement deux démons qui décident de passer au même moment. Décidément, moi qui espérais passer inaperçu! Je me retourne pour tenter de m'excuser:
-Oh pardon! Je suis dé...
Plusieurs démons me montrent un poing vangeur en s'éloignant discrettement du site! Sans être expert je lis sur leurs lèvres les insultes et les menaces qu'ils n'osent pas prononcer devant Bélial.
D'autres l'ont apperçu aussi et choisissent la fuite, ils s'applatissent contre les murs et marchent en crabe... pour se fondre dans la pierre sans-doute... Le bouchon est déjà moins compacte quand le chef du service sort de son bureau. Il apperçoit l'attroupement, puis le graffiti, et enfin Bélial arriver vers lui... Ses yeux s'agrandissent de terreur et d'une voix de stentor, il se met à hurler à l'adresse du troupeau:
-Retournez dans vos bureaux, remuez vos immondes carcasses, bandes de fouines sans honneur! Si je vois l'un d'entre vous devant ce mur lorsque je ressortirais de mon bureau, je l'amène devant Lucifer!
La foule semble écouter la voix de la sagesse. Tous savent à quel point il peut être dangereux de provoquer Lucifer! Les démons se détachent les uns des autres, se percutent et s'insultent en se dirigeant vers leurs bureaux respectifs l'air anxieux. Ce qui ne semble pas du tout convenir à Bélial qui prend soudain la parole, calme et souriant, mais plus sardonique que jamais:
-Ou peut-être préférez-vous avoir affaire à moi?
La foule soudain affolée par cette perspective se disperse comme une volée de moineau! Ce mec est génial! Ah Bélial, pourquoi ne cherches-tu que le moyen de briller aux yeux de Lucifer quand je sais que tu es de loin le plus puissant immortel que l'enfer eu acceuilli?
Ma curiosité dirige mon regard vers le mur que Bélial vient d'interdire. Un gros carré de peinture occupe une bonne partie du mur. Des symboles incompréhensibles sont écrits en noir par une main maladroite ou tremblante, faut dire qu'il faut un sacré cran pour venir provoquer ainsi Bélial sur son domaine.
Une couronne d'or à la place du titre, des bestioles volantes aux quatre coins et de la peinture rouge pour le fond, histoire que ce soit bien visible... Ou peut-être comme symbole révolutionnaire. A y regarder de plus près... Les symboles ne sont pas si incompréhensibles en fait, c'est juste très mal écrit! On peut y lire:

Nous réclamons la liberté!
Les lois immortelles de « l'autre » ne nous concernent plus!
Cependant, on nous oblige à en respecter la majorité!
Nous devons créer nos propres règles et abolir les autres!
Lucifer dirige l'enfer comme un poltron!
Notre roi n'en est pas un, c'est une raclure de diplomate!


Pas de signature...
Je comprends mieux l'irascibilité de Bélial, même si ce message m'est indifférent. Que Lucifer ou un autre gouverne les enfers, ça ne changera rien pour moi! Mais si Bélial veut faire disparaître ce rebèle tagueur, alors je l'y aiderais!
Il tient la porte de son bureau ouverte devant moi et j'entre dans la vaste pièce. Il y fait sombre, mais à la lueur de quelque rares bougies je devine les meubles de cet endroit que je connais bien. Aussi loin que possible de la porte, tout au fond, le trône de cuir gravé est précédé du grand bureau de bois noir laqué. La pièce est modèrne, plusieurs bibliothèques et des vitrines s'alignent sur les murs. Elles sont remplies de livres et d'objets rares et précieux. Une décoration recherchée sans surcharge, élégante et un peu prétentieuse. A ma gauche, un long matelas recouvert de cuir blanc agrémenté de nombreux coussins de velours et de soie en rouge et noir. Des poufs coordonnés entourent une petite table en verre que j'ai déjà vu s'illuminer de toutes les couleurs. C'était lors d'une soirée privée où j'avais été convié... pour servir les cocktails...
-Avances donc! Bélial me rappelle à lui.
-Oh oui, excuse-moi...
J'avance de quelques pas, mes baskets s'enfoncent dans la moquette épaisse et noire en produisant un léger frottement synonyme de confort.
-Tu ne semble pas en forme. Tu es souffrant? ...
Pas encore... Je décide néanmoins de ne pas partager mes pensées avec lui et je garde le silence.
Une lumière solaire, aveuglante, embrase toute la surface du mur du fond. Il vient d'activer un système permettant de simuler la luminosité d'une journée d'été. Idéal pour ne pas déprimer lorsqu'on est enfermé toute la journée dans une pièce sans fenêtres.
Il reprend en s'asseyant sur son trône:
-Bon, plus sérieusement... Assied toi!
Y a pas que sa phrase qui est sérieuse, il me regarde avec gravité. J'approche une chaise parée d'un coussin de velours et je m'assois dessus en déployant à demi mes ailes pour qu'elles ne s'écrasent pas contre le dossier en bois sculpté. Je déteste les chaises! C'est vraiment pas adapté aux anges! Les reliefs du dossier me rentrent dans la peau et font craquer mes rémiges. Je vais encore avoir l'air de sortir d'une tornade, les plumes toutes ébouriffées, lorsque je sortirais d'ici! Si j'en sors...
Derrière-moi je devine la grande baie-vitrée qui sépare le bureau de Bélial de celui du chef du service des vaniteux. Est-ce qu'il regarde à travers la vitre en ce moment? Si Bélial me passe un savon, je suis sûr que les autres le sauront!
Bélial me glisse sous les yeux la feuille qu'il avait dans la main en frappant à ma porte. Pourquoi ne me l'a-t-il pas donné dans mon bureau? Je le regarde étonné et il m'encourage à la regarder d'un signe de tête.

