[Ecrits] Lahel

Mon coeur, dans cette vie, s'est oublié
Ma raison, par le desespoir, s'est faite violer
Il y a ces actes qu'aucun mot n'efface
Ceux d'hier, d'aujourd'hui et du temps qui passe.
Il y a encore ces coups qui caressent
Et si fort, ces baisers qui blessent.
Te revoir, chaque soir, et m'oublier
Accepter l'impardonnable, jusqu'à tomber
Et de t'aimer, j'en tremble encore
Désirer le bonheur, t'aimer plus fort.
Mourir entre tes mains, d'amour, de vie et de chagrin
Espérer chaque jour qu'hier n'est pas demain
Et dans un cri renaître. En vie.
Sentir en moi celui qui bat, celui que j'ai choisis.
Attendre, même seule, sur le chemin
D'arriver au croisement de mon destin
Changer de route, sortir du sentier
Pour te montrer, à toi, au monde entier
Qu'au fond de moi tout n'est pas mort
Que chaque jour je fais des effortd
Que contre tous je survivrais
Que pour moi, pour toi, j'm'en sortirais.

Dame France, ce dimanche, va enfanter
Le fruit du crime, de l'insatisfait, du polémiqué.
Elle avait pourtant plaidé sa cause
Mais devant elle les portes de la justice restaient closes.
Dame France, ce dimanche, sera souffrance
Et dire que certains lui parle de chance !
Dame France, violée, souillée
Dans sa chaire, son peuple marqué.
Avec violence, dimanche, Dame France
Ira seule, vaillante, se mettre sur la balance,
Le poids du doute, du redouté
Sur les épaules pour la faire plier.
Adieu jeunesse insouciante
Ce dimanche, Dame France enfante
Génération nouvelle et démunie
Qui sans savoir se voit puni.

Morceaux

Y a des morceaux de moi sur ton pare brise, qui dâtent de deux ans déjà.

Des morceaux du jour ou tu as percuté ma vie, mon petit monde piéton contre ton bolide, faisant voler en éclat ce coeur bafoué, qui avait juré déjà, de ne plus aimer.

Tu m'as ramassé comme on dit, tu m'as reconstruite doucement, t'as été mon p'tit "continu" dans ma partie, mon artisant, beau et patient...

Y a des morceaux de moi sur ton pare brise, qui dâtent de deux ans déjà.

Un peu sanglant, un peu triste, parfois content et masochiste, mais y a ni plainte ni pv, tu peux en prendre pour perpétuité.

Je t'emprisonne tant que tu veux, adieu soleil et amis. On s'en fout si on est heureux, parce qu'on à juste toute la vie.

Toute une vie c'est pas assez, pour recoler tout les morceaux. Tout une vie c'est pas assez, pour me laisser le temps de t'aimer.

Y a des morceaux de moi sur ton pare brise, qui dâtent de deux ans déjà.

Un jour on va p'têtre mourir, six pied sous terre on ira pourir. Mais on s'ra deux devant le créateur, on lui dira alors qu'y a erreure.

Parce que toute une vie c'est pas assez, pour recoler tout les morceaux. Non toute une vie c'est pas assez, pour te laisser le temps de m'aimer.

Tout les deux on pourrait se faire renverser. Sur un pare brise on pourrait se jeter...

Parce que...

Y a des morceaux de nous sur le pare brise. Des morceaux de nous à recoller. Et toute une vie c'est pas assez. Non. Toute vie pour s'mélanger, c'est pas assez.

Notre amour lui... Il rêve d'éternité...

