Nouvelle et Récit de Sessho'!

Depuis 1989, avec plus de 40 collaborations à son actif, GUY JODOIN occupe littéralement le petit écran. Il a été de la distribution de Dans une galaxie près de chez vous (à la télévision et au cinéma), du Monde de Charlotte et de Rumeurs. On peut le voir dans Histoires de filles. Il assure depuis de nombreuses années l'animation de Sucré salé, une émission estivale quotidienne. Habitué des théâtres d'été, il a aussi joué dans Couteau (Espace GO) et Le misanthrope (TNM). Son rôle d'Octave dans Les fourberies de Scapin (Théâtre du Rideau Vert) lui a valu le Masque d'interprétation masculine, rôle de soutien en 2002. Au cinéma, il est de Contre toute espérance (B. Émond), de À vos marques… Party! (F. D'Amours), des Boys (L. Saia) et de Amoureux fou (R. Ménard).

Bobino a été l'émission jeunesse la plus populaire jusqu'à présent au Québec (1960-1985). Diffusée à Radio-Canada, l'émission de Guy Sanche a été diffusée pendant 25 ans.

L'idée était très simple et très efficace. Bobino (Guy Sanche) visitait Bobinette (Paule Bayard et Christine Lamer) à sa toute petite maison à chaque jour. À chaque émission, il y avait une petite histoire qui tournait autour de ces deux personnages. Plus tard dans la série, le marionette de Giovanni (Gaétan Gladu) s'est ajouté.

Il y avait aussi d'autres personnages derrière la caméra. Ils étaient souvent à la source de chacune de ces histoires. Ces personnages étaient : Camério, Tapageur, Télécino, Gustave, le général Garde-À-Vous, le professeur Barbenzinc, Monsieur Plumeau, Mlle Abricot et Mlle Prune.

Guy Mongrain a commencé sa carrière médiatique en 1977, comme lecteur de nouvelles à la radio. Quatre ans plus tard, il fait le saut dans le monde de la télévision en devenant chroniqueur à diverses émissions de TVA telles que Midi Soleil, Bonjour matin et Samedi Magazine. Ses premières armes en tant qu'animateur, il les a faites à Québec à la carte et à Charivari.

De 1991 à juin 2004, il est aux commandes de Salut, Bonjour !, toujours souriant et tiré à quatre épingles. Mais les téléspectateurs en redemandent. Il devient donc animateur de Fort Boyard, ainsi que du jeu télévisé Vingt et un. Sans oublier la populaire émission La Poule aux œufs d'or, qu'il anime toujours avec autant d'entrain.

L'image de bon gars et de bon père de famille qu'il dégage n'est pas un mirage : sa stabilité est le fondement de sa vie professionnelle et personnelle.

Chacun a ses raisons pour espérer la voir se casser la gueule : cinglante, parfois même chiante et capable d'agressivité, douée d'une rare intelligence dont elle se sert pour enflammer les idées, maniant les mots avec l'art consommé de la joute et le plaisir évident de la confrontation, notre pasionaria nationale a le don de mettre régulièrement le feu aux poudres. Comme ce fut le cas, lors du face-à-face sur le mariage entre conjoints du même sexe, dont la diffusion au Point en septembre 2003 souleva un tollé. L'attitude virulente de Denise Bombardier l'ayant amenée à assommer de ses arguments Louis Godbout, porte-parole des Archives gaies du Québec, a provoqué l'ire du syndicat des communications de Radio-Canada. On lui a reproché, notamment, d'avoir enfreint les normes et les pratiques journalistiques de la boîte quant à l'intégrité et à l'équité en matière d'information.



Qualifiée de «massacre en direct», cette fameuse entrevue a également fait bondir le public et le milieu journalistique qui a accusé, cette fois, Denise Bombardier de ne pas respecter les règles d'éthique et d'objectivité du métier. Après avoir pris d'abord sa défense, c'est par courriel que la Direction e Radio-Canada lui a signifié son congé. Un congédiement que la journaliste juge «minable», convaincue d'avoir été la victime des «fondamentalistes gais».