Cher ami,
Les informations que tu es allé quérir pour moi m'ont bien servi. Je pense que mes doutes étaient fondés et que son influence s'éteindra progressivement s'il ne tente rien pour raviver l'enthousiasme qui maintient ses faibles troupes dans la pénombre, plus que dans la lumière.
Avec l'aide de Phénix, j'ai pu évaluer une époque idéale pour commencer les recherches concernant ses projets privés. Et il semble que mon instinct n'ai rien perdu de sa finesse, une dizaine d'année de plus et mon divin plan se serait transformé en regrettable projet avorté. J'aurais dû ordonner une période de guerre et sans doute plusieurs de mes légions y auraient perdu leur tête. Mais un tel affrontement ne nous garantirais pas le succès que je prévois. Et il ne peut être obtenu grâce à un simple déchainement de force brute. Je sais que beaucoup de mes sujets seraient ravis de participer à un si grande bataille, moi-même cela me brûle les ailes!
Je n'en perds pas mon sens de l'humour pourtant...
Tiens, d'ailleurs, qu'en est-il de ton petit ange? Se porte-t-il bien?
Peut-être pourrait-il t'aider à effectuer les nouvelles recherches que j'aimerais que tu fasses pour moi, car le temps presse.

Je sais que tu es le meilleur pour cette mission, le plus grand des manipulateurs, le plus astucieux des menteurs et le plus séduisant des tentateurs. A part moi évidemment!
Nous recherchons une femme, entre 15 et 25 ans, physique et origines inconnues mais je possède quelques indices pour la retrouver. Lorsque tu auras réduit le cercle de recherche à seulement quelques potentielles tu me feras un rapport. Ensuite j'aviserais.
Je sais que ma requête manque de clarté, mais avec tous ces raziels dans les couloirs, je préfère garder mes conversations privées pour la salle du trône, où je t'attends pour te donner plus de précisions.

LUCIFER
Revenir en haut Aller en bas
Tsume Okane
Kaya (faible mais avec un coeur d'or)
Kaya  (faible mais avec un coeur d'or)
Tsume Okane


Nombre de messages : 26
Date d'inscription : 18/03/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMer 19 Mar 2008 - 15:54

J'aime beaucoup "^^
Br'vo, c'est un chouette style qui fait plaisir a lire =3 En plus le sujet est différent de ce qu'on voit ces derniers temps =3
( Vivement la suite "^^ )
Revenir en haut Aller en bas
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeMer 19 Mar 2008 - 18:55

Merci beaucoup ^^

J'attends que Hashi ai eu le temps de lire et je posterais le chapitre 4 ^^
Revenir en haut Aller en bas
Kaizoku
Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Capitaine Kuro (16,000,000 berrys)
Kaizoku


Masculin Nombre de messages : 300
Age : 35
Localisation : Dans sa chambre...
Date d'inscription : 07/02/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeJeu 20 Mar 2008 - 16:12

Sympa, je lirais la suite avec plaisir aussi.
Revenir en haut Aller en bas
http://d-otaku.blogspot.com/
Hachi
Tashigi
Tashigi
Hachi


Féminin Nombre de messages : 529
Age : 35
Localisation : Le Mans et Rennes
Date d'inscription : 02/03/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeJeu 20 Mar 2008 - 19:11

'A y est, je suis top top ready pour la suite Nélo! Admiration

Y a pas à dire, tu t'es fait une fan à vie! Of course
Revenir en haut Aller en bas
http://divine-angels.skyblog.com
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeJeu 20 Mar 2008 - 20:09