Il y a des soirs comme ça,
Des soirs à noyer dans un ruhm coca.
Le chagrin au fond du verre,
L'espoir sur les rail d'un RER
Parce que saouler ça la fait partir,
L'image de cette fille qui fait souffrir...
La fille que t'aimais à en mourir
Celle qui t'as trompé... Y a pas pire.
Elle était belle comme au ciné :
Hanches étroites, lèvres maquillées
A se demander des fois pourquoi,
Elle avait jeté son devolu sur toi.
A trois gorgés de ruhm coca,
Tu crois l'histoire elle finit pas,
Mais dans ta poche t'as son post-it
Et tout ces mots qui disent "exit".
T'aimerais avoir la haine, la déteser,
Tu voudrais pouvoir bien l'insulter
Mais au fond de ton verre tu crois rêver,
Parce que pour sûr, t'y vois son reflet...
Graver à jamais sur ta pupille,
L'image de la plus belle des jolie fille
Celle que t'aurais voulu présenter à tes parents
Celle que tes enfants auraient appelé "maman".
Tu pouvais juste la regarder,
Pour l'aimer t'avais pas besoin d'la toucher
T'aurais eu trop peur de l'effrayer
Trp peur qu'elle se sente piégé.
Alors tu lui disais qu'elle était libre
Que des femmes fortes elle avait la fibre,
Qu'elle avait les ailes de s'envoler,
Tant que son nid était à tes côtés...
Mais l'hirondelle s'est faite courtiser
Par un con qui va l'abîmer
Son côté brutal à dû la brancher,
T'étais trop gentil toi... Toi tu l'aimais...
Alors t'es là ce soir
En tête à tête avec ton verre.
Tu te dis que c'est con l'espoir,
Que t'es bon pour la terre...
Mais elle entre tout à coup
Alors que t'y croyais plus, qu's'était foutu
Les mains tremblante, le regard flou
Ton coeur blessé s'en est ému...

Adieu ! Hirondelles envolées...
Bonjours... Demoiselles esseulées...

J'pourrais courrir tu sais
Si tu m'disais que tu m'aimais
J'pourrais boire la mer, déccrocher la lune
Lire dans les cartes et dans les runes
J'pourrais vivre et j'pourrais souffrir
O oui pour toi, il ferait bon mourir.
Embrasser tes pieds sans les toucher
T'effleurer de mes lèvres dans t'abîmer.
Un mot de toi, un simple regard
Un petit geste, un peu d'espoir
M'ensorceller t'es si aisé
Il te suffit de dire m'aimer...
Je te permet, et pour toujours,
D'en profiter mon bel amour,
Car souffrir c'est si doux, crois moi
Quand c'est souffrir entre tes bras...
Tu m'illusionnes, tu m'emprisonnes
On dit parfois qu'tu m'empoisonnes
Savent ils seulement, ô ma chérie
Qu'il n'y a que pour ça que je vis ?
Quand sans toi je suis comme mort,
Que de t'aimer, je brûle plus fort ?
Tu frappes et j'hurle "encore, encore !"
Car tes "je t'aime" sont mes trésors !
Je t'aime ma mie
Ma mie, ma mort
Mort mon ami
Je t'aime je le sais... A tord...

Revoir la mer...

La vie sur une plage
Enfant taquin enfant sage
Chateau d'eau et de sable
Mer, écume, histoires et fables

Ca va, ça vient
Comme un tout, comme un rien
Souvenir de chaleur d'été
La mer sur le sable, en écume rejetée

Eau salé, terre sablé
Décor de rêve ensolleillé
Iode ennivrant
Du matin jusqu'au couchant

Et ses yeux sans pareil
Qui brille comme un soleil
Sur sa peau colorée
Grain de sable ou de café

Les mer de son regard
Ou toujours je m'égard
Comme l'océan interdit
De mes rêves enfouit

J'erre dans ses bras d'écume
Le coeur de chagrin et d'amertume
La vague ce matin est arrivé
De la plage ce soir, c'est retirée...

L'étoile de mes jours, mon océane
Pasiphaé, sirène de mon âme
Dans quelle mer dois je me noyer
Pour à nouveau te retrouver

Le naufrage de ma vie
M'amène son ton île ma mie
Le fil d'Ariane que j'ai coupé
Ne pourrait nous menacer,

J'affronterais Dieux et tempêtes
Si de mon voir ton coeur fête
L'espoir d'amour, de mer à terre
Ton coeur de sel, mon corps de chair

Ca va, ça vient
Comme un tout, comme un rien
Souvenir de chaleur d'été
La mer sur le sable, en écume rejetée

La vague ce matin est arrivée
De la plage ce soir, c'est retirée...

Ce matin, quand le réveil a sonné, il avait un petit quelque chose d'inhabituel. Un truc dans son "bip bip" qui déconnait...

Ce truc disait "aujourd'hui est une journée spéciale".

Pourtant, ce n'était ni ma fête, ni mon anniversaire. Je n'avais toujours pas rencard -depuis six mois- avec une fille, je n'étais pas en vacance et mon patron n'avait pas accepté ma demande d'augmentation. Il ne faisait même pas spécialement beau dehors, la copropriété n'avait toujours pas appelé le réparateur de l'ascenseur en panne depuis presque deux semaines et la cage d'escalier entre le 5ème et le 6ème -mon étage- avait toujours cette odeur de pipi de chat qu'on tentait veinement de dissimuler sous l'eau de javel...