Mais, pour Denise Bombardier, lorsqu'une porte se referme, il y en a dix qui s'ouvrent. D'autres lui ont déroulé le tapis rouge. Omniprésente dans nos médias et sur nos tribunes, tête d'affiche à Paris, où elle entreprend une série de grands portraits diffusée sur TV5 en plus de signer un éditorial mensuel dans Madame Figaro, Denise Bombardier a le vent dans les voiles. Consciente de sa valeur. Jalouse de sa notoriété. Fière de sa réussite acquise pied à pied, à travers les épreuves et les humiliations du passé magnifiquement évoquées dans Une enfance à l'eau bénite, suivi de Aimez-moi les uns les autres, cette redoutable battante a su choisir sa voie à laquelle elle tient mordicus. Quitte à dégainer! «Même lorsqu'elle a l'air calme, ne vous y fiez pas : quand elle fait la paix, c'est pour mieux préparer la guerre. Pourquoi pensez-vous, d'ailleurs, qu'elle s'appelle Bombardier? Au temps de ses études universitaires, ses copains l'appelaient La Bombarde. Pas la bombarde, l'instrument de musique; la bombarde du Moyen Âge, la machine de guerre qui servait à lancer des boulets. D'autres - voyez qu'on reste dans la même tonalité - la surnommèrent Denise B52. Ces surnoms lui allaient si bien qu'elle se serait appelée Ladouceur, elle en aurait été quand même gratifiée! En fait, il y a du Vésuve en elle.» Cette lucide et amusante mise en garde est celle que Louise Beaudoin, alors ministre des Relations internationales, adressait aux invités du délégué général à Paris, lors du lancement, en novembre 2000, du livre de son amie Lettre ouverte aux Français qui se croient le nombril du monde.

Calée dans l'un des canapés blancs de son loft époustouflant, sur le Plateau Mont-Royal, la principale intéressée avoue qu'effectivement elle est un véritable bulldozer. «Souvent, je m'énerve moi-même! Que voulez-vous, c'est dans ma nature profonde. J'aime que ça bouge et qu'il y ait des flammèches, toutes sortes de flammèches! Quand c'est trop calme, je m'ennuie.» Son mari tout neuf, aux allures de doux chat, dit n'avoir aucun problème à vivre auprès de sa belle énervée. Professeur à l'Université de Dublin, carburant lui aussi au choc des idées, James Jackson estime avoir rencontré la femme idéale, celle dont il avait probablement rêvé toute sa vie. L'humour et les enthousiasmes de madame B., sa sensibilité et son exubérance, sa passion pour la langue française, pour Paris et Montréal, l'ont fait littéralement craquer. «Son intelligence encore plus que tout le reste. J'ai été sidéré, mais complètement, par le côté intellectuel de cette femme hors du commun. J'admire sa discipline et son talent. Lorsqu'elle écrit ses chroniques pour Le Devoir, les mots coulent de source.» Ils se sont rencontrés à un colloque à Belfast, en Irlande. Ont jasé des heures durant. Trois jours plus tard, sur le chemin le conduisant au train en partance pour Dublin, James Jackson, spécialiste de la littérature française du XVIIIe siècle, s'est entendu dire: «Zut, je l'épouse!»

Profitant du fait qu'il est occupé à l'autre bout du salon, Denise Bombardier chuchote que James hésite à filtrer ses appels téléphoniques, craignant de nuire à la bonne marche de ses affaires qu'elle mène sur place tambour battant. «Il y a quelque chose de pur et de naïf en lui. Il m'émeut tellement!» James, par contre, trie les courriels adressés à madame, parmi lesquels des dizaines et des dizaines de messages haineux reçus à la suite de la fameuse émission du Point. Avec l'assentiment de la destinataire, l'amoureux horrifié les détruit sans qu'elle les lise. Une autre façon de lui manifester sa tendresse. Ça aussi, ce bonheur à l'âge de la maturité, plusieurs l'envient à Denise Bombardier. Elle dit que c'est humain et qu'elle le comprend très bien. Que sa carrière également fait des envieux. Mais qu'elle n'éprouve ni remords, ni regrets, ni culpabilité. « J'ai travaillé très fort pour gagner mes lauriers. Bien sûr, j'ai fait des gaffes, de mauvais choix, parfois. Je suis intempestive et il m'arrive de blesser les gens. J'essaie de panser les blessures quand la personne m'est chère, ou de réparer les dégâts. Mais pas toujours. Vous savez, je déclenche de drôles de réactions. Quelqu'un m'a déjà écrit pour me féliciter à propos d'un article publié dans ma chronique du Devoir. En même temps qu'il se disait impressionné, il avouait m'avoir longtemps haïe, tant il me trouvait insupportable! C'est quand même inouï! Les fleurs. Puis le pot!»

Je sais que vous connaissez Jean-Claude Van Damme, mais je voulais à tout prix mettre cette photo qui le met dans une position que j'adore. L'homme fort coquin.

Film de Jean-Claude Van Damme sortit en salle en 1998.