Merci à tous heart


Chapitre 5 : Retour sur Terre


Le vent sussure à mon oreille la comptine de la liberté. Il m'acceuille, comme une amoureuse, avec des caresses fraiches et douces. Un moteur s'emballe et une brise chaude monte en volute le long de mes jambes tandis que je savoure l'odeur du bitume humide, des pains au chocolat et de la polution.
La ville... Les conversations enjouées s'enroulent autour de moi, répendant la rumeur de mon bonheur.
Ce que j'aime la Terre ! Je sens mes joues se contracter; un sourire. Je fronce les sourcils, à travers mes yeux clos, une lumière intense traverse, teintée de rouge. Elle frappe ma rétine sensible. Mes paupières tapent en morse un S.O.S aveuglé, puis mes pupilles se rétractent, me rendant la vue. Je baigne dans une clarté fabuleuse, j'avais oublié comme cet endroit était beau !
Debout sur le perron d'une demeure victorienne, j'observe les gens s'affairer. Ils marchent et bavardent devant moi sans m'accorder un seul regard car je suis invisible pour eux. Je suis un champion de l'illusion ! Tout les immortels ont ce don mais, contrairement à certain blaireau seulement capable de s'éffacer de la vue des hommes, je peux me faire passer pour n'importe qui les doigts dans le nez ! Le seul ennui avec les illusions, c'est que... même si l'on ne me voit pas, on peut me toucher ! Il est environ 17h, c'est l'heure de pointe, je dois être prudent. Si j'avance dans la foule, même sous forme humaine, certains passants me cogneront les ailes et ce n'est pas vraiment agréable. Sans compter que l'apparition soudaine d'une personne semblant sortir du néant pourrait attirer leur attention, et j'aimerais rester discret.
Je déploie mes ailes dans un froissement couvert par l'agitation citadine. Mes muscles me tiraillent ! Depuis quand n'ai-je pas volé ? Je m'étire un peu pour échauffer mes muscles et mes tendons. Je roule les omoplates et je descend une marche du perron: j'aurais du mal à décoler correctement coincé sous un porche.
Je m'élance alors, d'un coup ! le violent déplacement d'air surprend quelques passants mais les humains sont habitués, en ville, les vents sont capricieux...
-Ha Ha !
Je n'ai pas pu retenir cette exclamation de joie. Les muscles tendus je fonce vers le ciel, plus vite, encore plus vite. La température chûte rapidement mais je m'en fout, je suis si heureux de pouvoir voler à nouveau! Mes jambes battent dans le vent comme deux écharpes abandonnées aux courrants aériens. Entre mes doigts, l'air glacé file comme des voiles de soie. Mes yeux me piquent, et une goutte d'acide chlorhydrique s'échappe d'entre mes cils... Quel pied !
Je ralentis et essuie d'un revers de main la larme qui s'étire jusqu'à mon menton. Je jette un oeil à la grande ville qui s'étend sous moi: Un amas de polygones de tailles et de formes variées, parés de toitures d'ardoises, un quadrillage de bitume noir orné de perles mobiles de toutes les couleurs dont les toits métalisés étincellent sous les rayons du soleil du soir. Une rafale me bouscule et je chûte. Je plonge tête la première grisé par la vitesse, elle siffle autour de moi cette précieuse liberté ! Un courrant ascendant gonfle mes ailes et je remonte dans l'atmosphère éclaboussé d'or.
Je n'ai pas vraiment envie de redescendre, mais j'y suis obligé. La récréation est terminée, le boulot m'appelle. J'ai rendez-vous avec un mortel. Cette fois il ne sagit pas d'une de mes missions de routine et je n'ai pas l'habitude de me frotter aux humains qui savent...
Je descend doucement en cercle, en quête d'une rue fréquentée mais pas trop. En approchant des toîts, je repère ce que je cherche... Un serveur las dispose tables et chaises sous de grands parasols, un pub vient d'ouvrir. C'est idéal.
Je me pose en douceur sur le trottoir, juste devant, l'endroit est désert. Un picotement sous les pieds me confirme l'atterissage tout en accentuant mon envie de redécoler. Je vais finir par me tasser à force de marcher ! Je chasse cette pensée d'un geste de la main que personne ne voit et me fraye un passage entre les chaises avant d'entrer dans le pub. Il y fait frais et sombre. La pièce, étroite et toute en longueur, est occupée en grande partie par un très long comptoir cerné par une escouade de hauts tabourets de bois foncé. Les murs recouverts de lambris de chêne sont décorés de vieilles publicités pour la Guiness ou le Bushmills.... Je m'imagine déjà la troupe de fêtard qu'on peut trouver ici aux heures d'affluence, sans doute des coeurs irlandais. Comme je les envie ! Après autant de temps enfermé dans les couloirs étouffants de l'enfer, j'aimerais avoir le temps de m'éclatter un peu moi aussi !
En me faufillant à travers les tables du fond, je trouve la porte que je cherche, à l'abris des regards indiscrets, je la pousse et entre dans les toilettes des hommes.
J'y découvre, sur fond de carrelage brun, une porte entrouverte sur une cuvette blanche, fèlée mais propre. Deux urinoires sont encadrés de planches en guise de paravents et sur le mur un grand miroir reflette la lumière du vieux néon au dessus de trois lavabos ronds et une poubelle sans couvercle vomit du papier humide sur le sol nettoyé à la va-vite. C'est pas franchement le Ritz !
Je lève les yeux, un grand type blond me regarde. Quel beau gosse ! Ses cheveux en bataille, quelques mèches lui tombant dans ses yeux gris, lui donnent un petit air désinvolte et séducteur. Il a un style original avec son jean déchiré aux genoux et son blouson de moto en cuir rouge-sang ouvert dans le dos pour laisser passer deux gigantesques ailes gris-bleu aux extremités ardoise. J'adore les miroirs !
Evidement lorsque je sortirais d'ici, ce n'est pas ce que verront les mortels. Ils dévisageront le même grand type blond aux yeux métaliques, mais dont le style sera plus proche de celui d'un banquier. Certains seront intrigués en me voyant sortir d'un pub avec un look pareil, mais l'homme que je dois rencontrer m'accordera sans doute plus facilement sa confiance comme ça !
J'ai appris au cours des siècles, que les humains comme les anges, accordent à l'apparence beaucoup plus d'importance qu'ils ne veulent bien l'admettre.