Non vraiment, rien n'avait changé, mais s'était "spéciale" et dans le bons sens du terme.

C'est pour ça que je me suis levé de bonne humeur et que j'ai téléphoné au travail pour leur annoncer que j'étais malade. On ne passe pas une journée spéciale au travail. On la passe à faire des choses inutiles mais qu'on aime bien.

J'ai donc snobé la douche et ses petits problèmes de tuyauterie qui vous déverse des litres d'eau glacé au milieu de votre séance nettoyage, vous obligeant à vous rincez le corps et le cheveux avec une chair de poule de deux centimètres, la peau bleutée et les dent qui claque.
J'ai ouvert le frigo et les placard, sortit nutella, pain de mie, céréale, chocolat en poudre, lait... Bref, de quoi faire un petit dej' en bonne et dû forme, coincé sous une couette et calé dans le canapé à regarder uen série B à la télé. J'ai aussi décidé que ce midi je mangerais japonais, au restau. Pour sur que j'ai pas les moyen, je finis à découvert tout les mois. Mais aujourd'hui je fête mon train train quotidien. Je fête les fins de mois difficiles. Je fête la pluie qui trouve toujours le moyen de tomber quand ma voiture est en panne et que je rentre à pied, je fête mon patron et ses heures sup' impayées, le copropriété et sa lenteur, mon non-aniversaire, la voisine d'à côté et ses 101 dalmatiens reconvertie en bête qui miaule... Je fête le bonheur d'être là...

Le bonheur de vivre encore, de respirer ce train train quotidien, cette routine perturbante ! Rien ne va comme il faut mais on se débat, on vie, on survie et on arrive même à être heureux...

Je m'en suis rendu compte ce matin... Dans ce monde qui fout le camps, je suis toujours vivant... Et ça... Oui ça vraiment... C'est spéciale... Dans le bon sens du terme...

Il faut que je te dise, mon amour
Ces mots que je te dis déjà, tous les jours.
Si simples, si compliqués
Parfois tellement difficile à exprimer...
Au bord de mes lèvres,
Sans trêve...
Ces mots au gout de rêve
Pourvu que tu les achèves...

Je l'écrirais, je le chanterais
A des kilomètres le hurlerais,
Plus et plus et plus encore
J'irais fournir tout ces efforts
Pour que tu aimes un peu plus fort,
Pour que ce soit l'amour à mort...

Amour, amour dis moi
Quand chaque fois, je doute de moi,
Qu'il y a une vie, loin la bas
Qu'tu m'fais asile, au creux d'tes bras
Qu'un jour vraiment... Souffrance s'en va...

Je tremble, le couteau à mes veines
Tremble de froid et de peine
Si tu savais comme tout est mort
Comme parfois vivre est un effort...

On m'a tout dit, pour m'y faire croire encore
Mais je le sais dans la mort, mon réconfort
Depuis longtemps déjà je le sais
Que la vie prend s'qui lui plaît
Et qu'dans sa liste des priorités,
J'étais même pas répertorié...

J'voulais juste un peu d'bonheur
Qu'on s'dise que j'avais d'la valeure
Qu'on m'aime beaucoup, un peu...
Passionnément s'rait prétencieux...

Ma vie ressemble à ces gallets
Qui sur l'eau partent en ricochets
Ils aimeraient atteindre l'autre rive
Avoir une seconde chance de vivre
Mais par dix pieds de fond, je l'sais
Ils finissent tous par aller reposer...

J'aurais pu être actrice de cinéma
Scientifique ou chanteuse d'opéra,
Au lieu d'tout ça j'suis juste moi
Une fille bizarre qu'on regarde pas...

P't'être que c'est pas la solution,
J'sais qu'mourir apporte rien de bon,
Mais qui donc regrettera
Cette fille qui n'existait pas...?

Mon amour les vois tu ?
Tout ces sourirs qu'on a perdu,
Tout ce temps qu'on a passé,
Tout les deux à se chercher...

Je t'ai connu, pourtant,
Avant aujourd'hui, bien avant...
Mes yeux c'est vrai, étaient différents
Mais mon coeur t'aimait tout autant...

Je t'ai connu dix fois, cent fois,
A chaque vie, à chaque pas.
Si fort, je t'ai serré dans mes bras
Si fort je t'ai aimé, à chaque fois...