Le grincement de la porte me sort de mes reflexions, un petit homme brun, à la tonsure visible, entre dans les toilettes la tête basse. Il s'approche des lavabos et son attention se pose sur le bout de mes baskets déguisées pour l'occasion en derbys noirs parfaitement cirés. Il lève lentement son regard, longeant les coutures d'un pantalon à pinces sur-mesure qui n'existe pas, puis lève brusquement le menton pour plonger dans les miens ses petits yeux délavés au blanc jauni par le tabac . Sans gène, il me dévisage avec curiosité. Je toussotte légèrement, simulant l'inconfort du gentleman qui se sent épié, l'homme se détourne alors de moi et se poste fièrement devant l'un des urinoires sur la musique vibrante d'une braguette ouverte.
Je secoue mes poignets d'un petit geste sec et élégant pour réajuster ma veste virtuelle -je suis naturellement doué pour m'impregner d'un rôle - et je m'engage dans le pub. Des clients sont déjà dispersés dans la salle et à présent tout le monde me fixe. Une lumière jaune et douce traverse le verre teinté des appliques en laiton, elle réchauffe les vielles boiseries, se reflettant dans les yeux de ceux qui fixent l'homme d'affaire distingué que je joue. Tandis que j'avance vers la sortie, longeant le zinc, le serveur me tourne le dos, lustrant sa machine à café en sifflant entre ses dents un air inventé. Mon regard traverse la vitrine, découvrant un spectacle à la fois coutumier et incroyable. Deux ailes immaculées sont écrasées contre la fenêtre, leurs plumes souples presque brisées.
Je libère sans y penser un juron que je murmure pour moi-même.
Si cette mission n'était pas si importante, la situation serait comique. Il est difficile en temps normal de croiser d'autres immortels sur terre, nous sommes si peu nombreux. La seule solution, c'est qu'il ne s'agit pas une coïncidence. J'ai sans doute été repéré ! Comment ? J'en sais foutrement rien, mais il faut que je disparaisse d'ici avant d'être vu.
Au moment même où j'esquisse mon demi-tour: l'ange rejette, d'un ravissant mouvement de tête, une cascade de longs cheveux roux qui glissent alors entre ses ailes comme une avalanche de cuivre liquide.
Mes sourcils bondissent de surprise:
-Zecheriah !

[A suivre ...]


EDITION PAR NELO, POUR CORRIGER MON ERREUR, J'AVAIS POSTE DEUX FOIS LE MEME TEXTE ^^


Dernière édition par Nélo le Ven 21 Mar 2008 - 15:19, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
sesshomaru-chan
Crocodile (shichi bukai 82,000,000 berrys)
Crocodile (shichi bukai 82,000,000 berrys)
sesshomaru-chan


Masculin Nombre de messages : 977
Age : 32
Localisation : Au pays du sirop d'érable et du lendemain de veille!
Date d'inscription : 05/01/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 0:14

coooooool, super! Lucifer est un coquin, il cherche une femme Razz
Revenir en haut Aller en bas
Hachi
Tashigi
Tashigi
Hachi


Féminin Nombre de messages : 529
Age : 35
Localisation : Le Mans et Rennes
Date d'inscription : 02/03/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 0:16

C'est pas pour être contrariante que je dis ça... Embarassed
Mais, tu ne te serais pas planté en postant ce chapitre parce que là, soit c'est moi qui ai un problème de vue malgré mes lunettes soit tu as bien posté deux fois le chapitre 4!! lol!

Enfin, ce n'est rien de grave après tout...
Faut pas s'en faire pour ça, mais c'est juste qu'en lisant je me disais que je connaissais déjà ce texte la! T'es fou !!

Mais, je l'aime quand même! heart
Revenir en haut Aller en bas
http://divine-angels.skyblog.com
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeVen 21 Mar 2008 - 15:22

Merci Sessho ^^

MDR Merci Hashi, j'ai fais n'importe quoi ^^ J'ai rectifié le tir, je suis allé remplacer mon post précédent en y mettant la première partie de mon chapitre 5 ^^

Et je met la suite du chapitre 5 ici :


[suite du chapitre 5...]