Pour chaque lune, pour chaque soleil
Pour chaque boucle à mon oreille
Pour chaque "je t'aime" mon amour
J'y crois encore et toujours.

J'y crois même plus à chaque fois
A chaque bague à mon doigt
A chaque enfant né en mon sein
A chaque feu prit dans mes reins.

La vie n'a pu nous séparer,
Le temps, ne s'y est pas risqué,
Car nos deux âmes enlacées
N'ont pas finit de se trouver...

J'y crois, mon chéri, sans religion
Car dans mon coeur il est si bon
De se dire que notre histoire...
Ne finis pas, quand vient le soir...

Toi et moi Alex chéri,
On peut s'passer de "toute la vie"
Parce que toi et moi, mon aimé
On à toute... L'éternité...

(Oui mon compagnon s'appel Alexis )

J'aimerais trouver les mots pour te dire,
Comme chaque atome que je respire,
Comme chaque douleur au fond de moi,
Comme chaque ennui, comme chaque joie
Font de moi aujourd'hui...
La femme que je suis...

J'écris souvent que ça ne va pas,
L'amour semble horrible sous mes doigts,
Et dans chacun de mes mots sur le papier
Glisse les blessures du passé...
C'est pour cela que d'écrire je suis sombre
De relire, juste une ombre
De mettre le point final, un sourir
Le cahier fermé, l'echo d'un rire...

Un jour j'écrirais la joie, l'amour
Avec des mots brillant et sans détours
Un jour je saurais dire aux gens que j'aime,
Comme de les chérire, je me sens reine.

Ce jour là j'aurais tourné la page,
Des chapitres de tristesse colère et rage,
Peut être qu'en moi tout sera calme, serein,
Peut être que l'histoire ne prendra pas fin...

Et si dans mon sein grandit une vie,
Ebauche d'un rêve vivace et insoumis
Alors la bataille n'aura pas été veine
Alors vraiment j'aurais brisé les chaînes
Car tant de fois je t'ai porté
Tant de fois je t'ai bercé
Sans jamais, jamais cesser
De te chérire et de t'aimer...

Si de rêve tu deviens réalité,
Petit prince de mon sommeil éveillé.
Si du silence tu m'assourdissais...
Pour ton père... Pour toi...
Je sais que toujours, crois moi...

Je survivrais...

Ecrit dans mon sang, dans mes veines
Tracé dans ma vie, ma tête, mon ADN
L'avenir décadant, sombre et cruelle
Un futur bon à jeter à la poubelle.
Les mots qu'on dit ça nous sauve pas
Les rêves qu'on fait s'réalisent pas...
Pourtant quand ça s'calme j'y crois
Tant de religion que j'veux avoir la foi.

j'ai lutté tant de mois pour oublier
Les jours ont finit par donner des années
Alors pourquoi quand j'suis seule dans ma tête
L'avenir que j'vois c'est celui de Cosette
Comme si Jean Valjeant n'existait pas
Comme si la misère s'était tout droit
Qu'mes clignotants marchaient pas
Que contre tout j'allais devant moi.

J'ai raté tout les caps, tous les tournants
Sortie "joie de vivre" m'est passée devant.
J'suis passé par l'avenue suicide pour venir
J'attend p't'être le carton d'la place "perir"...?
Pourtant j'aurais voulu parler d'avenir,
M'dire qu'mes blessures allaient guerirent,
Mais chaque fois, c'est pas de chance
La vérité meurt dans l'silence...

Au bout du tel j'ai dans la voix
Deux troise sanglots qui passent pas.
Au fond de mon coeur j'ai comme une graine
Qui s'nouris d'mon désespoir, de ma haine,
Mais c'est le silence dans mon âme
Mon esprit déconnecte toutes les alarmes
De mes lèvres ne veulent pas couler
Toutes les blessures du passé.

Et même quand j'y arrive, quand j'me surprend
La sentation de bien ne dure qu'un moment
Car avec le temps cette petite graine
A pousser dans mon corps, bu à mes veines
Je ne suis plus maîtresse de moi,
J'erre ici... Me heurte là...

Pour tout ça j'voudrai sjuste supplier
Tous ces gens rares qui disent m'aimer
V'nez m'abbattre, v'nez m'libérer
Faites donc acte de pitier
Voilà mes seules... Mes dernières volontées...