Je souris franchement maintenant, il est presqu'impossible que deux immortels se croisent sur terre par hasard, mais là, je suis sûr que c'est le cas ! Zech et moi nous connaissons depuis toujours, et même si nous ne servons plus les mêmes intérets, nous gardons une certaine cordialité dans nos rapports. Je suis persuadé que personne au ciel n'aurait eu l'idée cruelle d'envoyer Zech m'espionner, d'ailleurs sa nature franche et honète l'aurait poussé à refuser une telle mission.
Pour elle, je suis toujours le gentil Uzy...
Tout le monde peut se tromper !
Je m'engage d'un pas conquérant parmis les tables de la terrasse pendant que Zech fouille le trottoire du regard. Elle semble attendre une personne, les ailes écrabouillées contre la vitrine pour éviter que ses plumes ne frollent quelqu'un. Toujours aussi parano celle-là ! Faut pas exagérer, faire attention c'est bien, mais de là à se mutiler les rémiges au point de ressembler à un épouvantail dans un cyclone...
Sans m'attarder plus longtemps à la contemplation de son joli profil, je m'exclamme:
-Zech ! Quel plaisir de te voir !
L'air surpris presque éffrayé, elle tourne brutalement la tête et son adorable expression s'évanouit. J'arbore le sourire espiègle que je lui réserve toujours. Mon visage est un menu et pour ce soir, je propose: persifflage et gouaillerie arrosés de sarcasmes. La tête droite, elle affiche désormais une indiférence polie, nuancée d'une pointe d'agacement dans le regard. C'est le visage que je préfère, j'ai toujours adoré l'enquiquiner:
-Alors, tu te paye la tournée des pubs de la ville ? Méfies-toi ! On commence par l'alcool...
Elle croise les bras l'air sévère, prête à me faire la morale, mais quelquechose attire alors son attention derrière moi. Elle sourit et se lève à demi, esquissant un geste du bras pour inviter quelqu'un à rejoindre sa table. Je me retourne vers l'intrus, un peu vexé par cette entracte imprevue, j'ai horreur d'être intérrompu ! Encore moins par un humain !
Une adolescente ronde et jolie s'avance en direction de la table de Zech. Malgré ses hanches larges et son lourd sac à dos qui rebondit sur ses fesses à chaqun de ses pas, elle esquive tables et chaises avec une aisance déconcertante. Son apparence est étonnante. Je bloque quelques secondes, médusé. Je me souviens du petit homme des toilettes, je me surprend à l'imiter. Un ricanement s'échappe de mes lèvres, je penche la tête pour admirer la ligne de la demoiselle.
Mhhh, chaussettes roses fushia repliées sur de grosses dock noires et une paire de bas de laine aux rayures multicolores qui se perdent sous deux jupes superposées, volants noirs et plissée écossaise. Un blouson en jean sans manche recouvre sa poitrine généreuse mise en valeur par un bustier noir lacé sur le devant. Le tout décoré de nombreux badges et d'épingles à nourices, la demoiselle n'est pas banale. Au dessus de son visage de poupée pinturlurée, des dread locks roses sont attachés avec un ruban à carreaux orné de têtes de morts.
Zecheriah me sort brutalement de mon état contemplatif:
-Tu compte dégager le passage un jour ? Assied toi !
Je pivote pour plonger dans les deux prunelles lagon qu'elle lève vers moi, avant de répondre:
-Tu sais que tu es jolie quand tu es contrariée ?
-Arrête ton cirque et assied toi ! Me chuchote-t-elle avec raideur, les joues rosissantes.
Je m'exécute de bonne grâce, 1-0 pour moi...
Tentant de cacher son embarras, elle s'adresse alors à la jeune punkette:
-Salut Jay !
-'lut Zech ! Commença la dénommée Jay sans esquisser le moindre sourire, elle tourne alors un regard méprisant vers moi et lance:
-C'est qui lui ?
Quelle peste cette fille, pour qui se prend-elle ? Zech s'apprête à parler, mais je décide de prendre l'initiative, avenant, je me présente à cette péronnelle:
-Je m'appelle Uraziel, je suis un vieil ami de Zech.
Elle me juge du regard, puis sans me répondre, elle s'adresse directement à Zech d'un ton railleur:
-J'aurais jamais cru te voir trainer avec ce genre de type...
Zech semble gênée, mais moi je boue de rage et mon sourire s'efface, je ne supporte pas qu'on se paye ma tête:
-Quel genre de type ?
Les mots sont sortis malgré moi. Cette fille à un vrai talent pour mettre les gens en boule on dirait. Elle plonge à nouveau ses yeux noirs dans les miens, elle semble se foutre complètement de ma colère, ou de mon indignation. Elle me répond simplement:
-Est-ce que ça t'arrive d'ouvrir les yeux parfois ? Regarde-nous et va te voir dans un miroir après...
Ah... Je comprends mieux, le look, ouf, un moment j'ai cru qu'elle avait une bonne raison de m'ignorer. Forcement, j'aurais dû y penser... Zecheriah doit avoir pris une apparence similaire à celle de sa protégée pour établir le contact, tandis que moi...
C'est vrai que cela doit sembler étrange, un séduisant comptable à la même table que deux jeunes punkettes. Je me détends, je retrouve mon sourire et je lui réponds:
-Ah, oui... Le costume... T'es pas un peu mal placée pour juger les autres sur leur apparence ?
Elle hausse les sourcils dans un mélange de surprise et d'intérêt avant de me demander, cinglante:
-Tu vas me dire que tu es agent secret au service de la reine d'Angleterre peut-être ?
Je me penche vers Zech et je m'adresse alors à elle avec complicité, parlant juste assez fort pour que l'impertinente m'entende :
-Qu'est-ce que c'est simple lorsqu'on est adolescent... Le monde est en noir et blanc... Tu vois, moi je suis quelqu'un de très ennuyeux et conformiste puisque je m'habille de manière ennuyeuse et conformiste, tandis que vous, vous êtes originales, provocantes et rebelles puisque vous vous habillez punk... Ah ! J'aimerais bien retrouver l'innocence de mes quinz...
-ça suffit !
Là, c'est Zech qui s'énerve... Elle m'a coupé, me retirant toute crédibilité, 1-1, égalité ! M'entendre évoquer un éventuel passé d'innocent ravive sa rancoeur à mon égard. Je crois que j'ai abusé de sa patience. Maintenant Zech a les yeux rivés sur le rebord de la table, les sourcils froncés, son visage figé dans une expression de colère contenue et Jay me fixe en dégageant des ondes d'antipathie qui me brûlent presque les joues.
-Tu n'as pas autre chose à faire ? Me demande brusquement Zecheriah
Merde ! Je me souviens soudain de l'origine de ma présence ici, je suis très en retard ! Une angoisse fulgurante m'enserre la poitrine et me coupe la respiration ; Et si Bélial apprenait que je me suis installé à la terrasse d'un pub pour papoter avec un ange au lieu de faire mon job... Je me reprends juste avant que Zech ne me baigne de ses yeux lagons:
-Alors ?
Je me lève de mon siège en plastique avec classe avant de répondre calmement:
-Oui c'est vrai, mon temps est précieux. Je n'ai pas les moyens de le perdre avec vous...
Je me lève sous les exclamations rageuses des deux filles, 2-1 pour moi. J'ai Gagné !

[A suivre...]
Revenir en haut Aller en bas
Hachi
Tashigi
Tashigi
Hachi


Féminin Nombre de messages : 529
Age : 35
Localisation : Le Mans et Rennes
Date d'inscription : 02/03/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeSam 22 Mar 2008 - 21:43

J'adore!! heart

Mais alors ça:
Nélo a écrit:
-Oui c'est vrai, mon temps est précieux. Je n'ai pas les moyens de le perdre avec vous...
Je me lève sous les exclamations rageuses des deux filles, 2-1 pour moi. J'ai Gagné !

C'est incomparable!! mdr! lol! Je trouve ça vraiment trop extra!! ^_^ angel
Revenir en haut Aller en bas
http://divine-angels.skyblog.com
sesshomaru-chan
Crocodile (shichi bukai 82,000,000 berrys)
Crocodile (shichi bukai 82,000,000 berrys)
sesshomaru-chan


Masculin Nombre de messages : 977
Age : 32
Localisation : Au pays du sirop d'érable et du lendemain de veille!
Date d'inscription : 05/01/2008

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeSam 22 Mar 2008 - 23:51

hahahaha, c'est bien moi sa, lire deux fois le même chapitre et pas m'en rendre compte! C'est sûre que quand on lit vers 23h, on est un peu affecté, mais sa pas grave. Sa plus de sens là, très bon Nélo, j'adore particulièrement cette partie pour aucun raison (ça doit être parce que tu es bonne) :

Citation :
-Tu compte dégager le passage un jour ? Assied toi !
Je pivote pour plonger dans les deux prunelles lagon qu'elle lève vers moi, avant de répondre:
-Tu sais que tu es jolie quand tu es contrariée ?
-Arrête ton cirque et assied toi ! Me chuchote-t-elle avec raideur, les joues rosissantes.
Je m'exécute de bonne grâce, 1-0 pour moi...
Tentant de cacher son embarras, elle s'adresse alors à la jeune punkette:
-Salut Jay !
-'lut Zech ! Commença la dénommée Jay sans esquisser le moindre sourire, elle tourne alors un regard méprisant vers moi et lance:
-C'est qui lui ?
Quelle peste cette fille, pour qui se prend-elle ? Zech s'apprête à parler, mais je décide de prendre l'initiative, avenant, je me présente à cette péronnelle:
-Je m'appelle Uraziel, je suis un vieil ami de Zech.
Revenir en haut Aller en bas
Nélo
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Baggy le clown (15,000,000 berrys)
Nélo


Nombre de messages : 251
Date d'inscription : 20/12/2007

[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitimeDim 23 Mar 2008 - 3:31

Merci, je suis vraiment contente que ça vous plaise toujours ^^

Voici la dernière partie du chapitre 5

[...suite du chapitre 5]

Je m'éloigne du pub l'air détendu et assuré, pas question de courir alors que je sens encore leurs regards transpercer le dos de ma veste. J'ai à peine tourné l'angle le la rue que je m'élance dans une course folle ! Il faut que j'y arrive avant la nuit ! le soleil est si bas maintenant que les réverbères sont déjà allumés. Je bouscule un homme. Il m'insulte. Je n'ai pas le temps de lui donner la réplique ! Mes poumons me brûlent. Je devrais courir plus souvent ! Une autre rue, une douleur me transperce. Mon aile gauche a fait la rencontre brutale d'un réverbère ! Celui-ci résonne encore du choc alors que je tourne dans une autre rue, plus étroite et plus sombre que les autres. Le soleil est sur le point de disparaitre. Je suis presque arrivé ! J'aperçois déjà le large escalier de pierre blanche qui mène au domicile de mon contact. Un sifflement attire mon attention tandis que je diminue ma vitesse en me tenant les côtes, la respiration difficile. Ce bruit me semble familier et il active en moi un sentiment d'insécurité que je ne m'explique pas. Je ralentis pour regarder autour de moi : quelques passants pressés de rentrer chez eux, quelques voitures qui avancent au pas, un chat qui traverse la rue en courant, tout semble normal... Alors, pourquoi je me sens si mal ? J'ai peut-être halluciné... Un nouveau sifflement, plus aigu, plus proche, fend le silence relatif de la ville, je fais volte-face dans l'espoir d'en trouver l'origine lorsqu'un rayon de lumière doré déchire mon blouson de cuir et me frôle douloureusement l'épaule droite, libérant une giclée de liquide gris, métallique et brillant : du mercure, je saigne...
Je cherche du regard l'éclair de lumière, il a stoppé sa course dans une jardinière, au beau milieu de géraniums défraichis. C'est une flèche d'or, aussi belle que mortelle...
-Oh mon diable ! Des chérubins !


***




Je suis mal barré ! Je n'ai pas de temps à perdre, je dois me mettre a couvert ! Je déploie mes ailes et je cours ! Caché derrière mes deux boucliers de plume, je fonce vers la pote de l'immeuble en face de moi ! Tout autour les flèches pleuvent, les sifflements stridents se mêlent aux tintements que produisent celles qui rebondissent sur sol ! J'essaye de zigzaguer, mais avec mes ailes ouvertes c'est déjà top dur de courir. Si je continue je tomberais, juste avant de mourir... Je ne peux pas me téléporter en enfer, ils pourraient me suivre et ce serait dramatique d'y attirer des chérubins... En plus, rentrer à la maison sans avoir accompli ma mission... Je serais bon pour les sous-mineurs moi !
Un homme en K-way rouge sort du bâtiment au moment où je plonge sous le porche et les tirs cessent aussi soudainement qu'ils ont commencés. Derrière l'un des piliers, je profite de cette trêve pour jeter un coup d'oeil en arrière: une voiture passe, le vent promène un sac plastique... des flèches d'or, semées comme des graines dans le vent, balisent mon chemin. L'homme qui vient de quitter l'immeuble s'exite maintenant sur la serrure d'une vielle guimbarde rouillée. A part ça, personne en vue... Ils doivent être en hauteur !
Tans que l'homme est là, ils ne tireront pas. Ils peuvent dissimuler des objets à la vue des mortels de la même manière que je peux disparaître ou changer d'apparence, il n'y a donc aucune chance qu'un humain ne repère les flèches qui jalonnent ma route, mais... S'il est aisé de cacher un objet fixe, c'est une autre histoire pour un objet en mouvement, cela demande trop de concentration. Leurs tirs perdraient en précision et ils ne prendront pas ce risque. Cela me donne un avantage.
Le mec en K-way persiste, mais la voiture ne s'ouvre toujours pas. Je sors de sous le porche les yeux rivés vers le ciel. Sur l'immensité anthracite, deux silhouettes rutilantes se détachent : les archers de Dieu. La véritable puissance militaire du ciel, grossièrement représentée, dans la culture humaine, par des espèces de gros bébés roses et joufflus tirant des flèches d'amour...
Quelle connerie !
Leurs ailes blanches battent en rythme régulier, ils restent en vol stationnaire, juste au-dessus de moi. Sertis dans leurs armures, chefs d'oeuvre de joaillerie, leurs arcs immenses bandés, leurs pointes d'or braqué droit sur mon coeur, les deux chérubins me transpercent du regard en attendant de pouvoir valider leur espoir avec l'une de leurs flèches.
Une portière s'ouvre en un grincement sinistre, puis claque violemment, K-way-man a réussi à ouvrir sa bagnole, vite je dois dégager d'ici avant qu'il ne démarre !
Je me remets à courir comme un dingue, j'entends le moteur de l'épave tousser puis caler, cette voiture est une bénédiction ! J'aurais jamais cru réutiliser ce mot, même en pensée...
Je cherche du regard le moyen d'échapper à mes poursuivants, dès que je quitterais le champ de vision de mister K-way ils tireront ! Je jette un oeil vers eux, ils ne se donnent même pas la peine de me poursuivre, ce sont des tireurs d'élite et leurs arcs ont une longue portée...
Putain ! Si je dégage pas d'ici vite fais je vais me faire embrocher comme un bon vieux poulet !
Si je me téléporte ailleurs sur Terre, ils pourraient me coller aux basques en se jetant dans la brèche dimensionnelle au moment où je me dématérialiserais, cela ne sert donc à rien...
Une solution, vite... Mes poumons semblent gorgés d'eau à cause de la course, je tousse ! Derrière un pan de mur, une ruelle surgit soudain, j'hésite une seconde... Un moteur s'emballe, la guimbarde détalle et tout s'enchaine : un choc violent et je tombe face contre terre, une douleur atroce irradie tout mon dos jusque dans mon cou. Ignorant un court instant cette terrible souffrance, je rampe prestement à l'abris de cette ruelle salutaire. J'ai si mal, la douleur est si diffuse que je n'arrive même pas à déterminer le point d'impact de cette flèche, mais je n'ai pas le temps de réfléchir. Ils me rejoindront vite ! Une solution... Il faut fuir... Paniqué, je fouille l'endroit du regard, des cageots, des poubelles, un gigantesque mur de brique...
Un cul de sac, ce trou n'est qu'un cul de sac ! Quel merdier ! Je suis mort... Une grosse goûte de mercure s'écrase sur le talon de ma basket, une autre roule doucement le long de mon coude et mes yeux bloquent sur l'édifice qui bouche la voie. Je suis mort, je suis mort, je suis mort...

[fin du chapitre 5]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Empty
MessageSujet: Re: [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6   [roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6 Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
[roman] Les confessions d'un ange, Chap 1, 2, 3, 4, 5 et 6
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» [Hegears] Un pitit roman ^^
» Mon roman, "Terre Noire"
» miyavi
» Suzumiya Haruhi le roman !!!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum - MANGA SUPREME :: CREATIONS :: Créations littéraires-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser